La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, écoute son conseiller militaire, le général italien Franco Federici, avant l’arrivée du roi de Jordanie, Abdallah II, au Palais Chigi, en amont de leur rencontre à Rome. Photo AFP/Filippo MONTEFORTE.
La reprise des frappes israéliennes sur la bande de Gaza « met en péril » la libération des otages, la fin des hostilités et la reprise de l'aide humanitaire, a estimé mardi la Première ministre italienne Giorgia Meloni.
« Nous suivons avec grande inquiétude le reprise des combats à Gaza », a-t-elle estimé lors d'une intervention au Sénat à Rome, après les frappes intenses dans la nuit sur la bande de Gaza, alors qu'une trêve est en vigueur depuis le 19 janvier.
Elles « mettent en péril les objectifs sur lesquels nous travaillons tous, à savoir la libération de tous les otages, une fin permanente des hostilités et la rétablissement d'une pleine aide humanitaire dans la bande » de Gaza, a-t-elle critiqué.
Ces nouvelles frappes israéliennes, de loin les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier, ont fait plus de 400 morts à Gaza, selon le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Israël a affirmé mardi n'avoir d'autre choix que de reprendre ses opérations militaires pour ramener les otages retenus à Gaza, tandis que le Hamas l'a accusé de vouloir lui imposer un « accord de reddition » et de « torpiller » la trêve entrée en vigueur le 19 janvier.
Durant la première phase de cette trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a restitué 33 otages parmi lesquels huit morts. Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis au point mort.