LE CAIRE, 6 Janvier (AFP). — La Haute cour de sûreté de l’Etat du Caire a confirmé lundi la condamnation à mort de cinq islamistes accusés du meurtre en 1993 d’un haut responsable de la sécurité et de plusieurs autres personnes.
Dix-neuf autres accusés dans le même procès ont été condamnés à diverses peines de prison, dont cinq aux travaux forcés à perpétuité, tandis que sept autres ont été acquittés. Un 32e accusé avait été abattu par la police en août 96.
En juillet, le Parquet avait réclamé la peine de mort pour 15 des accusés et l’emprisonnement à vie pour 17 autres.
Le groupe, dont sept membres sont en fuite, était accusé du meurtre du général Mohammed Abdel Latif al-Chimi adjoint au chef de la sécurité dans la province d’Assiout (Haute-Egypte), ainsi que de son chauffeur, son garde du corps et cinq policiers dans une embuscade en 1993.
Les islamises avaient été arrêtés peu après et également accusés d’avoir tué le maire chrétien de Mutya près d’Assiout, Filtis Boutros, ainsi que d’avoir préparé des attentats contre diverses personnalités et responsables de la sécurité.
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