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Politique - ANALYSE

Liban-Syrie, une relation à réinventer

Deux décennies après le départ des derniers soldats syriens au Liban, et quelques mois après la chute du régime Assad, la relation entre Beyrouth et Damas a changé de nature. Le temps des ingérences est révolu.

Liban-Syrie, une relation à réinventer

Un soldat syrien devant le poste frontière de Masnaa, le 26 avril 2005. Joseph Barrak/AFP

Des convois de hauts gradés aux vitres teintées, une horde de bus transportant des soldats, et des jeeps militaires alignées à perte de vue... Au poste-frontière de Masnaa, au pied des roches arides séparant le Liban de la Syrie, la mise en scène est millimétrée. Nous sommes le 26 avril 2005. Sous la pression de la rue et de la communauté internationale, l’assassinat quelques mois plus tôt du Premier ministre libanais Rafic Hariri précipite l’application de la résolution 1559. Adoptée en septembre 2004, cette dernière prévoit le retrait des forces étrangères présentes au Liban. Après vingt-neuf ans d’occupation, et une dernière cérémonie d’adieu à la base aérienne de Rayak, les 30 000 bérets rouges de l’armée syrienne battent en retraite. Rustom Ghazaleh, le tristement célèbre chef des renseignements militaires ayant succédé à Ghazi...
Des convois de hauts gradés aux vitres teintées, une horde de bus transportant des soldats, et des jeeps militaires alignées à perte de vue... Au poste-frontière de Masnaa, au pied des roches arides séparant le Liban de la Syrie, la mise en scène est millimétrée. Nous sommes le 26 avril 2005. Sous la pression de la rue et de la communauté internationale, l’assassinat quelques mois plus tôt du Premier ministre libanais Rafic Hariri précipite l’application de la résolution 1559. Adoptée en septembre 2004, cette dernière prévoit le retrait des forces étrangères présentes au Liban. Après vingt-neuf ans d’occupation, et une dernière cérémonie d’adieu à la base aérienne de Rayak, les 30 000 bérets rouges de l’armée syrienne battent en retraite. Rustom Ghazaleh, le tristement célèbre chef des...
commentaires (4)

Modèle du Benelux, ou de l’Union Européenne, pouquoi pas? Mais il faut garder en tête que dans tous ces pays, on est Français, Allemand, Italien, Portugais etc. d’abord, Européen ensuite, et finalement (pour certains), catholique, protestant, juif ou autre… On est encore loin de ça dans notre région.

Micheline

15 h 39, le 28 avril 2025

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Commentaires (4)

  • Modèle du Benelux, ou de l’Union Européenne, pouquoi pas? Mais il faut garder en tête que dans tous ces pays, on est Français, Allemand, Italien, Portugais etc. d’abord, Européen ensuite, et finalement (pour certains), catholique, protestant, juif ou autre… On est encore loin de ça dans notre région.

    Micheline

    15 h 39, le 28 avril 2025

  • D'abord justice pour nos héros nationaux

    Rize Lb

    12 h 16, le 27 avril 2025

  • Qu'ils exhument d'abord leurs archives interministérielles et nous dénichent le nom du/des commanditaires des assassinats de Samir Kassir, Gebran Tueni, Rafiq Hariri, Lokman Slim et tant d'autres... ils honoreront leur mémoire !

    Ca va mieux en le disant

    17 h 57, le 26 avril 2025

  • Benelux : Liban/Syrie/Irak/Jordanie ... C'est devenu inéluctable

    Chucri Abboud

    10 h 03, le 26 avril 2025

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