Si la science des statistiques s’améliore au Liban, celle des sondages d’opinion et des effets de la publicité en est encore à ses premiers balbutiements. Telle est notamment l’opinion du groupement de 13 agences publicitaires libanaises qui, hier, ont lancé la publication des sondages «SEREP».
Les principaux animateurs de cet institut sont MM. Joseph Khoury, statisticien, Ramzi Najjar, directeur général de Saatchi & Saatchi, et d’autres personnalités du monde de la pub. «C’est après un an de contrôle minutieux des résultats obtenus par des sociétés d’enquêtes que le choix d’échantillonnages a pu être déterminé comme étant représentatif de la population libanaise. Ces populations dûment enregistrées seront maintenant retenues pour différents sondages», annonce Ibrahim Tabet, président de «SEREP».
Fondé il y a plus d’un an, l’institut «SEREP» (Société d’études et de recherches publicitaires) a entamé une vaste enquête auprès de deux millions de Libanais sur leurs lectures. Animée par des spécialistes des sondages, l’équipe de «SEREP» s’est appuyée aussi sur le savoir-faire d’agences telles MASS-REACH et STAT-IPSOS.
Dans une période où des changements importants s’effectuent au plan de l’audiovisuel, cette enquête, dans le domaine de la presse écrite, révèle combien celle-ci conserve un impact important et peu exploité, selon les professionnels, pour la publicité et l’information. Sur une population d’environ deux millions d’individus, représentant 20.000 fonctionnaires, 860.000 étudiants, 10.000 cadres et autres échantillons de la population de tout le Liban, 14% ne lisent pas, 57% lisent des journaux, 45% des hebdomadaires et 26% des mensuels. Si 83,7% du lectorat est arabophone, 19,4% lisent des médias francophones et seulement 6,5% des ouvrages anglophones. Parmi le lectorat francophone, 74% lisent des livres, 20% des journaux, 25% des revues hebdomadaires et 24% des mensuels. Les journaux sont lus à une fréquence de trois parutions par semaine. Ainsi, selon M. Tabet, «L’Orient-Le Jour» est lu par environ 40.000 lecteurs». Si la presse francophone se porte bien, plus de dynamisme pour moderniser certains institutions est nécessaire, ainsi que le développement du marketing de ces supports importants pour les publicitaires.
Début 97, seront effectuées, par «SEREP», des enquêtes à propos des médias TV dont les résultats seront publiés ensuite.
G.H.
Les principaux animateurs de cet institut sont MM. Joseph Khoury, statisticien, Ramzi Najjar, directeur général de Saatchi & Saatchi, et d’autres personnalités du monde de la pub. «C’est après un an de contrôle minutieux des résultats obtenus par des sociétés d’enquêtes que le choix d’échantillonnages a pu être déterminé comme étant représentatif de la population libanaise. Ces populations dûment enregistrées seront maintenant retenues pour différents sondages», annonce Ibrahim Tabet, président de «SEREP».
Fondé il y a plus d’un an, l’institut «SEREP» (Société d’études et de recherches publicitaires) a entamé une vaste enquête auprès de deux millions de Libanais sur leurs lectures. Animée par des spécialistes des sondages, l’équipe de «SEREP» s’est appuyée aussi sur le savoir-faire d’agences telles MASS-REACH et STAT-IPSOS.
Dans une période où des changements importants s’effectuent au plan de l’audiovisuel, cette enquête, dans le domaine de la presse écrite, révèle combien celle-ci conserve un impact important et peu exploité, selon les professionnels, pour la publicité et l’information. Sur une population d’environ deux millions d’individus, représentant 20.000 fonctionnaires, 860.000 étudiants, 10.000 cadres et autres échantillons de la population de tout le Liban, 14% ne lisent pas, 57% lisent des journaux, 45% des hebdomadaires et 26% des mensuels. Si 83,7% du lectorat est arabophone, 19,4% lisent des médias francophones et seulement 6,5% des ouvrages anglophones. Parmi le lectorat francophone, 74% lisent des livres, 20% des journaux, 25% des revues hebdomadaires et 24% des mensuels. Les journaux sont lus à une fréquence de trois parutions par semaine. Ainsi, selon M. Tabet, «L’Orient-Le Jour» est lu par environ 40.000 lecteurs». Si la presse francophone se porte bien, plus de dynamisme pour moderniser certains institutions est nécessaire, ainsi que le développement du marketing de ces supports importants pour les publicitaires.
Début 97, seront effectuées, par «SEREP», des enquêtes à propos des médias TV dont les résultats seront publiés ensuite.
G.H.
Si la science des statistiques s’améliore au Liban, celle des sondages d’opinion et des effets de la publicité en est encore à ses premiers balbutiements. Telle est notamment l’opinion du groupement de 13 agences publicitaires libanaises qui, hier, ont lancé la publication des sondages «SEREP».Les principaux animateurs de cet institut sont MM. Joseph Khoury, statisticien,...
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