Le Liban « ne cédera pas » aux pressions, lance Aoun alors que la banlieue sud de Beyrouth est pilonnée par Israël | En direct

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En attendant, vous pouvez lire le premier éclairage de notre journaliste Salah Hijazi :

👉 Frappes d'Israël sur la banlieue sud : un message musclé à plusieurs destinataires

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a condamné les attaques israéliennes, affirmant qu'elles « ne visent pas une communauté ou une région particulière, mais tout le Liban, ses habitants, ainsi que les Arabes et les musulmans dans leurs lieux et rites religieux les plus sacrés à la veille de la fête de l'Adha ».

« Notre destin, à chaque fête de l'Adha, est d’offrir des sacrifices pour défendre le Liban et sa souveraineté », a-t-il ajouté, assurant que « l’agression ne nous empêchera pas de célébrer nos fêtes ».

Un peu plus d’une heure après avoir lancé ses menaces, l’armée israélienne a mené une frappe à Aïn Cana, dans le caza de Nabatiyé.

Israël a assuré la Maison Blanche qu’il ne mènerait aucune attaque contre les installations nucléaires iraniennes, à moins que le président Donald Trump ne considère que les négociations avec Téhéran ont échoué, ont indiqué à Axios deux responsables israéliens bien informés du dossier.

Le média explique que l'administration Trump s’est récemment inquiétée de signes laissant penser qu’Israël se préparait à une frappe, en dépit des pourparlers en cours. Le président Trump a déclaré avoir mis en garde le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, contre toute action prématurée tant que les négociations sont en cours.

Le ministre libanais du Travail, Mohammad Haïdar, a dénoncé dans un communiqué « la nature criminelle de l’ennemi israélien et son agression continue contre le Liban ». Il a qualifié ces frappes de « violation caractérisée » du droit international humanitaire et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. M. Haïdar a dénoncé « un nouveau crime contre des civils innocents » ainsi qu’« une tentative délibérée de semer la terreur et de troubler la célébration de l’Adha ». Il a, dans ce cadre, exhorté la communauté internationale et les pays garants du cessez-le-feu à « assumer leurs responsabilités face à cette série d’agressions répétées » et à « prendre des mesures concrètes pour dissuader l’occupation israélienne ».

Le mufti jaafarite cheikh Ahmad Kabalan a fermement condamné les frappes israéliennes survenues « dans la nuit de l’Adha » dans la banlieue sud de Beyrouth, les qualifiant d’« extermination manifeste de la souveraineté nationale » et de « violation flagrante de la dignité de l’État, de son peuple et de l’ensemble de son entité ». Dans un communiqué, il a dénoncé une « malédiction sioniste et américaine » qui, selon lui, « frappe le centre de décision libanais et porte attequte à l’honneur de tout le pays ». « La réponse réside dans la solidarité nationale et la réaffirmation du choix de la résistance et de son projet souverain », a-t-il poursuivi, estimant qu’« il n’existe aucune garantie supérieure à celle de l’armée, de la résistance et de l’unité nationale ». Il a également critiqué le ministère libanais des Affaires étrangères, qu’il accuse d’être « noyé dans des penchants partisans », affirmant qu’« Israël est une tyrannie éternelle » et que « notre choix est la souveraineté du Liban ».

Washington a sanctionné jeudi quatre magistrates de la Cour pénale internationale (CPI), estimant que les procédures qu'elles ont engagées concernant des soldats américains ou l'exécutif israélien étaient "illégitimes" et "politisées".

"Nous n'avons pas pris cette décision à la légère. Cela reflète la menace sérieuse que représentent la politisation et l'abus de pouvoir de la CPI", affirme le ministère américain des Affaires étrangères dans un communiqué. 

Le premier ministre libanais Nawaf Salam a « condamné fermement les menaces et les attaques israéliennes répétées contre le Liban, en particulier la banlieue sud de Beyrouth ». Dans un message sur X, il a affirmé qu'elles « constituent une agression systématique et délibérée contre notre pays, sa sécurité, sa stabilité et son économie, notamment à la veille des fêtes et de la saison touristique. »

Fustigeant une « violation flagrante de la souveraineté du Liban et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies », il a appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités en dissuadant Israël de poursuivre ses attaques » et en l'obligeant à se retirer totalement du territoire libanais, où il occupe encore plusieurs positions frontalières.

