Vue prise depuis un drone montrant les dégâts causés par un missile iranien à Bat Yam, dans le centre d'Israël, le 15 juin 2025. Photo REUTERS/Chen Kalifa
Le bilan des échanges de frappes entre l'Iran et Israël continuent de grimper, alors que des salves de missiles visent coup sur coup les deux pays, au troisième jour d'un conflit sans précédent. Treize personnes ont été tuées dans différentes localités de l'Etat hébreu depuis vendredi, tandis qu'un média iranien évoque au moins 128 morts depuis l'attaque israélienne de grande ampleur de la nuit de jeudi à vendredi.
Voici les développements des dernières 24 heures.
Israël multiplie les frappes
Israël a frappé dimanche à travers l'Iran, visant la capitale Téhéran, la ville de Machhad à l'extrême nord-est du pays ainsi que « des dizaines » d'installations de missiles dans l'ouest.
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz avait ordonné à ses forces armées d'émettre des avis d'évacuation à « 'intention d« s habitants de Téhéran vivant près de sites de fabrication d'armement. Ces appels à évacuer des bâtiments ou quartiers sont régulièrement postés pour la population de Gaza, et, plus rarement depuis le cessez-le-feu, à celle du Liban-Sud et de la banlieue sud de Beyrouth.
Le systèmes de défense anti-aérienne de Téhéran et du sud-ouest de l'Iran ont ainsi été déclenchés dans la soirée de dimanche.
Au moins 128 personnes ont été tuées en Iran, vendredi et samedi, dont 40 femmes et de nombreux enfants, a rapporté le quotidien Etemad, citant le ministère de la Santé, ajoutant qu'environ 900 blessés ont été hospitalisés.
En outre, une nouvelle frappe israélienne dimanche sur un bâtiment résidentiel dans le centre de Téhéran a fait au moins cinq morts, selon la télévision d'Etat iranienne.
Explosion de voitures piégées
Cinq explosions de voitures piégées ont été rapportées à Téhéran il y a peu, selon l'agence de presse iranienne IRNA, qui accuse Israël d'être à l'origine de ces attentats.
Par ailleurs, l’agence Reuters indique que plusieurs scientifiques nucléaires iraniens ont été ciblés par ce type d’attaques parmi les 14 tués jusqu’ici par l’armée israélienne depuis vendredi, selon deux sources du Golfe
Tirs iraniens sur Israël
Simultanément, des médias iraniens ont annoncé de nouveaux tirs de « missiles des Gardiens de la Révolution vers les territoires occupés », en référence à Israël que Téhéran ne reconnaît pas.
Les sirènes israéliennes ont retenti une nouvelle fois dimanche soir et la population a été appelée à descendre dans les abris. L'armée a reconnu que plusieurs zones en Israël avaient été « touchées ».
Les attaques iraniennes ont fait dix morts et plus de 200 blessés en Israël depuis samedi soir, selon les secours et la police, 13 morts au total et 380 blessés depuis vendredi.
Menaces réciproques
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti que l'Iran paierait « un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils ». Et sur la chaîne américaine Fox News, il a annoncé que son armée avait « eu » le chef du renseignement iranien et son adjoint dans une frappe aérienne à Téhéran.
Auparavant, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi avait assuré devant des diplomates étrangers que « si l'agression (israélienne) cess(ait), notre riposte cessera(it) naturellement aussi ».
Les États-Unis impliqués ?
Téhéran a dit avoir « des preuves solides » d'un soutien des forces américaines aux attaques israéliennes contre le programme nucléaire iranien. Allié indéfectible d'Israël, le président américain Donald Trump a prévenu l'Iran que la première puissance militaire mondiale riposterait avec « toute sa force » si elle était attaquée. L'impétueux milliardaire républicain a toutefois réaffirmé que son pays « n'avait rien à voir » avec les opérations israéliennes, tout en disant « possible » qu'il s'implique dans le conflit.
M. Trump s'est aussi dit « ouvert » à ce que son homologue russe Vladimir Poutine, qu'il a eu au téléphone samedi, joue un rôle de médiateur entre Israël et l'Iran, allié de la Russie.
De leur côté, le président français Emmanuel Macron a plaidé pour un retour au calme « dans les prochaines heures » et le Turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'est entretenu avec Donald Trump, a appelé à « agir urgemment » pour éviter un embrasement de toute la région.
Négociations nucléaires « déraillées »
Le chef de la diplomatie iranienne a jugé « tout à fait clair que le régime israélien ne veut aucun accord sur la question nucléaire » et qu'il cherche à « faire dérailler les négociations » entre Téhéran et Washington dont un nouveau cycle était prévu dimanche à Oman.
« Nous sommes prêts à conclure tout accord visant à garantir que l'Iran ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires », a-t-il assuré tout en disant vouloir préserver les « droits nucléaires » de la République islamique chiite.
Arrestations d'espions présumés
La police iranienne a arrêté deux personnes soupçonnées d'avoir des liens avec le service de renseignement extérieur israélien (Mossad), selon l'agence de presse iranienne Tasnim, en citant la police.
Et la police israélienne a arrêté deux Israéliens, des « citoyens (...) juifs » soupçonnés d'avoir « exécuté des missions pour les Iraniens ces derniers jours », d'après un communiqué de la police et du Shin Bet, l'Agence de la sécurité intérieure.
Tirs des houthis
Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont indiqué avoir « mené une opération militaire visant des cibles stratégiques de l'ennemi israélien dans la région occupée de Yaffa (nom arabe de Jaffa, un quartier de Tel-Aviv) à l'aide d'un certain nombre de missiles balistiques hypersoniques Palestine 2».
Dans la nuit, l'armée israélienne avait tenté d'assassiner le chef d'état-major militaire des houthis, Mohammad al-Ghamari, mais son état n'était pas immédiatement connu.
L'espace aérien reste fermé en Israël
L'espace aérien israélien reste fermé dimanche, pour le troisième jour consécutif.
« L'espace aérien israélien reste fermé, l'aéroport Ben Gourion (près de Tel-Aviv) est toujours fermé aux arrivées et aux départs », a déclaré l'Autorité aéroportuaire israélienne.
Ce régime de faux dignitaires a prouvé sa capacité de nuire dans tous les pays de la région qu’ils ont réussi à infiltrer afin d’épargner à leur régime le moindre risque de se voir disloqué. Les voilà enfin face à leurs responsabilités. Ils devraient payer tout le sang des victimes innocentes tuées par leur régime diabolique à commencer par leurs propres compatriotes. Israël ne fait que ce que tout pays souverain aurait fait. Nous ne pouvons prendre La Défense de ceux qui ont détruit notre pays et anéanti son peuple depuis des décennies, en nous vendant leur résistance qui a raison de nous
11 h 01, le 16 juin 2025