Des efforts sont en cours pour une reprise des négociations de paix entre la Syrie et Israël, révèle-t-on de sources diplomatiques occidentales et arabes dans la capitale syrienne. Les chances d’une telle relance augmentent, ajoute-t-on, après la signature de l’accord sur Hébron. David Lévy a confirmé cette tendance, précisant que l’Etat hébreu utilisait plusieurs canaux pour reprendre langue avec Damas. Le ministre israélien des Affaires étrangères a fourni cette indication à l’issue d’une rencontre avec l’ambassadeur de Jordanie à Tel-Aviv Omar Rifaï.
Le président syrien Hafez el-Assad avait assuré mardi le président américain Bill Clinton, dans un message de vœux à l’occasion du début de son second mandat présidentiel, de sa volonté de «poursuivre le travail ensemble» pour la réalisation de la paix au Proche-Orient.
Aussi bien les Etats-Unis que l’Union européenne, dont un émissaire est attendu lundi à Damas, estiment que les circonstances sont désormais «plus favorables» à la reprise des négociations entre la Syrie et Israël.
David Lévy et son homologue syrien Farouk el-Chareh auraient récemment échangé des messages écrits par l’intermédiaire d’un pays européen — non mentionné — et pourraient se rencontrer dans le cadre de la prochaine conférence des ministres des Affaires étrangères des pays méditerranéens et du Maghreb prévue à Malte en avril, selon le quotidien israélien «Haaretz».
Cependant, souligne-t-on de sources diplomatiques à Damas, il y a un «important obstacle» à franchir pour déblayer le terrain à la reprise des négociations.
La Syrie et Israël posent en effet des conditions qui semblent inconciliables. Damas souhaite reprendre les négociations au point où elles avaient abouti avec l’ex-gouvernement travailliste israélien, alors que M. Netanyahu veut les reprendre «sans condition préalable».
A Damas, on accuse quasi quotidiennement Israël de se dérober à la restitution du plateau du Golan, conquis en 1967.
«Les dirigeants israéliens ont renoncé aux engagements pris par le précédent gouvernement israélien», écrit jeudi le quotidien «Al-Baas».
«Les propositions d’Israël sur une reprise des négociations sans condition et les moyens trompeurs dont il use ne leurrent pas la Syrie», avertit de son côté le journal «Techrine».
Mercredi, M. el-Chareh avait rejeté une proposition de son homologue israélien de renouer le dialogue sur la base des principes ayant présidé à la tenue en 1991 de la Conférence de Madrid, qui a lancé le processus de paix.
«Il n’est pas important que (les Israéliens) se disent prêts à reprendre les négociations dans le cadre de Madrid. Ils doivent plutôt dire qu’ils sont prêts à les poursuivre à partir du point où elles se sont arrêtées et de reconnaître les engagements déjà pris», a dit M. el-Chareh.
Le précédent gouvernement israélien avait accepté le principe d’un retrait du Golan, et les négociations syro-israéliennes avaient abordé la question des arrangements de sécurité à mettre en place à la frontière entre les deux pays.
L’ambassadeur de Syrie aux Etats-Unis, Walid Mouallem, a récemment déclaré à la presse que deux options étaient désormais possibles: «Une reprise des négociations en vue d’un accord définitif basé sur les principes de paix, ou le retour à l’état de conflit» entre la Syrie et Israël.
Signe d’une certaine désescalade — si la nouvelle venait à être confirmée — la Syrie, à en croire le «Haaretz», aurait récemment démobilisé des milliers de réservistes sous les drapeaux ces derniers mois à la suite de tensions avec Israël et la Turquie.
Le journal, qui cite de hauts responsables militaires israéliens, affirme que les effectifs syriens sont revenus à leur «niveau normal» et que l’armée syrienne ne se livre actuellement «à aucune activité inhabituelle».
Les militaires syriens ont achevé leurs manœuvres annuelles et ramené leurs unités blindées dans les camps où elles sont déployées en temps normal, selon «Haaretz».
L’armée israélienne poursuit malgré tout ses activités de surveillance notamment sur le plateau du Golan.
Le chef d’état-major adjoint, le général Matan Vilnaï, avait récemment affirmé que l’armée israélienne s’attendait à un regain de tension avec la Syrie et évoqué la possibilité d’une guerre entre les deux pays cette année.
