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Actualités - CHRONOLOGIE

Addoum rejette les accusations d'Amnesty

LE procureur general pres la cour du cassAsion m. adnan addoum a transmis hier au ministre de la justice ses conclusions relatives au rapports d Amnesty international soumis au gouvernement libanais en septe,bre dernier et accusant les autorited de violations des droits de l homme

M. Addoum rappelle notamment qu’«aucune poursuite judiciaire ne peut être engagée au Liban en dehors des lois en vigueur». Il affirme que «tribunaux et parquets veillent à la protection des droits des gens et sont soucieux de l’application de la loi».
Il relève que le rapport de l’organisation internationale se base sur des renseignements erronés concernant d’abord l’affaire d’Antoinette Chahine traduite devant la justice le 17 octobre 1995 pour avoir participé au meurtre du père Semaan Boutros Khoury à Ajaltoun le 10 mai 1992. Antoinette Chahine affirme avoir été torturée par les agents de sécurité lorsqu’ils l’ont interrogée. «Or ces derniers ont nié devant la cour et après avoir prêté serment» avoir commis de telles exactions. «D’autre part, ajoute M. Addoum, le médecin légiste nommé par le premier juge d’instruction n’a guère relevé des traces de tortures sur le corps de l’inculpée».
Le procureur de la République souligne en outre dans son rapport que Hikmat Farah Dib, Hoda Farid Yammine, Mona Gemayel Chkeiban et Loubnan Kamal Ghoraeib, n’ont subi aucune torture et ont toujours été interrogés en présence de leurs avocats. Rappelons que ces personnes avaient été arrêtées pour avoir distribué des tracts «incitant à la sédition».
Enfin, le rapport indique notamment que Mounir Mtanios qui avait été interrogé dans une affaire de trafic de drogue n’est guère décédé des suites de tortures mais en raison d’une crise cardiaque. Le médecin légiste, Hassan Mirza, qui est arrivé à cette conclusion a en outre affirmé qu’il n’y avait aucune trace de sévices corporels sur le corps de Mtanios.
LE procureur general pres la cour du cassAsion m. adnan addoum a transmis hier au ministre de la justice ses conclusions relatives au rapports d Amnesty international soumis au gouvernement libanais en septe,bre dernier et accusant les autorited de violations des droits de l hommeM. Addoum rappelle notamment qu’«aucune poursuite judiciaire ne peut être engagée au Liban en dehors...