M. Lafon a tenu à faire cette mise au point à la suite de récentes informations dans la presse israélienne sur de prétendues «discussions secrètes» entre la France et Israël concernant le Liban-Sud.
«La France ne prend pas d’initiative sans en informer au préalable le Liban. J’ai confirmé au ministre (Boueiz) que dans ce domaine la position de la France n’avait pas varié d’un pouce», a déclaré M. Lafon.
«Un retrait négocié des troupes israéliennes (du Liban-Sud) ne peut se faire que dans le cadre d’un accord global», a poursuivi le diplomate français.
Le quotidien israélien «Haaretz» avait fait état de discussions secrètes entre la France et Israël en vue d’un règlement de la question du Liban-Sud.
Un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères avait démenti cette information le lendemain de sa parution.
«Toutes les idées et tous les plans qui filtrent dernièrement dans la presse israélienne n’ont pas de fondement», a déclaré M. Lafon.
A l’issue de son entrevue avec le chef de la diplomatie, M. Lafon a également estimé que le Liban-Sud connaissait «depuis deux semaines la situation la plus difficile depuis le cessez-le-feu du 26 avril 1996».
«Ces combats, a-t-il poursuivi, entrent dans le cadre de la résistance contre l’occupation israélienne au Liban-Sud», soulignant que les accords d’avril «reconnaissent la légitimité de la résistance tant que dure l’occupation» (israélienne).
Selon M. Lafon, le comité international de surveillance du cessez-le-feu prévu par les accords «a pour mission de faire en sorte que les combats ne débordent pas vers une déstabilisation du Liban».
Les plus commentés
Qui sont les ministres du gouvernement de Nawaf Salam ?
La famille d’un Libanais juif, enlevé en 1984, en appelle à Israël pour connaître son sort
Nawaf Salam fait le pari de la troisième voie