Audé continue de recevoir personnalités et délégations populaires

Personnalités et délégations, venues apporter leur soutien à Mgr Elias Audé, continuent de défiler à l’archevêché grec-orthodoxe de Beyrouth.
Hier le prélat, dont les sermons et prises de position ont dérangé plus d’un, et à l’encontre de qui on a distribué des tracts dans la capitale, a reçu successivement les députés Nicolas Ghosn, Ahmad Fatfat, Abdel-Latif el-Zein, Antoine Andraos, M. Mohammad Baalbacki, président du syndicat de la presse, le bâtonnier Chakib Kortbawi, une délégation représentant les ligues et associations populaires conduite par M. Maan Bachour, ainsi que MM. Wadih el-Khazen, Riad Abou-Fadel, Daoud Sayegh, les membres du conseil de tutelle de l’école Mar Elias Btina, une délégation des moukhtars orthodoxes de la capitale, ainsi que M. Joseph Chaoul, président du Conseil d’Etat.
Ont appelé Mgr Audé au téléphone, M. Elie Ferzli, vice-président de la Chambre, le président Maurice Khawam, MM. Sélim Habib, Joseph Hachem, Abdel-Rahman Chaikha, Nadim Assi, Simon Karam, Salem Baydoun, Habib Charles Malek, Nagib Taleb, Adel Boutros, Edmond Chammas, Iskandar Ghobril, Rajeh Khoury, Gaby Tamer, Alfred Madi,Iskandar Semaan, ainsi que Mlle May Kahalé, conseillère à l’information auprès de la présidence de la République.
«Au nom de toute la presse nationale, a dit M. Baalbaki, nous tenons à affirmer notre soutien à Mgr Audé, et nous condamnons toute atteinte à sa dignité, d’abord parce qu’il est un homme de Dieu et ensuite parce qu’il constitue une valeur nationale digne de respect».
Le député Abdel-Latif el-Zein qui a exprimé, lui aussi sa solidarité avec Mgr Audé, a déclaré que «ses paroles qui expriment les convictions profondes de tous les hommes libres versent dans l’intérêt de la nation, et ne peuvent aucunement faire l’objet de la moindre critique».
«J’appuie tout ce qui a été dit par Mgr Audé, a dit le bâtonnier Kortbawi, et je condamne toutes les atteintes portées à sa personne».
Il a ajouté: «Les propos qu’il a tenus durant ses sermons ne font qu’exprimer les soucis de l’ensemble de la population libanaise, et en ce sens-là, Mgr Audé a fini par ne plus appartenir à sa seule communauté et à se faire le porte-parole de toute la nation. Ce ne sont donc pas des tracts qui vont ternir son image de marque qu’il a su conquérir par sa franchise et son courage».