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Khaddam : l'attentat de Damas est un crime politique commis par Israël



Le vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam a qualifié hier l’attentat de Damas de «crime politique» commis par Israël et visant la politique syrienne au Proche-Orient. «Nous sommes convaincus qu’Israël est à l’origine de ce crime politique», a déclaré M. Khaddam qui s’exprimait sur Radio France Internationale (VOIR AUSSI P.7).
Cet attentat visait avant tout «la politique suivie par la Syrie dans le conflit arabo-israélien et au Proche-Orient», a-t-il ajouté.
Le vice-président syrien n’a pas voulu révéler de détails sur l’explosion de la bombe, qui s’est produite mardi dans un autobus à Damas, «tant que l’enquête se poursuit».
Israël «a déjà perpétré de tels actes au Liban et ailleurs, et un jour viendra où l’entière vérité sera publiée», a-t-il poursuivi.
L’attentat de Damas, qui a fait 13 tués et 40 blessés selon un dernier bilan, a été attribué par plusieurs responsables syriens au service israélien de renseignements (Mossad). Israël a démenti être impliqué dans cette affaire.

Les pourparlers de paix


M. Khaddam a affirmé que le «blocage» dans les pourparlers syro-israéliens, suspendus depuis onze mois, était dû non pas à une quelconque «intransigeance» syrienne mais au fait qu’Israël «a renoncé aux fondements du processus de paix tels que fixés à Madrid» en 1991.
Il a rejeté les demandes adressées par Israël à la Syrie qui maintient 35.000 soldats au Liban, de contenir le Hezbollah, soulignant que cette formation «jouit du respect et de l’appui» de Damas «qui ne reçoit des directives» de personne.
M. Khaddam a également souligné l’«excellence des relations syro-iraniennes» et exhorté la Turquie à «faire prévaloir ses relations avec le monde arabe sur celles avec Israël».
Il a enfin rendu hommage aux «initiatives du président français, Jacques Chirac, qui ont eu un effet positif dans la région et en Europe».
Le vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam a qualifié hier l’attentat de Damas de «crime politique» commis par Israël et visant la politique syrienne au Proche-Orient. «Nous sommes convaincus qu’Israël est à l’origine de ce crime politique», a déclaré M. Khaddam qui s’exprimait sur Radio France Internationale (VOIR AUSSI P.7). Cet attentat visait avant tout «la...