Quatre postes vacants au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont été comblés mardi au Liban, en vertu d'un décret ministériel cosigné par le président Joseph Aoun, le chef du gouvernement Nawaf Salam et le ministre de la Justice Adel Nassar. Depuis octobre dernier, le CSM, composé légalement de dix magistrats, ne comptait plus que son président Souheil Abboud, que le gouvernement Salam a décidé fin mars de maintenir à son poste. Cette vacance est due aux départs à la retraite des anciens chefs du parquet de cassation, Ghassan Oueidate, et de l’Inspection judicaire, Bourkan Saad, remplacés de manière provisoire par Jamal Hajjar et Samar Sawah, lesquels ne pouvaient siéger au CSM, vu qu’ils n’étaient pas titulaires. Les sept autres membres du CSM avaient par ailleurs vu leur mandat expirer et n’avaient pas non plus été...