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Économie - Crise financière

« Chacun devra payer sa part... » lance Souhaid au lobby bancaire

Lors d’une rencontre à l’ABL, le gouverneur de la BDL a détaillé un peu plus sa vision du règlement global de la crise financière.

« Chacun devra payer sa part... » lance Souhaid au lobby bancaire

Illustration L'Orient-Le Jour.

Lors d’une réunion à huis clos tenue en début de semaine avec les représentants de l’Association des banques du Liban, le nouveau gouverneur de la banque centrale (Banque du Liban, BDL), Karim Souhaid, est revenu sur sa lecture de la crise financière qui paralyse le pays depuis 2019. Avec un message fort et sans ambiguïté : « Chacun devra payer sa part – l’État, la Banque du Liban et les banques », a ainsi déclaré cette figure-clé de la restructuration du secteur, souvent présentée comme proche des positions du lobby bancaire – ce dont M. Souhaid se défend. Lors de précédentes interventions, en commission parlementaire notamment, il avait repris l’argumentaire de la BDL selon lequel la crise est d’ordre « systémique » et appelle à une réponse législative exceptionnelle. Il récuse cependant l’idée selon laquelle cela exonérerait les...
Lors d’une réunion à huis clos tenue en début de semaine avec les représentants de l’Association des banques du Liban, le nouveau gouverneur de la banque centrale (Banque du Liban, BDL), Karim Souhaid, est revenu sur sa lecture de la crise financière qui paralyse le pays depuis 2019. Avec un message fort et sans ambiguïté : « Chacun devra payer sa part – l’État, la Banque du Liban et les banques », a ainsi déclaré cette figure-clé de la restructuration du secteur, souvent présentée comme proche des positions du lobby bancaire – ce dont M. Souhaid se défend. Lors de précédentes interventions, en commission parlementaire notamment, il avait repris l’argumentaire de la BDL selon lequel la crise est d’ordre « systémique » et appelle à une réponse législative exceptionnelle. Il récuse cependant l’idée...
commentaires (10)

L’Etat doit repayer la BDL qui doit repayer les banques qui doivent repayer les déposants. Tout le reste est du bavardage.

Mago1

04 h 02, le 23 mai 2025

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Commentaires (10)

  • L’Etat doit repayer la BDL qui doit repayer les banques qui doivent repayer les déposants. Tout le reste est du bavardage.

    Mago1

    04 h 02, le 23 mai 2025

  • Que tous ceux qui ont volé le système rendent l’argent à ceux qui ont travaillé dur, fait des économies, et aspiré à vivre dignement et aisément ! Voici l’argent qui doit être restitué : - L’argent transféré hors du Liban entre 2019 et aujourd’hui. - L’argent de ceux qui ont profité de la crise pour rembourser leurs dettes à une valeur bien inférieure à leur valeur réelle. - L’argent de ceux qui se sont enrichis en profitant des mécanismes liés aux chèques bancaires, au taux de change et aux opérations d’arbitrage.

    Rhéa m

    13 h 52, le 22 mai 2025

  • Et avant d'appliquer de telles mesures, il faudrait lever le voile sur tous les transferts á l'etranger et les retraits durant la crise. Si ce sont des banques qui ont fait fuir á leur profit l'argent des deposants,, serait il juste de leur faire un cadeau de plus? Le cartel des banques cherche á tous prix á se recapitaliser avec l'argent des clients, sans mettre la main á la poche

    Moi

    13 h 50, le 22 mai 2025

  • Le remboursement des prêts en lolars etait une juste compensation des deposants également emprunteurs dont l'argent etait bloqué dans le secteur bancaire par le cartel des banques. Si Karim Souaid desire instaurer la rétroactivité de l'ajustement sur les remboursements de prêts, il devrait appliquer la même rétroactivité sur les dépôts : Le cartel des banques devrait payer aujourd'hui en fresh tous ceux qui ont essayé de retirer leurs dépôts en lolars durant la crise.

    Moi

    13 h 44, le 22 mai 2025

  • la toute premiere ecole de droit au monde fut etablie a BEYRITUS . depuis lors les lois ont ete foulées aux pieds dans ce merveilleux pays !

    L’acidulé

    10 h 02, le 22 mai 2025

  • M. Souhaid denonce les "opérations contestables menées après le début de la crise, telles que le remboursement des prêts en dollars via des « lollars » ou des chèques libellés à des taux artificiels". Il omet naturellement de mentionner le taux de change "contestable", "artificiel" et scelerat instaure par la circulaire BDL 151 qu'il maintient en vigueur envers et contre tous. Deux poids, deux mesures ! N'esperez pas dans ces conditions beneficier de la confiance des Libanais spolies.

    Michel Trad

    11 h 38, le 21 mai 2025

  • Le problème des déposants serait le premier défi que le nouveau tandem devrait relevé pour acquérir la confiance de tous les libanais qui adhérerons à sa politique et le suivrons les yeux fermés. Ainsi le problème des armes se verra résolu de lui même et la confiance perdue en leurs politiciens qui les ont toujours berné en leur promettant la lune pour mieux les dépouiller sera retrouvée. Les actes ont toujours manqués à tous les dirigeants qui s’étaient succédés en élargissant la faille entre le peuple et les responsables politiques véreux. Il serait temps de rectifier le tir.

    Sissi zayyat

    11 h 03, le 21 mai 2025

  • RENGAINE TA RENGAINE.... disait la chansonnette d'Yves Montand. non mais serieux ? le gouverneur de la BdL nous rassure: tout le monde devra payer sa part ? Vraiment?

    L’acidulé

    09 h 28, le 21 mai 2025

  • L’élément positif est de charger un cabinet d’audit d’éxaminer les comptes réels de la Banque centrale car sans elle les dépôts n’auraient pas pu étre volés. La bien nommée banque centrale était au centre du vol du siècle. Elle a permis à deux voleurs, l’Etat et les banques, de disposer de nos comptes sans aucune restriction ni contrôle. Elle a falsifié ses comptes et a empoché des profits douteux que le malheureux déposant a payés sans savoir. Au fond Salameh est-il toujours dans son hôpital cinq étoiles ? Finalement oui chacun devra payer sa part et cessez de lorgner vers le déposant.

    Goraieb Nada

    06 h 24, le 21 mai 2025

  • M. Souhaid suggere que pourraient etre reexamines "certaines opérations contestables menées après le début de la crise, telles que le remboursement des prêts en dollars via des « lollars » ou des chèques libellés à des taux artificiels". Cependant, il s'abstient fort opportunement de mentionner le taux de change "artificiel" contestable et scelerat de la circulaire BDL 151 toujours en vigueur. En depit des changements tant politiques qu'au niveau de la BDL. Deux poids, deux mesures cher M. Souhaid. Comment voulez-vous que les Libanais spolies vous fassent confiance dans ces conditions ?

    Michel Trad

    00 h 30, le 21 mai 2025

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