Il a été reconduit par l’ALS à la limite de la zone occupée par Israël et pris en charge par les autorités. Il n’a pas été informé des charges retenues contre lui et qui auraient motivé son arrestation et sa détention à la prison de Khiam, dans la bande frontalière occupée.
M. Nakad est un des responsables du Secours populaire libanais, une organisation caritative médicale proche du Parti Communiste libanais.
Son arrestation avait été dénoncée parAmnesty International, qui avait affirmé «craindre pour son intégrité physique, la torture étant pratiquée à la prison de Khiam».
Recours de détenus
libanais devant
la Cour suprême
israélienne
Par ailleurs, dix-huit Libanais placés en détention administrative par Israël ont réclamé hier une amélioration de leurs conditions de détention dans un recours à la Cour suprême d’Israël, a-t-on appris de source judiciaire israélienne citée par l’AFP.
Les dix-huit Libanais, enlevés par Israël au Liban, ont été mis en détention administrative par ordre du commandement militaire pour des périodes de six mois régulièrement renouvelées.
Ils ont fait appel à la Cour suprême après qu’un premier appel devant un tribunal eut été rejeté.
Ils ont été emmenés sous étroite surveillance devant la Cour à Jérusalem pour présenter leur recours.
Les débats se déroulent à huis clos. Aussi bien l’identité des dix-huit prisonniers, que leur lieu de détention n’ont pas été révélés. La justice a seulement autorisé la publication de l’appel.
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