
Illustration L’Orient-Le Jour
Le gouverneur a présenté cette semaine à la sous-commission parlementaire un contre-projet prévoyant la création d’une autorité ad hoc au sein même de la BDL.
OLJ / Par Mounir YOUNES, le 30 mai 2025 à 00h00
Illustration L’Orient-Le Jour
Il ne faut pas répéter la même erreur que par le passé en octroyant au gouverneur de la BDL une toute puissance qui deviendrait vite incontrôlable et dangereuse pour notre pays. L’Etat doit toujours avoir le contrôle de cette institution comme dans tous les pays souverains et démocratiques.
La politique de M. Souhaid est limipide : La BDL est pleinement responsable du vol de l'epargne des Libanais. La BDL doit continuer a controler l'ensemble du soi-disant processus de reforme. Bref, comme le dit l'adage : "Hamiha haramiha" حاميها حراميها. Ne vous trompez pas M.Souhaid, les Libanais ne sont pas dupes. Cessez de defendre ces gibiers de potence.
Je note que le patron de la BDL avait déclaré qu’il ne prendrait pas d’initiative mais se contenterait de donner des conseils. Mais le voilà en plein lobbying parlementaire pour faire passer son projet. Le PR l’avait-il auditionné avant de lui confier la boutique? Comprenne qui pourra.
Difficile de comprendre l’enjeu et les conséquences, sinon que ça retarde d’autant la restructuration bancaire. Le patron de la BDL cherche à garder la main, soit, mais qui contrôlerait ses initiatives s’il y parvenait? Et on ne va pas créer en cascades des organismes qui se contrôlent les uns les autres.
Combien d’actionnaires de banques peut on compter dans ce bloc parlementaire. Il y comme un conflit d’intérêt dans ce que suggère M. Souhaid non?
comprenne qui pourra.... lorsqu'a l'avenir des tiraillement feront surface : qui di vrai qui ne le dit pas ?
Dans tout pays qui se respecte, la Banque Centrale est indépendante du pouvoir exécutif. C’est justement à cause de la dépendance passée de la BDL à l’Etat libanais que nous sommes là où nous sommes. S’il vous plaît l’OLJ, informez vos lecteurs.
Donc le débiteur principal et défaillant exige l'exclusivité de la restructuration ?
Il ne faut pas répéter la même erreur que par le passé en octroyant au gouverneur de la BDL une toute puissance qui deviendrait vite incontrôlable et dangereuse pour notre pays. L’Etat doit toujours avoir le contrôle de cette institution comme dans tous les pays souverains et démocratiques.
10 h 17, le 31 mai 2025