Le président syrien Hafez el-Assad avait assuré mardi le président américain Bill Clinton, dans un message de vœux à l’occasion du début de son second mandat présidentiel, de sa volonté de «poursuivre le travail ensemble» pour la réalisation de la paix au Proche-Orient.
Aussi bien les Etats-Unis que l’Union européenne, dont un émissaire est attendu lundi à Damas, estiment que les circonstances sont désormais «plus favorables» à la reprise des négociations entre la Syrie et Israël.
David Lévy et son homologue syrien Farouk el-Chareh auraient récemment échangé des messages écrits par l’intermédiaire d’un pays européen — non mentionné — et pourraient se rencontrer dans le cadre de la prochaine conférence des ministres des Affaires étrangères des pays méditerranéens et du Maghreb prévue à Malte en avril, selon le quotidien israélien «Haaretz».
Cependant, souligne-t-on de sources diplomatiques à Damas, il y a un «important obstacle» à franchir pour déblayer le terrain à la reprise des négociations.
La Syrie et Israël posent en effet des conditions qui semblent inconciliables. Damas souhaite reprendre les négociations au point où elles avaient abouti avec l’ex-gouvernement travailliste israélien, alors que M. Netanyahu veut les reprendre «sans condition préalable».
A Damas, on accuse quasi quotidiennement Israël de se dérober à la restitution du plateau du Golan, conquis en 1967.
«Les dirigeants israéliens ont renoncé aux engagements pris par le précédent gouvernement israélien», écrit jeudi le quotidien «Al-Baas».
«Les propositions d’Israël sur une reprise des négociations sans condition et les moyens trompeurs dont il use ne leurrent pas la Syrie», avertit de son côté le journal «Techrine».
Mercredi, M. el-Chareh avait rejeté une proposition de son homologue israélien de renouer le dialogue sur la base des principes ayant présidé à la tenue en 1991 de la Conférence de Madrid, qui a lancé le processus de paix.
«Il n’est pas important que (les Israéliens) se disent prêts à reprendre les négociations dans le cadre de Madrid. Ils doivent plutôt dire qu’ils sont prêts à les poursuivre à partir du point où elles se sont arrêtées et de reconnaître les engagements déjà pris», a dit M. el-Chareh.
Le précédent gouvernement israélien avait accepté le principe d’un retrait du Golan, et les négociations syro-israéliennes avaient abordé la question des arrangements de sécurité à mettre en place à la frontière entre les deux pays.
L’ambassadeur de Syrie aux Etats-Unis, Walid Mouallem, a récemment déclaré à la presse que deux options étaient désormais possibles: «Une reprise des négociations en vue d’un accord définitif basé sur les principes de paix, ou le retour à l’état de conflit» entre la Syrie et Israël.
Signe d’une certaine désescalade — si la nouvelle venait à être confirmée — la Syrie, à en croire le «Haaretz», aurait récemment démobilisé des milliers de réservistes sous les drapeaux ces derniers mois à la suite de tensions avec Israël et la Turquie.
Le journal, qui cite de hauts responsables militaires israéliens, affirme que les effectifs syriens sont revenus à leur «niveau normal» et que l’armée syrienne ne se livre actuellement «à aucune activité inhabituelle».
Les militaires syriens ont achevé leurs manœuvres annuelles et ramené leurs unités blindées dans les camps où elles sont déployées en temps normal, selon «Haaretz».
L’armée israélienne poursuit malgré tout ses activités de surveillance notamment sur le plateau du Golan.
Le chef d’état-major adjoint, le général Matan Vilnaï, avait récemment affirmé que l’armée israélienne s’attendait à un regain de tension avec la Syrie et évoqué la possibilité d’une guerre entre les deux pays cette année.
Des efforts sont en cours pour une reprise des négociations de paix entre la Syrie et Israël, révèle-t-on de sources diplomatiques occidentales et arabes dans la capitale syrienne. Les chances d’une telle relance augmentent, ajoute-t-on, après la signature de l’accord sur Hébron. David Lévy a confirmé cette tendance, précisant que l’Etat hébreu utilisait plusieurs...
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