Jour 6 : « Clooney qui ? Je reste Amal Alamuddin à vie ! »

Elle confond un stylo avec sa cigarette électronique et tache d’encre sa veste Chanel. « Coco aurait adoré la spontanéité du geste, habibi », pouffe Nada, une décoratrice d’intérieur de 45 ans à la retraite. Installée en costume sur un matelas de la plage du Martinez, cette Libanaise résidant à Londres commande son troisième expresso matinal d’un claquement de doigts impérieux. Les cheveux au carré, les sourcils fraîchement épilés à la Kate Moss et la langue bien pendue, la native d’un « petit village paumé » de la Békaa « dont tout le monde se fout, et à raison », est à Cannes pour soutenir un ami mécène qu’elle ne veut pas citer.Fille de parents nés dans la pauvreté et devenus sur le tard des magnats de l’immobilier de luxe dans les banlieues huppées de la capitale britannique, la présence ici de la quinquagénaire les pieds...