
Le député Gebran Bassil donnant sa conférence en Hongrie. Photo envoyée par le CPL
« Les chrétiens libanais joueront bientôt avec succès le rôle de faiseurs de paix dans la région, car ils se fonderont sur leur histoire et sur leur expérience dans la consolidation des piliers de diversité et de démocratie », a déclaré mardi le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Gebran Bassil, au cours d’une conférence donnée en Hongrie. Insistant sur le rôle « fédérateur » des chrétiens dans la société libanaise, il a estimé que ceux-ci « recherchent rationnellement la paix parce que la guerre et l’instabilité menacent leur existence même ».
M. Bassil donnait mardi une conférence sur le thème du « rôle des chrétiens dans la construction de l’avenir au Moyen-Orient », à l’invitation de l’Académie diplomatique hongroise.
Reconnaissant la situation délicate par laquelle passent la région et le Liban, M. Bassil a énuméré les trois priorités qui devraient être celles des chrétiens libanais actuellement. Ils devraient, selon lui, préserver leur rôle dans le tissu socio-politique du pays, notamment par la consolidation d’un système pluriel et démocratique. Ils devraient autant que possible éviter les conflits internes qui mèneraient le pays à l’effondrement, au moyen d'une interaction réussie avec les autres communautés. « Les chrétiens du Liban ont toujours été un trait d’union qui donne son sens au vivre-ensemble », a-t-il martelé. Les chrétiens devraient, enfin, prendre en compte les grands bouleversements dans la région, en restant attachés « à la défense de la démocratie, des droits de l’homme, de la liberté d’expression, du dialogue inter-religieux et de l’économie libérale ».
Dans son exposé, le chef du CPL a également mentionné une neutralité active dans les relations internationales. « La neutralité implique de ne pas s’aligner sur des alliances et des confrontations géopolitiques », a-t-il dit, reconnaissant que « ce n’est pas facile, du fait qu’il faut convaincre les voisins du bien-fondé de ce choix, sachant qu’ils ont souvent joué un rôle belliqueux, bien au contraire ».
« Pour l’instant, la société chrétienne libanaise a la responsabilité de s’intégrer dans le processus de réhabilitation des institutions d’Etat et de la reconstruction d’un système fort, basé sur la reddition de comptes », a poursuivi le député aouniste. Il a ajouté que cela permettrait aux chrétiens de « minimiser les risques de dissensions entre les communautés musulmanes rivales, dirigées par des forces régionales ». Ils doivent, selon lui, « présenter un exemple de tolérance aux antipodes des extrémismes de la région ».
Appelant les chrétiens à rejeter « les agendas régionaux qui ont parfois entaché leur parcours », il a estimé qu’ils sont « la pierre angulaire du Moyen-Orient de demain, celui qui va pointer après la fin des grands conflits ».
Cet individu est le dernier à parler au nom des chrétiens qu’il a dépouillé de tout atout en les monnayant contre des postes et qui , avec l’aide de son « bo père », qui n’a eu de cesse de les sacrifier pour permettre à son faux rejeton de lui succéder. Ils ont été remerciés de la façon qui convient aux traitres de leur pays. Ils sont la honte de notre communauté.
11 h 16, le 02 avril 2025