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Actualités - CHRONOLOGIE

Reçu hier par le métropolite Audé Abou-Rizk : la situation sociale est devenue intenable

Le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Elias Audé, a reçu hier une délégation de la Confédération générale des travailleurs du Liban, conduite par le président de la centrale, M. Elias Abou-Rizk.
Au terme de cette rencontre, M. Abou-Rizk a déclaré avoir évoqué avec Mgr Audé les difficultés socio-économiques «sous lesquelles ploient les ouvriers, bien que le gouvernement ait promis d’améliorer leur situation sociale». Cependant, a-t-il poursuivi, depuis que la déclaration ministérielle a été faite jusqu’à ce jour, aucun progrès n’a été constaté sur le plan du règlement de ces difficultés, ni sur celui de la réactivation des organismes chargés des questions socio-économiques, tels que l’Office national de l’emploi, la Caisse nationale de sécurité sociale, le Conseil économique et social, le Conseil national des prix et le Conseil supérieur de l’économie nationale.
Répondant ensuite à une question concernant le point de vue du chef du gouvernement qui estime que l’augmentation des salaires et des prestations ne règle pas le problème, M. Abou-Rizk a indiqué qu’effectivement ce qui importe c’est la multiplication des opportunités d’emploi et la résorption de la vague de chômage. «Mais, devait-il ajouter, nous remarquons un débordement de la main-d’œuvre étrangère qui concurrence massivement la libanaise et l’importation d’ouvriers étrangers via l’octroi de permis délivrés par le ministère du Travail et la paralysie d’organismes, tels que celui de l’Office national de l’emploi (...)».

Où sont les
écoles officielles?

M. Abou-Rizk s’est par ailleurs demandé: «Où sont les écoles officielles qui, dans tous les pays du monde, ont la priorité sur les écoles privées? Actuellement, nous négligeons l’école officielle et construisons des aéroports, des palais et la cité sportive (...). Nous ne développons ni l’école officielle, ni l’Université libanaise qui épargnent aux citoyens les scolarités élevées, alors que les propriétaires des écoles privées décident l’augmentation des scolarités».
M. Abou-Rizk a encore dit, répondant à une autre question: «La paupérisation se répand et la classe moyenne se trouve écrasée (...). Tous les citoyens gémissent, alors que l’Etat leur impose de nouveaux taxes et impôts (...), tout en allégeant la fiscalité sur les sociétés immobilières et financières, ainsi que sur les capitalistes. C’est là une situation qui n’est plus tenable».
M. Abou-Rizk a conclu en soulignant que la centrale syndicale pourrait recourir aux grèves et manifestations.
Sur un autre plan, Mgr Audé a reçu une délégation conduite par l’ancien député Zouheir Obeidi, qui a évoqué avec lui la conjoncture socio-économique et condamné les personnes qui ont lancé des tracts critiquant ses prises de position.
Le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Elias Audé, a reçu hier une délégation de la Confédération générale des travailleurs du Liban, conduite par le président de la centrale, M. Elias Abou-Rizk.Au terme de cette rencontre, M. Abou-Rizk a déclaré avoir évoqué avec Mgr Audé les difficultés socio-économiques «sous lesquelles ploient les ouvriers, bien que le...