« Pour le moment, nous n’avons reçu d’aide que des Russes », affirment des Syriens réfugiés à Hmeimim
Des Syriens alaouites réfugiés dans la base de Hmeimim laissent éclater leur angoisse concernant l’avenir.
L'OLJ / Par Soulayma MARDAM BEY,
le 19 mars 2025 à 00h00
, mis à jour à
21 mars 2025 à 11h00
Des voitures sont garées à la porte de la base aérienne de Hmeimim, à Lattaquié, le 13 mars 2025. Khalil Ashawi/Reuters
Le 7 mars, Samar* a quitté son village du rif de Jablé dans la précipitation. Avec son mari et ses proches, comme des milliers de Syriens, elle prend la route en direction de la base aérienne russe de Hmeimim. La peur au ventre, ils se réfugient dans cet abri temporaire, sous une tente plantée sur la piste d’atterrissage. Quelques jours plus tard, Samar apprend par le biais d’une cousine que son père et son oncle, restés au village, ont été tués. « Elle est allée leur rendre visite et a vu mon père étendu sur un canapé, une balle dans la poitrine, et mon oncle gisant sur un autre canapé une balle dans la tête. Elle ne voulait pas nous inquiéter et nous disait qu’ils allaient bien, jusqu’au lundi suivant où elle nous a dévoilé la vérité », confie Samar.À partir du 6 mars, de violents affrontements ont opposé les forces de sécurité du...
Le 7 mars, Samar* a quitté son village du rif de Jablé dans la précipitation. Avec son mari et ses proches, comme des milliers de Syriens, elle prend la route en direction de la base aérienne russe de Hmeimim. La peur au ventre, ils se réfugient dans cet abri temporaire, sous une tente plantée sur la piste d’atterrissage. Quelques jours plus tard, Samar apprend par le biais d’une cousine que son père et son oncle, restés au village, ont été tués. « Elle est allée leur rendre visite et a vu mon père étendu sur un canapé, une balle dans la poitrine, et mon oncle gisant sur un autre canapé une balle dans la tête. Elle ne voulait pas nous inquiéter et nous disait qu’ils allaient bien, jusqu’au lundi suivant où elle nous a dévoilé la vérité », confie Samar.À partir du 6 mars, de violents affrontements ont...
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C’est un minimum que la Russie puisse faire pour la Syrie après toutes destructions et les morts qu’elle a commises en toute impunité. Il veulent lui décerner une médaille? Ils sont vraiment naïfs de croire que c’est pour les aider. Le boucher est toujours en veille sous les jupons russes et attend son heure.
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C’est un minimum que la Russie puisse faire pour la Syrie après toutes destructions et les morts qu’elle a commises en toute impunité. Il veulent lui décerner une médaille? Ils sont vraiment naïfs de croire que c’est pour les aider. Le boucher est toujours en veille sous les jupons russes et attend son heure.
Sissi zayyat
18 h 36, le 19 mars 2025
je suggere aux 5 ministres et 27 deputes chiites de joindre les 'PAUVRES' alaouites et les mordus de l'ere du bashar assad a hmeimime et tartous .
Pt't qu'ils sauront mieux convertir ces derniers a la notion d'appartenance a leur pays non plus a ses dirigeants.
C’est un minimum que la Russie puisse faire pour la Syrie après toutes destructions et les morts qu’elle a commises en toute impunité. Il veulent lui décerner une médaille? Ils sont vraiment naïfs de croire que c’est pour les aider. Le boucher est toujours en veille sous les jupons russes et attend son heure.
18 h 36, le 19 mars 2025