
Des réfugiés syriens peu avant de monter dans le camion qui les ramène chez eux, en mai 2024. Photo d'illustration Mohammad Yassine/L'Orient-Le Jour
L’Office national du Litani a ordonné mardi l’évacuation de 34 camps de réfugiés syriens, installés de manière illégale sur les rives du fleuve. L’Office a émis ces avis d’expulsion aux responsables syriens (chawich, NDLR) des camps en question, fixant un délai de 15 jours pour l'évacuation, sous peine de mesures en justice. Ces 34 camps s'étendent sur plusieurs localités de la Békaa.
Dans les avis d'évacuation, l’Office a expliqué que ces avertissements font suite à « des inspections sur le terrain menée par la Direction générale des Forces de sécurité intérieure ». Il s'est avéré que les camps sont « établis dans le périmètre du domaine public fluvial » qui est une zone interdite, « construits en violation des règles établies (...) par les conditions de sécurité et de santé publiques », et que cela mène à la pollution des eaux dans le bassin inférieur du Litani.
L’Office a par ailleurs rappelé que les contrevenants à ces décisions s'exposent « à des poursuites judiciaires », voire une expulsion forcée des lieux « à leurs propres frais et (...) responsabilité ». L’Office a appelé les autorités concernées, dont le ministère de l’Intérieur, les municipalités, les mohafez et les FSI, a veiller à « l’application de la loi et la mise en oeuvre de la décision d’expulsion dans le délai imparti ».
Cette déclaration intervient dans le cadre du « suivi du dossier des empiètements sur le domaine public fluvial ». Mardi, l’Office avait déposé une plainte auprès du Parquet contre les propriétaires des 34 terrains qui accueillent ces camps.
Le Liban accueille depuis 2011, soit depuis le début de la guerre civile en Syrie, près de 1,5 millions de réfugiés syriens. Un très grand nombre d’entre eux se trouvent dans la Békaa ou au Liban-Nord, du fait de la proximité avec les frontières syriennes. Le changement de régime en Syrie, avec la chute de Bachar el-Assad en décembre 2024, laisse espérer un retour progressif de ces réfugiés chez eux. Une minorité d'entre eux a déjà entamé ce processus, alors que de nouveaux réfugiés syriens, notamment de la minorité alaouite, sont entrés clandestinement au Liban ces derniers mois, après une série d'exactions contre eux.
L’odeur des fleurs d’orangers et la sève des pins et du cèdre, la montagne, la cote, la mer, les fleuves , les poudres explosives ou aphrodisiaques ( notre spécialité de tout temps ) tout cela se VEND .Ces fameuses expressions : « L’argent n’a pas d’odeur » sont FAUSSES au Liban, MAIS comme certains aiment répéter ÇA c’est « EUX » nous on est AUTRE ?????????????
14 h 15, le 13 juin 2025