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Lifestyle - Disparition

Angélique Chartouni s'en est allée, et avec elle, l'image d'un certain Liban

Angélique Chartouni s'est éteinte ce jeudi 13 mars 2025.

Angélique Chartouni s'en est allée, et avec elle, l'image d'un certain Liban

Angélique Chartouni en 2012, chez elle à Brasilia. Photo d'archives L’ OLJ

Son accent traînant et chantant, ramené dans ses bagages de son Brésil natal, son élégance et sa courtoisie, resteront dans la mémoire de certains Libanais qui avaient goûté à son hospitalité et sa joie de vivre. Angélique Chartouni, dame du monde mais aussi dame de fer dans un écrin de velours, aimait la vie et la célébrait à sa manière, généreusement.


Femme de caractère et fidèle lectrice de L’Orient-Le Jour, elle avait entrepris des études de médecine en cachette de son père, Hanna el-Hajj, qui s’ y opposait, dans l’espoir de se spécialiser en chirurgie esthétique. Trois ans plus tard, elle abandonne pour se tourner avec bonheur vers le droit qui lui aura permis, aussi, de protéger ses avoirs.

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Indomptable Angélique

À la fois coquette et ferme, elle évoluait dans sa villa de Brasilia comme la parfaite châtelaine qu’elle était. Ouverte et drôle, elle livrait ses réponses ponctuées de charmants « chérie » , avec les limites qu’elle imposait, gentiment. Pas de dates, pas d’années pour figer le temps « mettre l’année... A-t-on idée ? ! Ces questions, je n’aime pas, chérie ! », nous avait-elle répété en 2012, lors d’une interview exclusive. Au lieu de cela, Angélique Chartouni préférait décrire ses mille et une nuits dont elle était la fée et l’actrice. Des galas, des robes longues, des bijoux, qu’elle portait à merveille, sans « clinquant », la vulgarité l’horrifiait. De ce Liban « d’avant », enfin, dont elle emporte une part avec elle.

Son accent traînant et chantant, ramené dans ses bagages de son Brésil natal, son élégance et sa courtoisie, resteront dans la mémoire de certains Libanais qui avaient goûté à son hospitalité et sa joie de vivre. Angélique Chartouni, dame du monde mais aussi dame de fer dans un écrin de velours, aimait la vie et la célébrait à sa manière, généreusement. Femme de caractère et fidèle lectrice de L’Orient-Le Jour, elle avait entrepris des études de médecine en cachette de son père, Hanna el-Hajj, qui s’ y opposait, dans l’espoir de se spécialiser en chirurgie esthétique. Trois ans plus tard, elle abandonne pour se tourner avec bonheur vers le droit qui lui aura permis, aussi, de protéger ses avoirs. Lire aussi Indomptable Angélique À la fois coquette et ferme, elle évoluait dans sa villa de Brasilia...
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