Dans un communiqué publié hier, tout en reconnaissant le bien fondé de ces propos, M. Abi Nasr s’est toutefois demandé «pourquoi l’émigré d’origine libanaise n’a pas le droit d’obtenir la nationalité de ses pères et de ses ancêtres alors que la législation syrienne donne ce droit à ses émigrés?»
Et M. Abi Nasr de poursuivre dans ce cadre: «Pourquoi priver nos fils dans la diaspora de la nationalité libanaise alors qu’elle a été accordée à des centaines de milliers d’étrangers de manière tout à fait illégale? Pourquoi des demandes de naturalisation en provenance de différents consulats et ambassades sont-elles encore enfouies depuis le 20 septembre 1958 dans des sacs de jute auprès de la direction générale de l’état-civil? (...) Où sont les droits civiques de l’émigré libanais? Pourquoi n’a-t-il pas le droit de présenter sa candidature (aux élections) et de voter à l’instar des résidents?»
D’autre part, le secrétaire général de la Ligue maronite s’est demandé pourquoi «l’Etat libanais n’a jamais pensé ouvrir au moins une école publique dans un des pays de la diaspora pour apprendre à nos enfants la langue de leur mère-patrie?»
«Face à cette réalité, que pouvons-nous encore demander à nos émigrés, monsieur le président?» a ajouté M. Abi Nasr.
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