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Politique - Diplomatie

La numéro 2 de l'ONU conclut sa visite au Liban et insiste sur l’application « intégrale » de la 1701

Rosemary DiCarlo s'est notamment rendue dans le sud du Liban, pour y constater les « conséquences » des frappes israéliennes lors de la dernière offensive, à l'automne dernier.  

La numéro 2 de l'ONU conclut sa visite au Liban et insiste sur l’application « intégrale » de la 1701

La secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques et de consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, reçue par des Casques bleus, au Liban-Sud, le 17 avril 2025. Photo tirée du compte Telegram de la Finul.

La secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires politiques et de consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, a conclu vendredi une visite de haut niveau au Liban, destinée à réaffirmer le soutien indéfectible de l’ONU à la mise en œuvre « intégrale » de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité.

Cette visite, qui s’est déroulée du 16 au 18 avril 2025, « s’inscrit dans la continuité de celle du secrétaire général António Guterres en janvier dernier, à un moment critique pour la stabilité et la souveraineté du pays », indique le bureau de la coordinatrice spéciale de l'ONU au Liban (UNSCOL), Jeanine Hennis-Plasschaert, dans un communiqué.

Visite dans le sud du Liban

Au cours de sa visite, Mme DiCarlo s’est rendue, jeudi dernier, dans le sud du Liban, dans la zone d’opérations de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), pour « constater de visu les conséquences des récentes hostilités sur les villages situés le long de la Ligne bleue », selon le texte de l'UNSCOL. La numéro 2 de l'ONU a réaffirmé « le soutien de l’ONU aux parties concernées dans le respect de leurs engagements au titre de l’accord de cessation des hostilités, ainsi que pour la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701 et d’autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ».


La numéro 2 de l'ONU survolant le sud du Liban. Photo tirée du compte Telegram de la Finul

Adoptée le 11 août 2006, à l’issue du conflit de 34 jours entre Israël et le Hezbollah, la résolution 1701 prévoit notamment un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes du Liban, le déploiement de l’armée libanaise dans le Sud, le désarmement de tous les groupes armés et la création d’une zone exempte de toute arme entre la Ligne bleue et le fleuve Litani. L'accord de cessez-le-feu conclu fin novembre 2024 pour mettre un terme à des mois de nouveaux affrontements entre le Hezbollah et l'armée israélienne se base sur ce texte. Toutefois, l'application de la résolution et de l'accord de trêve reste partielle, alors que l'armée israélienne continue d'occuper au moins cinq positions en territoire libanais, le long de la Ligne bleue, et que, selon les derniers rapports de l'ONU, le Hezbollah, qui a effectivement transféré à l’armée libanaise des dizaines de ses positions militaires au Sud, garde des « éléments armés actifs » dans des villages de la région.

« Réformes cruciales pour la relance du pays »

Lors de sa visite, Mme DiCarlo a également réitéré l’appui des Nations unies « au gouvernement libanais dans sa volonté d’étendre l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire et de faire avancer un programme de réformes cruciales pour la relance du pays ».

Dans un entretien au Washington Post publié vendredi, le Premier ministre Nawaf Salam, entré en fonction en février 2025, avait affirmé que l'armée libanaise a renforcé son déploiement dans le sud du pays au cours des derniers mois, confisquant les armes du Hezbollah et démantelant ses positions, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis.

Le gouvernement s’est aussi fixé comme priorité la mise en œuvre de réformes structurelles, notamment dans les secteurs bancaire et judiciaire, afin de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions. Il a dans ce cadre approuvé au cours des deux dernières semaines une loi sur la restructuration du secteur bancaire, et une sur le secret bancaire, désormais transmises au Parlement, et qui font partie des prérequis réclamés par la communauté internationale, notamment le Fonds monétaire international (FMI), pour pouvoir débloquer des aides financières. 

La secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires politiques et de consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, a conclu vendredi une visite de haut niveau au Liban, destinée à réaffirmer le soutien indéfectible de l’ONU à la mise en œuvre « intégrale » de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité. Cette visite, qui s’est déroulée du 16 au 18 avril 2025, « s’inscrit dans la continuité de celle du secrétaire général António Guterres en janvier dernier, à un moment critique pour la stabilité et la souveraineté du pays », indique le bureau de la coordinatrice spéciale de l'ONU au Liban (UNSCOL), Jeanine Hennis-Plasschaert, dans un communiqué.Visite dans le sud du LibanAu cours de sa visite, Mme DiCarlo s’est rendue, jeudi dernier, dans le sud du Liban, dans...
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