Le Hamas s'est dit prêt à de nouvelles discussions pour une trêve dans la bande de Gaza. Le mouvement palestinien est prêt à entamer un nouveau cycle de discussions, « sérieuses » pour parvenir à un accord, a déclaré son négociateur en chef, Khalil Hayyé, dans un message vidéo diffusé dans la soirée.

Le président libanais, Joseph Aoun, a condamné « fermement l’agression israélienne » sur la banlieue sud de Beyrouth.

Dénonçant une « violation flagrante d’un accord international » de cessez-le-feu, conclu sous le parrainage de la France et des Etats-Unis, et des « principes élémentaires du droit et des résolutions humanitaires et onusiennes, à la veille d’une fête religieuse sacrée », ces frappes « constituent une preuve irréfutable du rejet, par l’agresseur, des exigences de la stabilité, d’un règlement et d’une paix juste dans la région ».

Selon lui il s'agit d'un « message que l’auteur de ces atrocités adresse aux États-Unis, à leurs politiques et à leurs initiatives avant tout, en passant par la boîte aux lettres de Beyrouth et le sang de ses innocents et de ses civils », affirmant que le Liban « ne cédera jamais » aux pressions.

Le bureau de la coordinatrice de l'ONU au Liban, Jeanine Hennis-Plaschaert, a dénoncé les frappes de cette nuit qui ont « ravivé la panique et la peur à la veille de la fête de l'Adha ». « Nous réitérons notre appel à l’arrêt de toute action susceptible de compromettre davantage l’accord de cessation des hostilités et la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité des Nations Unies », selon un communiqué publié sur Telegram. « Des mécanismes établis et des instruments diplomatiques sont à la disposition de toutes les parties pour traiter les différends ou les menaces, et prévenir toute escalade inutile et dangereuse », ajoute le texte.

Un avion de chasse israélien a bombardé, une fois de plus, la banlieue sud de Beyrouth.

Selon des informations provenant de différents médias libanais, l'armée libanaise et le commandant en chef Rodolphe Haykal ont tenté de dissuader l'armée israélienne de frapper la banlieue sud de Beyrouth en proposant d'inspecter les cites menacés, abritant des « sites de fabrication de drones » selon Israël. Toutefois, l'armée israélienne aurait refusé cette proposition. L'OLJ n'était pas immédiatement en mesure de confirmer cette information auprès de la troupe.

L'aviation israélienne a bombardé une nouvelle fois la banlieue sud de Beyrouth, deux détonations ont été entendues.

L'armée israélienne a lancé un nouvel appel à évacuer un bâtiment, cette fois au Liban-Sud, à Aïn Cana, dans le caza de Nabatiyé. Dans son message publié sur X, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne appelle les habitants à quitter un immeuble « situé à proximité d'installations » du Hezbollah.

Une nouvelle frappe a visé la banlieue sud de Beyrouth et a été entendue dans la capitale et ses environs. Un nouveau panache de fumée s'élève au-dessus de la zone visée.

Les frappes israéliennes menées jusqu'à présent ont visé des bâtiments menacés à proximité de la mosquée al-Qaëm, dans le quartier de Jamous-Hadeth, selon l'Ani.

L'armée israélienne a confirmé avoir « attaqué des objectifs terroristes de l'unité aérienne 127 du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth », selon un message de son porte-parole arabophone.

⚡ Après des ordres d'évacuation, l'armée israélienne commence ses frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, avec deux premiers bombardements, selon les personnes ayant entendu les détonations et les médias libanais. Une épaisse fumée noire s'est élevée au-dessus de la zone.

Huit frappes d'avertissement ont été menées jusqu'à présent par l'armée israélienne dans la périphérie des bâtiments menacés par l'armée israélienne à Bourj el-Brajné, Haret Hreik et Hadeth.

Selon notre correspondant dans le Sud, les appels reçus par plusieurs personnes dans le sud du Liban leur demandant d'évacuer leur maison concernaient des personnes ayant également un bien immobilier dans la banlieue sud de Beyrouth et qui étaient appelées à quitter les lieux avant les frappes annoncées par l'armée israélienne.

Sirènes à Jérusalem, l'armée israélienne indique avoir détecté un missile en provenance du Yémen

L'armée israélienne a tiré deux nouvelles frappes d'avertissement à partir de drones, en direction des bâtiments visés de la banlieue sud de Beyrouth. Les détonations de ces tirs ont été entendues dans la zone.

