Dans un climat de méfiance envers Washington, l’Iran ne ferme pas la porte aux négociations
Téhéran est prêt à reprendre les pourparlers sur le nucléaire iranien, mais la méfiance est de rigueur à l’heure où le pays reste menacé par une intervention militaire
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, interviewé par l’AFP au consulat iranien à Djeddah, en Arabie saoudite, le 7 mars 2025. Amer Halabi/AFP
Trois semaines après la lettre envoyée par le président américain Donald Trump à l’Iran, Téhéran vient officiellement d’y répondre. Après que le locataire de la Maison-Blanche avait exhorté dans son message la République islamique à conclure un nouvel accord nucléaire, celle-ci s’est dit « prête à des négociations indirectes avec les États-Unis afin d’évaluer l’autre partie, d’énoncer ses propres conditions et de prendre la décision appropriée », a indiqué jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, cité par des médias d’État. Dénonçant les récents avertissements de Washington donnant à Téhéran un délai de deux mois pour signer un nouvel accord nucléaire ou faire face à une éventuelle action militaire en cas de refus, le chef de la diplomatie iranienne a cependant averti : « Notre politique est toujours de ne pas...
Trois semaines après la lettre envoyée par le président américain Donald Trump à l’Iran, Téhéran vient officiellement d’y répondre. Après que le locataire de la Maison-Blanche avait exhorté dans son message la République islamique à conclure un nouvel accord nucléaire, celle-ci s’est dit « prête à des négociations indirectes avec les États-Unis afin d’évaluer l’autre partie, d’énoncer ses propres conditions et de prendre la décision appropriée », a indiqué jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, cité par des médias d’État. Dénonçant les récents avertissements de Washington donnant à Téhéran un délai de deux mois pour signer un nouvel accord nucléaire ou faire face à une éventuelle action militaire en cas de refus, le chef de la diplomatie iranienne a cependant...
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L'Iran n'est pas fiable, pas plus que l'Amérique d'aujourd'hui. Cela va mal finir mais l'Iran ne peut l'admettre car cela signifierait l'écroulement des barbus au pouvoir.
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10 h 07, le 29 mars 2025