En raison des tiraillements entre les responsables pour la désignation d’un nouveau président de la Caisse, M. Andraos a été chargé de superviser l’action de cet organisme qui est actuellement dirigé par son vice-président, M. Abdel-Hamid Nasser.
Une violation
des dispositions
de la Constitution
Dans une déclaration à la presse hier, M. el-Saad a indiqué: «Il semble que la décision de maintenir M. Andraos à la tête de la caisse a été prise en dépit de son élection au Parlement. Grand bien lui en fasse! Cependant, cela prélude à la fusion des pouvoirs et pave la voie à l’abandon du principe de la séparation des pouvoirs Législatif et Exécutif et viole les dispositions de la constitution et les lois».
M. el-Saad a «proposé la distribution des responsabilités administratives et des présidences des différents conseils et caisses aux membres du Parlement, à l’instar de ce qui s’est produit avec M. Andraos. Nous conseillons au pouvoir de transformer ces postes en cadeaux qui seront offerts aux députés en contrepartie de leur soutien et de leur loyauté», a-t-il ajouté.
S’adressant au Conseil de la fonction publique, au Conseil d’Etat et au Conseil constitutionnel, M. el-Saad a demandé l’avis de ces institutions à l’égard de «la désignation d’un député, qui est de surcroît membre de la commission parlementaire des déplacés, à la tête de la Caisse centrale. Il s’agit d’une hérésie aussi bien sur le plan administratif, que juridique et constitutionnel».
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