Selon notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah, des habitants de plusieurs villages de la région ont reçu des appels les appelant à évacuer les lieux avant de possibles frappes. De tels témoignages proviennent notamment de Harouf (caza de Nabatiyé) et Zrariyé (Saïda), où les personnes contactées ont quitté les lieux, sans qu'il ne soit immédiatement confirmé si les appels provenaient de l'armée israélienne.

Des drones israéliens ont mené des frappes d'avertissement sur la banlieue sud de Beyrouth. 

Le directeur du collège international de Burj, une école de la banlieue sud, a reçu un appel d'un numéro israélien, l'enjoignant de quitter les lieux et évacuer l'école, avant une frappe sur le bâtiment, selon des informations obtenues par L'OLJ.

Dans un nouveau message, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee a annoncé que les frappes viseront "des infrastructures souterraines utilisées pour la production de drones". Selon lui, l'unité aérienne 127 du Hezbollah utilise ces infrastructures pour produire "plusieurs milliers de drones avec le financement d'acteurs terroristes iraniens", dans le but de développer ces appareils "en vue de la prochaine guerre contre Israël".

Embouteillage dans la banlieue sud de Beyrouth après les avis d’evacuation israéliens. Photo fournie à L’OLJ.

Des drones israéliens survolent la banlieue sud de Beyrouth, tandis que des tirs nourris retentissent pour pousser les habitants à quitter les quartiers menacés. 

L’armée israélienne ordonne l’évacuation de plusieurs quartiers de la banlieue sud de Beyrouth

Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a diffusé une « alerte urgente » pour les personnes présentes dans la banlieue sud de Beyrouth, en particulier dans les quartiers suivants : Hadath, Haret Hreik, Bourj el-Barajné. Il a accompagné son message de cartes où l’on peut voir les bâtiments menacés par l’armée israélienne, désignés en rouge.

« Vous vous trouvez à proximité d’installations appartenant au parti terroriste Hezbollah », a-t-il écrit. « Pour votre sécurité et celle de vos familles, vous êtes obligés d’évacuer immédiatement ces bâtiments et de vous en éloigner d’au moins 300 mètres. »

À Hadath, deux bâtiments visés se trouvent entre l’école publique Dani et le collège Toulouse. Trois autres sont situés entre le village Kafaat et le lycée pilote de Beyrouth. À Haret Hreik, deux bâtiments ciblés se trouvent entre le lycée des Arts et le complexe Sayyed el-Chouhada. Un autre bâtiment, de l’autre côté du complexe, à Bourj el-Barajné, est également menacé.

Liban-Sud

Un drone israélien a largué une bombe sonore dans la localité de Talloussé (caza de Marjeyoun), dans la zone de Douaouir, à proximité de l’école publique. Aucun blessé n’a été signalé, selon notre correspondant dans le Sud.

Liban-Sud : L’armée libanaise découvre un appareil d’espionnage camouflé à Yaroun 

L’armée libanaise a découvert une nouvelle fois au Liban-Sud un appareil d'espionnage camouflé et équipé d’une caméra, dans les terres de la localité de Yaroun, a révélé un communiqué de la troupe sur X. Selon les images, cet engin retrouvé dans des remblais de terre ces derniers jours, érigés par l'armée israélienne, se trouve cette fois-ci à l'intérieur d’une grosse pierre.

« Le commandement de l’armée renouvelle son appel aux citoyens à s’éloigner des objets suspects, à ne pas les toucher et à les signaler au centre militaire le plus proche, afin de garantir leur sécurité. » précise le communiqué.

Par ailleurs, la troupe poursuit les travaux de retrait du remblai de terre et de comblement du fossé, laissé par l’armée israélienne hier soir dans dans la zone de Kouroum el-Mrah, à l'est de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), rapporte notre correspondant dans le Sud. Dans ce cadre, le président de la municipalité de Meis el-Jabal, Habib Qabalan, a mené une série de contacts avec les forces de l’ordre.

Accusé de fournir des armes à un groupe affilié à l’état islamique à Gaza, Netanyahu répond qu’ « Israël œuvre à vaincre le Hamas de diverses manières »

Un député israélien d'opposition et ancien ministre de la Défense Avigdor Lieberman a accusé jeudi le Premier ministre Benjamin Netanyahu de fournir des armes à un groupe salafiste actif dans la bande de Gaza et affilié à l’État islamique, dans un entretien accordé à la radio publique Kan Bet, rapporte le quotidien israélien Haaretz .

