Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Hoss réclame une commission parlementaire d'enquête sur les accusations

L’ancien président du conseil, le Dr Sélim Hoss, a réclamé hier la formation d’une commission parlementaire pour enquêter sur les Les accusations lancées par les présidents, dans le cadre de leur conflit ouvert.Il a aussi demandé au parquet d’ouvrir également une enquête, d’autant que les thèmes évoqués sont graves et intéressent tous les citoyens.
Dans une déclaration faite hier, le Dr Hoss a commencé par applaudir à l’arrêt officiel de la guerre entre les présidents, «dans cette étape délicate pour toute la région, due notamment à l’entêtement de l’ennemi israélien qui ouvre de nouveau la scène moyen-orientale à toutes les éventualités.
L’ancien président du conseil a relevé toutefois le fait que la guerre des présidents leur a permis de laver leur linge sale en public et a montré au citoyen l’étendue de la corruption qui sévit au sein de la classe politique, notamment au plus haut niveau. «Se taire sur cette réalité, a ajouté le Dr Hoss, serait très nocif pour l’image du Liban à l’étranger et pour l’idée que les Libanais se font de leurs responsables et de leur Etat. Tout cela ne peut qu’avoir de graves répercussions sur la vie démocratique dans le pays et sur l’opération de réédification de l’Etat».
C’est pourquoi le Dr Hoss a réclamé hier la formation d’une commission d’enquête parlementaire pour étudier les accusations lancées par les uns et les autres tout comme il a demandé au parquet d’ouvrir à son tour sa propre enquête.

«La troïka servait
de couverture»

Car, pour l’ancien président du Conseil, lorsque l’un des trois présidents déclare ouvertement que «la troïka servait de couverture à des détournements de fonds et visait à mettre la main sur les institutions en les neutralisant» (c’est ce qu’avait déclaré le chef de l’Assemblée), alors qu’un autre (le chef de l’Etat) répond que «tout le monde a participé à ce qui s’est passé, se demandant qui construit les palais, confisque les terrains et s’approprie les biens d’autrui», cela mérite bien l’ouverture d’une enquête. «La page, a-t-il dit, ne peut être tournée aussi facilement et on ne peut pas dire oublions le passé. Si un simple citoyen est jugé pour une petite infraction, il serait naturel que les responsables soient à leur tour jugés d’autant que leurs infractions portent atteinte à l’image du Liban à l’étranger. Si les accusations sont oubliées sitôt après avoir été formulées, il faudra dire adieu à la loi et aux institutions, mais aussi à la démocratie et à l’Etat».
L’ancien président du conseil, le Dr Sélim Hoss, a réclamé hier la formation d’une commission parlementaire pour enquêter sur les Les accusations lancées par les présidents, dans le cadre de leur conflit ouvert.Il a aussi demandé au parquet d’ouvrir également une enquête, d’autant que les thèmes évoqués sont graves et intéressent tous les citoyens.Dans une...