Près de la moitié des plus de 7 000 langues parlées sur la planète sont en danger d’extinction. L’arabe n’en fait pas partie... sauf peut-être au Canada. Des décennies d’immigration ont montré que ceux qui s’installent dans cet immense pays pourraient être les derniers de leur lignée à parler leur langue maternelle, et l’arabe ne fait pas exception. Mais la diaspora libanaise semble désormais aller à contre-courant.À Montréal, Marwan et Pascale Abi Najem ont ainsi choisi d’élever leurs enfants presque entièrement en arabe. « Je veux être à l’aise avec eux », explique Marwan. « Je veux pouvoir leur parler en arabe. » Au Liban, les grands-parents de Carl (5 ans) et Julia (4 ans) leur parlaient en français et leurs parents, qui ont fréquenté un lycée américain à Beyrouth, en anglais. Une fois installés au Canada, l’été précédant la dernière...
Près de la moitié des plus de 7 000 langues parlées sur la planète sont en danger d’extinction. L’arabe n’en fait pas partie... sauf peut-être au Canada. Des décennies d’immigration ont montré que ceux qui s’installent dans cet immense pays pourraient être les derniers de leur lignée à parler leur langue maternelle, et l’arabe ne fait pas exception. Mais la diaspora libanaise semble désormais aller à contre-courant.À Montréal, Marwan et Pascale Abi Najem ont ainsi choisi d’élever leurs enfants presque entièrement en arabe. « Je veux être à l’aise avec eux », explique Marwan. « Je veux pouvoir leur parler en arabe. » Au Liban, les grands-parents de Carl (5 ans) et Julia (4 ans) leur parlaient en français et leurs parents, qui ont fréquenté un lycée américain à Beyrouth, en anglais. Une fois...
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