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Actualités - CHRONOLOGIE

Deuil national en Israël après la catastrophe de mardi

JERUSALEM, 5 Février (AFP). — Israël s’est recueilli dans la tristesse mercredi, jour de deuil national, au lendemain de la collision accidentelle de deux hélicoptères, en Haute Galilée, qui a coûté la vie à 73 de ses militaires.
«En ce jour de deuil national, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et sur les représentations israéliennes à l’étranger, ainsi que dans les camps et bases de l’armée», a annoncé le premier ministre Benjamin Netanyahu, lors d’une séance spéciale du cabinet au Parlement.
Cet accident, le plus grave de l’histoire militaire israélienne, est survenu alors que les deux appareils transportaient des effectifs vers la «zone de sécurité» qu’Israël occupe au Liban-Sud.
«C’est une catastrophe nationale qui unit tout le peuple dans la même douleur, mais nous ne devons pas oublier un seul instant qu’il nous faut continuer à lutter contre ceux qui nous refusent la paix», a-t-il poursuivi.
Les lieux de loisirs tels que cinémas et théâtres ont été fermés, et les sirènes devaient retentir à travers tout le pays.
La radio et la télévision nationales ont diffusé des émissions spéciales consacrées à la catastrophe, interrompues par la lancinante lecture des listes nominatives des victimes, et des chansons tristes.
La Knesset a de son côté tenu une séance spéciale en présence du président de l’Etat Ezer Weizman, du premier ministre et du chef d’état-major de l’armée le général Amnon Shahak, du président de la Cour suprême le juge Aharon Barak, ainsi que de l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël Martin Indyk.
A la demande du président du Parlement Dan Tichon, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes, et des psaumes ont ensuite été récités.
Intervenant à la tribune au nom de l’opposition travailliste, le député Ehud Barak a affirmé, la voix grave: «En ce jour, il n’y a ni gauche ni droite, nous sommes des soldats de Tsahal (l’armée «de défense» israélienne). Nous sommes ébranlés par la perte de toutes ces jeunes vies, mais savons qu’il faut nous battre pour notre droit de vivre en sécurité et en paix».
L’état-major de l’armée s’est lui aussi réuni pour une séance de deuil. «Nous saluons nos fils qui ont disparu pour la défense du pays. Leurs vies nous étaient toutes précieuses, mais nous continuerons notre mission», a-t-il affirmé dans un communiqué.
Selon le bilan officiel, 52 combattants, 13 officiers et 8 hommes d’équipage ont péri dans la catastrophe.
Les enfants des écoles devaient de leur côté observer une minute de silence, et de débats spéciaux étaient prévus en présence de psychologues à propos de cette tragédie.
«Les enfants doivent savoir que les soldats étaient partis en mission pour défendre la patrie. Ce malheur nous frappe tous, et nous devons être solidaires des familles endeuillées», a indiqué le ministre de l’Education Zvoulon Hammer.
Une commission extérieure à l’armée dirigée par l’ancien directeur général du ministère de la Défense David Ivry a été chargée d’enquêter sur les circonstances et les causes de l’accident, apparemment dû à une erreur humaine.
Le quotidien indépendant «Yédiot Aharonot» a indiqué que selon des sources militaires, le pilote d’un des deux hélicoptères a eu ces mots juste avant de heurter le second appareil: «J’ai un problème».
Selon les normes prévues, les deux gros porteurs de type Yasour devaient normalement voler à la même vitesse et à la même hauteur sans se perdre de vue, mais ont peut-être éteint leurs lumières en franchissant la frontière israélo-libanaise, a-t-on appris de source militaire.
JERUSALEM, 5 Février (AFP). — Israël s’est recueilli dans la tristesse mercredi, jour de deuil national, au lendemain de la collision accidentelle de deux hélicoptères, en Haute Galilée, qui a coûté la vie à 73 de ses militaires.«En ce jour de deuil national, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et sur les représentations israéliennes à...