En réponse à ces accusations, le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé qu’« Israël œuvre à vaincre le Hamas de diverses manières, sur recommandation de tous les chefs de l’appareil sécuritaire », toujours selon le journal de gauche.

Des images satellites et des vidéos publiées en ligne ces dernières semaines montrent qu’une nouvelle milice palestinienne armée a étendu sa présence dans le sud de Gaza, opérant à l’intérieur d’une zone placée sous le contrôle direct de l'armée israélienne, révèle le Haaretz . Ce groupe serait dirigé par Yasser Abou Shabab, un habitant de Rafah issu d’une famille bédouine, connu localement pour ses activités criminelles et pour le pillage de l’aide humanitaire à la fin de l’année dernière.

Énergie, éducation, santé et agriculture : l'UE annonce une aide de 175 millions d'euros à la Syrie

La commissaire européenne pour la Méditerranée Dubravka Suica a annoncé un paquet d'aide de 175 millions d'euros à la Syrie, en le qualifiant jeudi de « un clair message » de soutien de l'UE, dans un entretien à l'AFP à Damas. La responsable européenne a précisé que cette aide - proposée aux responsables syriens la veille lors d'entretiens - concernait notamment les secteurs de l'énergie, de l'éducation, de la santé et de l'agriculture.

Plus d'informations ici.

Incursion terrestre et tirs d'artillerie à Wazzani

Des véhicules de l'armée israélienne ont pénétré en territoire libanais au niveau de vergers de Wazzani (Marjeyoun), et s'y sont temporairement déployés, selon les informations de notre correspondant. Des tirs d'artillerie ont en outre ciblé la périphérie du même village

Liban : réunion Hajjar-Lazaro

Le ministre libanais de l'Intérieur et des Municipalités, Ahmad Hajjar, a reçu dans son bureau à Beyrouth le commandant en chef de la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul), le général Aroldo Lázaro. Les deux hommes de la mission de la Finul au Liban et de « l'étroite coopération » entre la force onusienne et l'État libanais pour mettre en œuvre la résolution 1701 « dans son intégralité », selon l'Ani.

Le ministre Hajjar a également souligné « la volonté du Liban de maximiser la coopération, en particulier à ce stade », alors que l'Etat a étendu son autorité au sud du Litani avec le déploiement de milliers de soldats, dans une zone qui était auparavant majoritairement contrôlée par le Hezbollah.

Frappe israélienne de drone sur une voiture à Qalaouiyé, au Liban-Sud

Une camionnette a été ciblée par une frappe israélienne menée avec un drone à Qalaouiyé, près de l'école du village, selon les informations de notre correspondant, Mountasser Abdallah. Cette frappe a fait au moins une victime, dont l'état de santé n'était pas immédiatement connu.

Les corps de deux otages détenus par le Hamas ramenés en Israël lors d'une opération spéciale, annonce Netanyahu

Les corps de deux otages israélo-américains enlevés au kibboutz Nir Or lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 ont été ramenés en Israël au cours d'une opération spéciale, a annoncé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

« Au cours d'une opération spéciale du Shin Bet (l'agence de la sécurité intérieure, NDLR) et de l'armée dans la bande de Gaza, les corps de deux de nos otages détenus par l'organisation terroriste meurtrière Hamas ont été ramenés en Israël : Judy Weinstein-Haggai et Gad Haggai du kibboutz Nir Oz, que leur mémoire soit bénie », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Judy et Gad ont été assassinés le 7 octobre et enlevés vers la bande de Gaza », a-t-il ajouté.

Syrie : toutes les usines de captagon ont été saisies, selon le ministre de l'Intérieur

Le ministre syrien de l'Intérieur a annoncé hier que les autorités étaient parvenues à saisir au cours des derniers mois toutes les usines produisant du captagon dans le pays, un stimulant illégal de type amphétamine qui constituait la principale exportation du pouvoir précédent.

« Nous pouvons dire qu'il n'existe plus aucune usine produisant actuellement du captagon en Syrie », annoncé Anas Khattab. Il a précisé que la plupart de ces usines, qui se comptaient par dizaines, étaient « situées principalement dans la région rurale de Damas et en grand nombre à la frontière libanaise, ainsi que dans la région côtière... pour la plupart dans les zones contrôlées par la 4e division auparavant » dirigée par Maher el-Assad, le frère de l'ancien président renversé Bachar el-Assad.

