PARIS, 6 Janvier (AFP). — Le ministère français de la Défense a démenti lundi la présence de troupes françaises à Kisangani, dans le nord-est du Zaïre, comme l’a affirmé le jour même le chef de la rébellion zaïroise Laurent-Désiré Kabila.
«Il n’y a aucune troupe française au Zaïre, à l’exception de cinq gendarmes et d’un attaché militaire à l’ambassade de France à Kinshasa», a assuré un porte-parole du ministère.
Selon Laurent-Désiré Kabila, «un millier de soldats français» ainsi que des mercenaires sud-africains et angolais se trouvent actuellement à Kisangani, situé à 500 km à l’ouest de Goma, ville frontière avec le Rwanda, et dans laquelle le chef rebelle a installé son état-major.
Entre 3 et 4.000 soldats des Forces armées zaïroises (FAZ) et de la garde présidentielle (unité d’élite) se trouvent aussi, toujours selon lui, à Kisangani, en vue de la «contre-offensive foudroyante» annoncée la semaine dernière par les autorités de Kinshasa.
«On l’attend (la contre-offensive) de pied ferme, on va la briser. Ils ne peuvent que faire des incursions. Ils seront encerclés et anéantis», a assuré M. Kabila, qui a affirmé tout connaître du dispositif de l’armée zaïroise à Kisangani.
PARIS, 6 Janvier (AFP). — Le ministère français de la Défense a démenti lundi la présence de troupes françaises à Kisangani, dans le nord-est du Zaïre, comme l’a affirmé le jour même le chef de la rébellion zaïroise Laurent-Désiré Kabila.«Il n’y a aucune troupe française au Zaïre, à l’exception de cinq gendarmes et d’un attaché militaire à l’ambassade de France à...
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