Rechercher
Rechercher

Économie - Éclairage

Souhaid à la manœuvre pour verrouiller la future autorité bancaire

Le gouverneur a présenté cette semaine à la sous-commission parlementaire un contre-projet prévoyant la création d’une autorité ad hoc au sein même de la BDL. 

Souhaid à la manœuvre pour verrouiller la future autorité bancaire

Illustration L’Orient-Le Jour

Qui doit siéger au sein de l’Autorité bancaire supérieure (ABS), appelée à piloter la restructuration d’un secteur exsangue, illiquide et insolvable ? Telle est, depuis plusieurs semaines, la question au cœur du bras de fer institutionnel qui se joue encore dans le dossier de la résolution bancaire. D’un côté, la Banque du Liban entend conserver le contrôle total du processus. De l’autre, le gouvernement tente, non sans mal – voire avec une certaine maladresse sur certains points encore jugés problématiques par le FMI –, d’instaurer une instance plus équilibrée, capable de rompre avec la domination historique de la BDL, accusée d’être l’épicentre de la crise. Mais cette volonté de réforme s’est rapidement heurtée à l’intransigeance de Karim Souhaid, qui s’oppose fermement à l’article 5 du projet de loi qui définit la composition de...
Qui doit siéger au sein de l’Autorité bancaire supérieure (ABS), appelée à piloter la restructuration d’un secteur exsangue, illiquide et insolvable ? Telle est, depuis plusieurs semaines, la question au cœur du bras de fer institutionnel qui se joue encore dans le dossier de la résolution bancaire. D’un côté, la Banque du Liban entend conserver le contrôle total du processus. De l’autre, le gouvernement tente, non sans mal – voire avec une certaine maladresse sur certains points encore jugés problématiques par le FMI –, d’instaurer une instance plus équilibrée, capable de rompre avec la domination historique de la BDL, accusée d’être l’épicentre de la crise. Mais cette volonté de réforme s’est rapidement heurtée à l’intransigeance de Karim Souhaid, qui s’oppose fermement à l’article 5 du...
commentaires (8)

Il ne faut pas répéter la même erreur que par le passé en octroyant au gouverneur de la BDL une toute puissance qui deviendrait vite incontrôlable et dangereuse pour notre pays. L’Etat doit toujours avoir le contrôle de cette institution comme dans tous les pays souverains et démocratiques.

Sissi zayyat

10 h 17, le 31 mai 2025

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • Il ne faut pas répéter la même erreur que par le passé en octroyant au gouverneur de la BDL une toute puissance qui deviendrait vite incontrôlable et dangereuse pour notre pays. L’Etat doit toujours avoir le contrôle de cette institution comme dans tous les pays souverains et démocratiques.

    Sissi zayyat

    10 h 17, le 31 mai 2025

  • La politique de M. Souhaid est limipide : La BDL est pleinement responsable du vol de l'epargne des Libanais. La BDL doit continuer a controler l'ensemble du soi-disant processus de reforme. Bref, comme le dit l'adage : "Hamiha haramiha" حاميها حراميها. Ne vous trompez pas M.Souhaid, les Libanais ne sont pas dupes. Cessez de defendre ces gibiers de potence.

    Michel Trad

    17 h 24, le 30 mai 2025

  • Je note que le patron de la BDL avait déclaré qu’il ne prendrait pas d’initiative mais se contenterait de donner des conseils. Mais le voilà en plein lobbying parlementaire pour faire passer son projet. Le PR l’avait-il auditionné avant de lui confier la boutique? Comprenne qui pourra.

    Marionet

    11 h 24, le 30 mai 2025

  • Difficile de comprendre l’enjeu et les conséquences, sinon que ça retarde d’autant la restructuration bancaire. Le patron de la BDL cherche à garder la main, soit, mais qui contrôlerait ses initiatives s’il y parvenait? Et on ne va pas créer en cascades des organismes qui se contrôlent les uns les autres.

    Marionet

    11 h 21, le 30 mai 2025

  • Combien d’actionnaires de banques peut on compter dans ce bloc parlementaire. Il y comme un conflit d’intérêt dans ce que suggère M. Souhaid non?

    Sissi zayyat

    10 h 13, le 30 mai 2025

  • comprenne qui pourra.... lorsqu'a l'avenir des tiraillement feront surface : qui di vrai qui ne le dit pas ?

    L’acidulé

    09 h 23, le 30 mai 2025

  • Dans tout pays qui se respecte, la Banque Centrale est indépendante du pouvoir exécutif. C’est justement à cause de la dépendance passée de la BDL à l’Etat libanais que nous sommes là où nous sommes. S’il vous plaît l’OLJ, informez vos lecteurs.

    Mago1

    03 h 28, le 30 mai 2025

  • Donc le débiteur principal et défaillant exige l'exclusivité de la restructuration ?

    M.E

    00 h 17, le 30 mai 2025

Retour en haut