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Actualités - CHRONOLOGIE

L'opposition chrétienne dénonce le projet de nomination d'une partie des conseils municipaux

Le Rassemblement national a dénoncé le projet de nomination d’une partie des membres des conseils municipaux, qu’il a considéré comme étant antidémocratique. De manière générale, il a dénoncé le style qui caractérise, selon lui, la gestion des affaires publiques.
Le Rassemblement a tenu lundi soir sa réunion hebdomadaire sous la présidence du chef du PNL, M. Dory Chamoun. Ce groupe d’opposition est formé, rappelle-t-on, du PNL, du courant aouniste, des partisans du président Amine Gemayel, de l’opposition Kataëb dirigée par M. Elie Karamé et de plusieurs personnalités de l’opposition anti-Taëf.

Dans le communiqué qu’il a publié par la suite, le Rassemblement a considéré que les querelles entre les membres de la «troïka» «ont mis en évidence les anomalies dans la gestion des affaires publiques». Il a critiqué le fait que «la coopération entre les institutions est tributaire de l’entente entre les pôles du pouvoir et de la convergence de leurs intérêts respectifs».

Après avoir souligné que «les pratiques du pouvoir au fil des mois ont consacré, voire légalisé, ces anomalies», le Rassemblement a stigmatisé «les décisions qui visent à changer l’essence même du système politique libanais, basé sur la pluralité, la liberté, la démocratie et le respect des droits de l’homme». Dans ce cadre, il a mis en garde le gouvernement contre tout projet de nommer une partie des membres des conseils municipaux (le quart ou le tiers) et de laisser la population élire l’autre. Selon le Rassemblement, «une telle décision restreindrait la liberté de vote des électeurs, fausserait leurs choix et paralyserait leur décision».

Les tarifs de
l’électricité

Le Rassemblement a en outre commenté la décision du gouvernement de ne plus subventionner l’EDL et d’améliorer en contrepartie le recouvrement des factures d’électricité dans une tentative de combler le déficit de cet office autonome. Il s’est arrêté sur les explications données à ce sujet par l’Exécutif «qui a reconnu qu’une partie seulement de la population — le tiers dans le meilleur des cas — s’acquitte de son dû à l’EDL alors que le recouvrement des factures est impossible dans certaines régions». «En d’autres termes, cela signifie que si cette partie du peuple s’abstenait de régler le montant de ses factures, l’EDL ferait faillite», a indiqué le Rassemblement qui s’est en outre arrêté sur la décision d’assurer une protection aux percepteurs qui seront chargés de faire la tournée de toutes les régions libanaises. «Une telle décision ne peut que nous pousser à nous interroger sur la crédibilité des allégations du pouvoir au sujet du rétablissement de la sécurité dans toutes les régions libanaises, sans exception aucune».
Le Rassemblement a laissé entendre qu’il se fait peu d’illusions sur la réussite du projet d’amélioration du recouvrement des factures d’électricité. «En dépit des assurances auxquelles les pôles du pouvoir nous ont habitués dans ce genre de situation, nous ne pouvons que nous attendre à un relèvement des tarifs de l’électricité», a-t-il fait valoir. Il a déclaré s’attendre à la majoration de diverses taxes.
Le Rassemblement national a dénoncé le projet de nomination d’une partie des membres des conseils municipaux, qu’il a considéré comme étant antidémocratique. De manière générale, il a dénoncé le style qui caractérise, selon lui, la gestion des affaires publiques.Le Rassemblement a tenu lundi soir sa réunion hebdomadaire sous la présidence du chef du PNL, M. Dory...