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Économie - Restauration

À Sursock, UNI fusionne cuisine japonaise et péruvienne

L’espace de 230 mètres carrés compte 120 places assises, dont 40 en terrasse.

À Sursock, UNI fusionne cuisine japonaise et péruvienne

Vue de l’intérieur du restaurant UNI à Sursock. Photo founie par UNI

Le 21 avril dernier, UNI a ouvert à Sursock, pour une nouvelle expérience de cuisine fusion japonaise-péruvienne. L’adresse intrigue autant qu’elle séduit. L’espace de 230 mètres carrés – dont 60 m² de terrasse – a été pensé comme un lieu « élégant et immersif », à l’image de sa cuisine. 

Les tons noirs dominent la décoration, ponctués de clins d’œil aux baguettes japonaises. Au centre, un bar en U, avec d’un côté une cuisine ouverte où s’active une partie des quatre chefs, tous passés par des cuisines japonaises de renom. Un espace omakase de huit places permet aux plus curieux de vivre une dégustation haut de gamme, face au chef. Le lieu compte 120 places assises, dont 40 en terrasse, avec 24 places au bar et deux tables hautes, pour varier les options. 

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« Je suis tombé amoureux de cette cuisine il y a des années », raconte le propriétaire Aboudi Debs, qui a vécu entre la France, les États-Unis et les Caraïbes avant de revenir au Liban. « Le japonais-péruvien, ou nikkei, m’a toujours fasciné. C’est une cuisine de fusion naturelle, respectueuse du produit », indique-t-il. Il a vu la tendance arriver en France, se franciser et évoluer. Mais c’est à Beyrouth qu’il choisit de la déployer, en version « néo-izakaya » – ces restaurants-bars japonais où l’on mange et boit dans une atmosphère conviviale. 

Un savoir-faire et de l’ambiance

Dans l’assiette, le parti pris est clair : des ingrédients d’exception, 85 % venus directement du Japon, et des poissons nobles – toro, hamachi, thon gras, saumon belly – travaillés dans le respect des découpes traditionnelles. « Il y a un vrai savoir-faire derrière la cuisson du poisson ainsi qu’un jeu avec les sauces. On travaille à la fois la pureté japonaise et la vivacité des agrumes péruviens », explique Aboudi Debs, qui précise que la cuisine nikkei n’utilise pas de sauce soja dans ses recettes. Au bar, une mixologue argentine signe des cocktails créatifs, pensés pour accompagner les plats tout en douceur. Le ticket moyen est d’environ 70 dollars sans alcool. La musique occupe une place centrale dans le concept : DJ résident, système de son soigné, volume volontairement bas. « On vient tout d’abord pour bien manger, mais on reste pour l’ambiance », Aboudi Debs. Le menu se compose de plats de poisson, d’une sélection de sushis, de viandes mais aussi de pièces plus originales comme le wagyu nigiri ou du ceviche revisité. En dessert, on peut trouver un éclair au matcha ou un baba au saké.

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UNI, structuré en société anonyme libanaise (SAL), a nécessité un investissement d’environ 750 000 dollars, porté par Aboudi Debs et deux partenaires. « C’est la première fois que j’ouvre un restaurant. Mes parents nous ont transmis le goût des bonnes choses, j’ai un palais très exigeant. Ce lieu, je l’ai d’abord construit pour mes amis et moi », confie-t-il. Et la suite ? « On réfléchit à en faire une franchise et à ouvrir d’autres établissements en fonds propre. L’idée, c’est d’en faire un think tank de la cuisine nikkei », souligne-t-il. Installé entre Beyrouth et Paris, l’entrepreneur jongle entre ce projet et ses activités de développement immobilier dans les Caraïbes. 

UNI s’impose déjà comme une adresse singulière, raffinée et ancrée dans son époque. Une déclaration d’amour à deux cultures culinaires, portée par une ambition claire, offrir une nouvelle cuisine, avec des ingrédients d’exception.

Le 21 avril dernier, UNI a ouvert à Sursock, pour une nouvelle expérience de cuisine fusion japonaise-péruvienne. L’adresse intrigue autant qu’elle séduit. L’espace de 230 mètres carrés – dont 60 m² de terrasse – a été pensé comme un lieu « élégant et immersif », à l’image de sa cuisine. Les tons noirs dominent la décoration, ponctués de clins d’œil aux baguettes japonaises. Au centre, un bar en U, avec d’un côté une cuisine ouverte où s’active une partie des quatre chefs, tous passés par des cuisines japonaises de renom. Un espace omakase de huit places permet aux plus curieux de vivre une dégustation haut de gamme, face au chef. Le lieu compte 120 places assises, dont 40 en terrasse, avec 24 places au bar et deux tables hautes, pour varier les options.  Lire aussi Lost and Found : un havre...
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Yeyyyyy !

L’acidulé

09 h 35, le 13 mai 2025

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  • Yeyyyyy !

    L’acidulé

    09 h 35, le 13 mai 2025

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