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Économie - Commentaire

Et si la paix avec Israël devenait une condition de la relance économique ?

Les propos de Morgan Ortagus sur la possibilité pour le Liban de « se passer du FMI » ont été accueillis avec beaucoup d'enthousiasme par les milieux bancaires. 

Et si la paix avec Israël devenait une condition de la relance économique ?

Vue sur les rochers de Rosh Hanikra, à la frontière entre Israël et le Liban, le 27 octobre 2022. Photo Jack Guez/AFP

L’idée d’une paix entre le Liban et Israël refait aujourd’hui surface, posée désormais sur la table comme une hypothèse tangible – et, pour certains, même souhaitable. Lors du Forum économique du Qatar, Morgan Ortagus, sous-émissaire américaine pour le Moyen-Orient, a ouvert une brèche inattendue : « Le FMI n’est pas l’unique voie pour le Liban. J’ai une vision ambitieuse qui permettrait au pays d’attirer les capitaux des investisseurs internationaux, d’éviter l’endettement supplémentaire et, peut-être, de se passer du Fonds monétaire international. » À Beyrouth, cette déclaration a été perçue comme un signal fort, voire un message codé. D’autant qu’elle intervient juste après une autre déclaration de la représentante américaine qui appelait le Liban à « apprendre du président syrien Ahmad el-Chareh », qui a compris « que la voie que...
L’idée d’une paix entre le Liban et Israël refait aujourd’hui surface, posée désormais sur la table comme une hypothèse tangible – et, pour certains, même souhaitable. Lors du Forum économique du Qatar, Morgan Ortagus, sous-émissaire américaine pour le Moyen-Orient, a ouvert une brèche inattendue : « Le FMI n’est pas l’unique voie pour le Liban. J’ai une vision ambitieuse qui permettrait au pays d’attirer les capitaux des investisseurs internationaux, d’éviter l’endettement supplémentaire et, peut-être, de se passer du Fonds monétaire international. » À Beyrouth, cette déclaration a été perçue comme un signal fort, voire un message codé. D’autant qu’elle intervient juste après une autre déclaration de la représentante américaine qui appelait le Liban à « apprendre du président syrien...
commentaires (19)

Tout à fait d'accord avec cet ordre de priorités pour sortir le Liban de l'impasse : En finir avec l'État dans l'État — désarmer le Hezbollah. Restituer l’argent volé aux déposants honnêtes et restaurer la confiance dans le système bancaire. Faire la paix,

Rhéa m

14 h 24, le 27 mai 2025

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Commentaires (19)

  • Tout à fait d'accord avec cet ordre de priorités pour sortir le Liban de l'impasse : En finir avec l'État dans l'État — désarmer le Hezbollah. Restituer l’argent volé aux déposants honnêtes et restaurer la confiance dans le système bancaire. Faire la paix,

    Rhéa m

    14 h 24, le 27 mai 2025

  • Il faut un nouveau départ dans les trois secteurs à la fois : politique, économie ET société. Je plaide depuis des années pour l'intégration du Liban dans l'UE (en tant que partie de Mare Nostrum et avec son histoire, après que Zeus ait déposé l'Europe sur la plage de Tyr, c'est plus que légitime), et en tant qu'État avec un statut spécial, pour assurer son indépendance et le développer économiquement comme Hong Kong.

    ELIAS, Bernhard / ELIAS CONSULTING

    15 h 59, le 25 mai 2025

  • La société dans son ensemble vit dans une relation toxique avec elle-même et ses semblables, parce que l'on s'est résigné depuis maintenant deux générations à ce que "l'on ne puisse rien faire", parce qu'il existe des forces supérieures. Malgré les nombreuses possibilités offertes par ce pays, les universités, les négociateurs honnêtes de l'étranger - les Etats-Unis, la Turquie et le KSA n'en font définitivement pas partie -, il n'y aura pas de véritable nouveau départ.

    ELIAS, Bernhard / ELIAS CONSULTING

    15 h 58, le 25 mai 2025

  • Rendre le Hezbollah responsable de tout, c'est ridicule ! Qui a vendu Downtown Beyrouth et d'autres parties du pays aux Saoudiens, à quel point les factions chrétiennes se sont comportées honorablement et dans l'intérêt d'un Liban moderne, libéral et décent depuis les années 1970 - avec le même personnel jusqu'à aujourd'hui. Tant que ces structures ne seront pas brisées (le traité de Taef de 1989 en fait partie), tout cela n'aura qu'une valeur à court terme.

    ELIAS, Bernhard / ELIAS CONSULTING

    15 h 56, le 25 mai 2025

  • Balayez le Hezbollah définitivement, remboursez les déposants libanais afin de regagner la confiance économique et faites la paix, enfin dans cet ordre. Nous n’avons rien à perdre à concrétiser une paix basée sur le respect mutuel et il nous tarde de rouvrir les frontières afin de visiter la Galilée ainsi que nos lieux saints et enfin comparer nos falafels bien que les nôtres soient bien mieux.

    Wow

    16 h 16, le 23 mai 2025

  • Il est temps non seulement de désarmer les milices illégales mais d'interdire tout parti a idéologie contraire a l'esprit de notre constitution.

