Répondant aux questions qui lui étaient posées lors d’un meeting oratoire hier dans le village de Kfarmechki, dans le caza de Rachaya, M. Dalloul a indiqué que «si les services de l’ordre avaient effectué des arrestations à la suite de l’attentat contre le bus qui transportait des Palestiniens à Aïn el-Remmaneh, la guerre au Liban aurait pu être évitée». Soulignant que la sécurité reste «au-dessus de tout», le ministre de la Défense a insisté sur la nécessité de ne pas perturber l’action des services de sécurité. Il devait mettre l’accent dans ce cadre sur les tentatives israéliennes de déstabiliser le pays. M. Dalloul a établi un lien entre l’attentat de Tabarja et celui de Damas, précisant que la charge qui avait été déposée dans le bus qui effectuait à titre exceptionnel la liaison Alep-Damas était supposée exploser au Liban parce que le véhicule effectuait normalement la liaison Alep-Beyrouth.
«Nous n’avons opprimé personne, a encore déclaré M. Dalloul. Au contraire, tout le monde (les personnes interpellées puis relâchées) affirme avoir été bien traité. Il n’est pas permis de ternir l’image des services de sécurité et de les accuser de pratiques miliciennes». Prié de commenter les propos du chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, qui avait exprimé le souhait que les responsables religieux ne se mêlent pas de politique, M. Dalloul a affirmé: «Nous ne voulons empêcher personne de se mêler de politique», tout en mettant en garde contre «les discours tonitruants et pompeux alors que le pays passe par une phase critique».
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