KHARTOUM, 5 Février (AFP). — Le gouvernement soudanais souhaite normaliser ses relations avec l’Egypte, qui sont au plus bas depuis deux ans, a affirmé M. Ghazi Salah Eddine Atabani, secrétaire général du Congrès national, une des principales institutions gouvernementales, dominée par les islamistes.
«Le gouvernement et le peuple soudanais sont prêts à surmonter leurs différends (avec l’Egypte), à discuter des projets des deux pays pour l’exploitation des ressources du Nil et de la mer Rouge et à assurer la sécurité des nations arabes et musulmanes face aux menaces israéliennes», a-t-il souligné lors d’une réunion à Khartoum avec une délégation d’islamistes égyptiens, dirigés par M. Ibrahim Choukri, président du Parti du travail.
«La sécurité du Soudan est (interdépendante de) celle de l’Egypte, et la guerre actuelle vise en premier lieu l’Egypte car le Soudan constitue la profondeur stratégique de ce pays», a affirmé M. Atabani, cité mercredi par le quotidien gouvernemental «al-Engaz al-Watani».
Il faisait référence aux combats déclenchés par la rébellion soudanaise le 12 janvier dans l’est du Soudan, et que Le Caire considère comme une affaire interne entre le pouvoir et l’opposition soudanaise, contrairement aux affirmations de Khartoum sur une implication de l’Ethiopie et de l’Erythrée.
Le Caire accuse en outre Khartoum d’être impliqué dans l’attentat manqué contre le président égyptien Hosni Moubarak en juin 1995 à Addis-Abeba et d’avoir donné refuge à trois islamistes égyptiens ayant participé à cette tentative d’assassinat.
Un membre de la délégation égyptienne, Ragab Humaïda, secrétaire général du Parti libéral (al-Ahrar), a pour sa part affirmé que sa délégation allait tenter de réconcilier le gouvernement soudanais et l’opposition.
Cité par le quotidien indépendant «Akhbar al-Youm», il a précisé qu’il allait faire cette offre au président soudanais Omar el-Béchir, durant sa visite.
Ce dernier est rentré mardi soir à Khartoum après avoir rencontré dans la journée à Nairobi son homologue kenyan Arap Moi pour l’informer de la situation dans l’est du Soudan.
«Le gouvernement et le peuple soudanais sont prêts à surmonter leurs différends (avec l’Egypte), à discuter des projets des deux pays pour l’exploitation des ressources du Nil et de la mer Rouge et à assurer la sécurité des nations arabes et musulmanes face aux menaces israéliennes», a-t-il souligné lors d’une réunion à Khartoum avec une délégation d’islamistes égyptiens, dirigés par M. Ibrahim Choukri, président du Parti du travail.
«La sécurité du Soudan est (interdépendante de) celle de l’Egypte, et la guerre actuelle vise en premier lieu l’Egypte car le Soudan constitue la profondeur stratégique de ce pays», a affirmé M. Atabani, cité mercredi par le quotidien gouvernemental «al-Engaz al-Watani».
Il faisait référence aux combats déclenchés par la rébellion soudanaise le 12 janvier dans l’est du Soudan, et que Le Caire considère comme une affaire interne entre le pouvoir et l’opposition soudanaise, contrairement aux affirmations de Khartoum sur une implication de l’Ethiopie et de l’Erythrée.
Le Caire accuse en outre Khartoum d’être impliqué dans l’attentat manqué contre le président égyptien Hosni Moubarak en juin 1995 à Addis-Abeba et d’avoir donné refuge à trois islamistes égyptiens ayant participé à cette tentative d’assassinat.
Un membre de la délégation égyptienne, Ragab Humaïda, secrétaire général du Parti libéral (al-Ahrar), a pour sa part affirmé que sa délégation allait tenter de réconcilier le gouvernement soudanais et l’opposition.
Cité par le quotidien indépendant «Akhbar al-Youm», il a précisé qu’il allait faire cette offre au président soudanais Omar el-Béchir, durant sa visite.
Ce dernier est rentré mardi soir à Khartoum après avoir rencontré dans la journée à Nairobi son homologue kenyan Arap Moi pour l’informer de la situation dans l’est du Soudan.
KHARTOUM, 5 Février (AFP). — Le gouvernement soudanais souhaite normaliser ses relations avec l’Egypte, qui sont au plus bas depuis deux ans, a affirmé M. Ghazi Salah Eddine Atabani, secrétaire général du Congrès national, une des principales institutions gouvernementales, dominée par les islamistes.«Le gouvernement et le peuple soudanais sont prêts à surmonter leurs...
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