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    08 h 56, le 23 mai 2025

  • Le Liban lui est démocratique. La majorité de sa population n’attend que la paix pour vivre et prospérer. L’expérience de 1982 fut réussie car dès l’entrée des troupes Israéliennes, des Libanais de TOUS bords se sont rués vers Israël et ont établi des liens commerciaux vite fait. Le Liban comme Israël ont des relations internationales importantes et peuvent facilement bâtir des accords intéressants pour les deux parties. Le problème est que si cela se fait, le succès ne permettra plus aux extrémistes de se développer et leur espoir pour le califat ou le Fakih va s’évaporer pour l’éternité.

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    08 h 55, le 23 mai 2025

  • Autre que l’impérialisme islamiste ambiant chez les dirigeants Sunnites et Chiites rien n’empêche le Liban de faire la paix avec Israël. On ne peut comparer les accords de paix avec la Jordanie et l'Egypte : -La population Jordanienne est en majorité Palestinienne. La paix n'est que façade le temps qu'ils renversent le royaume. Dieu merci pour le peuple Jordanien leur Roi est conscient du danger et agit. -En Egypte les frères musulmans, aussi persécutés qu'ils soient, ont une présence qui empêche toute normalisation. De plus les deux régimes sont dictatoriaux et ne peuvent lâcher du lest.

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    08 h 55, le 23 mai 2025

  • Le Liban Suisse du P.O. n'a jamais eu de vrai que le recel par la suisse des fortunes des Nazis ET le recel par le Liban de tout l'argent sale dont les fortunes des dirigeants arabes gagnées à la sueur de leur front (vous avez compris, volées à leurs peuples). Dans les deux cas, Merci le secret bancaire.

    cury luc

    01 h 14, le 23 mai 2025

  • Pourquoi quelque chose qui va nous bénéficier est vu comme un compromis. Le Liban à tout à gagner. à faire la paix Nous n’avons pas de territoire occupés et nous ne sommes pas des fanatiques religieux ou des anti juifs de base. S’il ne s’agit que des fermes que la Syrie les valide et Israël les offrira contre une traite On ne nous demande que ce qui est bien pour nous a savoir que notre armée stabilise nos frontières . Il y en a qui sont dans le déni ou allergiques au mot Isratël, ceux-là même n’hésitent pas à manger dans des mains qui sont beaucoup plus cruelles. Laissons les ruminer.

    Liban Libre

    00 h 22, le 23 mai 2025

  • Quel enthousiasme faire la paix avec les voisins du Sud ! si sanguinaire !!

    JEAN PALVADEAU

    22 h 30, le 22 mai 2025

  • Nos crapules bancaires, Antoun Sehnaoui en tete, veulent s'accrocher a n'importe quel programme qui les absoudrai de toute responsabilite. Mais, ni la petite-mere Ortagus, ni le megalo Trump, ne pourront leur donner les milliards dilapides par leur soins. Les Libanais n'ont pas entendu depuis 6 ans un seul banquier, pas un seul, s'excuser pour le pillage en regle des depots. Au contraire, ce n'est que auto-justifications, arrogance et irresponsabilite qui caracterisent la profession. Comportements mafieux....

    Michel Trad

    20 h 49, le 22 mai 2025

  • A quoi joue Mme Ortagus? Alors que les déposants commençaient à croire à un début de solution, cette dame sème la zizanie en se mêlant de ce qui ne la regarde pas. On est passés sous mandat US mais sans plan Marshall.

    Marionet

    19 h 44, le 22 mai 2025

  • QUAND C,EST DIT QU,IL FAUT EMBRASSER LE PIEGE DIT *ABRAHAM* AVANT TOUT... =TOUT EST DIT !

    LA LIBRE EXPRESSION : LA PATRIE EST EN PERIL

    17 h 52, le 22 mai 2025

  • Aucun investisseur ne mettra un sou dans le pays tant que Hezballah est lá. Il a été á l'origine du tarissement des flux et du déficit de l'Etat. Ne l'oublions pas le clientélisme Amal/Hezballah a été plus important que celui des autres partis. Ils ont fait au Liban comme ils font avec les pays africains. Si les autres pays font la paix, que fera le Liban pour attirer les investisseurs: On vendra des Keffieh usagés impregnés de la sueur des militants? Ou des videos des 100000 fusées? Cuba a choisi le militantisme anti occident. Oú est Cuba aujourd'hui? La population y meurt de faim.

    Moi

    17 h 15, le 22 mai 2025

  • Antoun Sehanoui... Ces 2 mots à eux seuls enlèvent toute crédibilité a cette option

    Emile

    17 h 02, le 22 mai 2025

  • Notre Mafia du chaos c'est preferable a la Mafia de la « PAIX » la Mafia des MAFIAS . NON a ce chantage .

    aliosha

    15 h 26, le 22 mai 2025

  • La Paix c’est c que reclame les investisseurs Peut on reellement penser qu’un investisseur puisse mettre un centime au Liban avec cette situation chaotique

    Joseph Fakhr

    15 h 23, le 22 mai 2025

  • De grâce, arrêtons avec cette fable du Liban "Suisse du Moyen-Orient". La prospérité suisse s'accompagne d'un vaste système de redistribution des richesses à toute la société via un ensemble de dispositifs institutionnels qui fondent le Welfare state. Rien de tel n'a jamais existé au Liban et donc en l'absence de mécanismes de redistribution institutionnels, c'est la corruption généralisée et systémique sur des bases confessionnelles qui a fait et fait office de mode de redistribution. Tout le reste, c'est du vent!

    otayek rene

    15 h 18, le 22 mai 2025

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