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Syrie : le chef de l'AIEA à Damas pour discuter du nucléaire

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a discuté hier avec les dirigeants syriens de « la possibilité de développer l'énergie nucléaire », lors de sa première visite à Damas depuis la chute de Bachar el-Assad. M Grossi, qui a rencontré le président Ahmad el-Chareh et le ministre des Affaires étrangères Assaad el-Chaibani, a « salué le courage (de M. Chareh) et sa coopération en toute transparence pour clore un chapitre du passé syrien », dans un message sur X.

L'AIEA et la Syrie vont également « commencer à explorer la possibilité d'une énergie nucléaire en Syrie », a-t-il ajouté. « Notre coopération est essentielle pour résoudre les questions en suspens et se concentrer sur l'aide indispensable que l'AIEA peut apporter à la Syrie dans les domaines de la santé et de l'agriculture », a-t-il mis en avant.

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Syrie et Irak : Washington annonce la détention d'un « chef » de l'EI

Les États-Unis ont annoncé hier mercredi la détention d'un « chef » de l'État islamique (EI) au cours d'opérations menées fin mai en Irak et en Syrie, dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe jihadiste.

L'armée américaine a soutenu six opérations, cinq en Irak et une en Syrie, qui ont abouti à la mort de deux jihadistes et à la détention de deux personnes, « dont un chef de l'EI » en Irak, a déclaré, sans préciser l'identité de ce dernier, le Centcom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient. Ces opérations ont été respectivement menées par les partenaires des États-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes et l'armée irakienne, a-t-il ajouté sur X.

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Gaza : les secours font état d'au moins 10 morts dans des frappes israéliennes

La Défense civile de la bande de Gaza a fait état de la mort d'au moins dix personnes dans des frappes israéliennes sur plusieurs endroits du territoire palestinien. Le porte-parole de cet organisme de secouristes, Mahmoud Bassal, a parlé de « 10 martyrs jusqu'à présent, résultat des frappes israéliennes » depuis minuit. Une maison dans un quartier sud-est de la ville de Gaza, dans le nord du territoire, une zone accueillant des personnes déplacées à Khan Younès, dans le sud, et une maison à Deir el-Balah, dans le centre, ont été visées par les frappes, a-t-il précisé à l'AFP.

Contactée par l'AFP pour commenter cette déclaration, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.

L’armée libanaise, en coordination avec la Finul, procède au retrait de plusieurs remblais de terre et à la réouverture de routes dans les abords de la localité de Adaïssé (caza de Marjeyoun), jeudi 29 mai 2025. Photo publiée sur le compte X de l’arm

Alors que ces dix derniers jours, l’armée israélienne a mené à plusieurs reprises des incursions terrestres sur certaines zones frontalières, notamment du stratégique caza de Marjeyoun où elle occupe par ailleurs encore deux positions, elle laisse souvent derrière lui des remblais de terre, que l’armée libanaise enlève par la suite pour rouvrir les routes.

Quels sont les objectifs de ces opérations ? Nemtalla Eddé a fait le point avec plusieurs experts ici.

Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct de la situation au Moyen-Orient, en particulier à Gaza, et au Liban-Sud, qui continue d'être bombardé malgré plus de six mois d'un cessez-le-feu instable.

Nous couvrirons également la situation au Yémen, ainsi qu'en Cisjordanie occupée et en Syrie.

L'armée israélienne détruit des oliveraies au Liban-Sud

Vers 23h30 mercredi soir, une force d'infanterie israélienne est entrée en territoire libanais dans la zone de Kouroum el-Mrah, à l'est de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), a effectué des recherches près de la clôture de fil barbelé et s'est ensuite retirée de la zone, selon des informations de sources locales à notre correspondant Mountasser Abdallah.

Puis, vers 23h50, une autre patrouille israélienne avec deux bulldozers et deux véhicules a franchi la barrière technique dans la zone de Kouroum el-Charaki, également à l'est de Meis el-Jabal, et t a détruit des oliveraies au bulldozer et a construit une grande tranchée et un monticule de terre. L'armée libanaise s'est déployée sur place. Elle devrait, selon des sources sécuritaires, prochainement remblayer les travaux réalisés par l'armée israélienne.