Les houthis revendiquent une attaque sur un navire américain en mer Rouge ; quatre hommes armés tentant de s'infiltrer depuis la Syrie repoussés par des clans libanais| En direct

Israël/Liban

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a affirmé que l'armée israélienne ripostera aux tirs en provenance du Liban et que toute nouvelle violation du cessez-le-feu sera réprimée par la force. Il réagissait au fait que des balles, qui auraient été tirées depuis le Liban selon l'armée israélienne, ont traversé le pare-brise d'un véhicule dans la localité frontalière d'Avivim.

PLus tôt dans la journée Israel Katz a mis en garde les ennemis d’Israël contre toute tentative de tester les capacités de défense "décisives" de Tel Aviv et confirmé que le système de défense antiaérienne à laser "Iron Beam" (« Faisceau de Fer ») est quasiment opérationnel lors d’une visite à l’entreprise de technologie de défense Rafael.

Photo relayée par notre correspondant Mountasser Abdallah

Liban-Sud

L'aviation israélienne a mené deux frappes successives sur la périphérie du village de Aïnata, dans le caza de Bint Jbeil, selon notre correspondant.

C'est une maison qui était visée et les premières informations remontant du terrain ont fait état de blessés. Des ambulances se sont rendues sur les lieux.

Yémen

Les houthis ont revendiqué une frappe contre un porte-avion américain avec des missiles balistiques et des drones en mer Rouge, sans apporter de preuve jusqu’à présent, rapporte Reuters.

"En réponse à l'agression américaine, les forces armées (yéménites) ont mené une opération militaire ayant visé le porte-avion militaire américaine USS Harry S. Truman dans le secteur nord de la mer Rouge", a déclaré le porte-parole militaire des houthis, Yahya Saree, qui a affirmé que les rebelles yéménites avaient lancé "18 missiles balistiques" et "plusieurs drones" contre le navire de guerre américain.

Ce dernier a ajouté que l'aviation américaine avait selon lui lancé "plus de 170 raids aériens" lors de son opération samedi sur diverses zones du Yémen.

Il a par ailleurs répété que le "blocus naval" du groupe rebelle sur les navires liés à Israël en mer Rouge se poursuivra "jusqu'à ce qu'Israël lève son blocus sur l'aide humanitaire dans la bande de Gaza".

Yémen

"Ils feraient mieux de reculer", a lancé le secrétaire d’État américain à la Défense, Pete Hegseth, à l’intention des houthis, en affirmant que les forces américaines continueraient d'attaquer le groupe rebelle yéménite jusqu’à l’annonce de la fin de ses attaques contre les navires et les drones liés à Israël et aux États-Unis.

"Dès que les Houthis diront : ‘nous arrêtons de tirer sur vos navires et vos drones’, cette campagne prendra fin. Mais d’ici-là, elle sera incessante", a prévenu M. Hegseth lors d’une interview à Fox News.

"Il s’agit de mettre fin aux tirs sur les navires dans cette voie navigable critique, de rouvrir la liberté de navigation, qui est un intérêt national fondamental des États-Unis. Mais l’Iran a permis aux houthis d’agir pendant bien trop longtemps", a-t-il déclaré.

Israël

La police israéliennea décidé d'ouvrir une enquête sur l'ancien chef de l'agence de sécurité Shin Bet, Nadav Argaman, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déposé une plainte vendredi contre lui, selon le Haaretz.

Dans une interview accordée la semaine dernière, M. Argaman a déclaré que si M. Netanyahu enfreignait la loi, il révélerait « tout ce qu'il sait sur lui ». M. Netanyahu a accusé M. Argaman de chantage et de délits liés à la loi sur le Shin Bet, qui interdit aux employés de l'organisation de divulguer les informations qu'ils obtiennent dans le cadre de leur travail.

Liban/Israël

Un véhicule israélien, apparemment civil selon les photos liées à l'incident qui ont circulé sur Telegram, a été touché cet après-midi par des coups de feu en provenance du Liban dans le kibboutz d’Avivim, qui fait face au village libanais de Maroun el-Ras (caza de Bint Jbeil), sans faire de blessés, selon plusieurs médias israéliens.

Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a indiqué dans un communiqué publié sur X "qu’il semble que les coups de feu aient été tirés depuis l'intérieur du Liban, où les forces de l’armée israélienne ratissent la zone".

"Les tirs depuis le Liban vers le territoire israélien constituent une violation des accords entre Israël et le Liban", a-t-il conclu.

Gaza

Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé qu'une délégation israélienne se trouve actuellement en Égypte pour mener des négociations sur la question des otages israéliens encore retenus dans la bande de Gaza avec de hauts responsables égyptiens, selon Reuters.

De son côté, le Hamas a affirmé qu’une délégation du mouvement palestinien a rencontré le vice-ministre russe des Affaires étrangères à Doha, ajoute le Haaretz.

Gaza

"Aucune aide n’est entrée à Gaza depuis le 2 mars", date à laquelle les autorités israéliennes ont annoncé l’arrêt de l’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, a dénoncé l’Unrwa dans un communiqué.

L’agence onusienne rappelle également que l'électricité est coupée dans le territoire palestinien depuis le 9 mars, sur décision du ministre israélien de l'Énergie et des Infrastructures.

Par ailleurs, l’Unrwa a indiqué que l’opération en cours des forces israéliennes dans plusieurs régions de la Cisjordanie occupée a conduit à la mort de plus de 50 Palestiniens et au déplacement de plus de 35.000 personnes.

Gaza

L'envoyé américain spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a révélé que les récentes négociations avec le Hamas concernant un plan de reconstruction pour la bande de Gaza se sont "mal terminées", alors même que les discussions sur un cessez-le-feu se poursuivaient à Doha, selon les informations de Haaretz.

"L'expérience récente du sommet arabe et la réponse du Hamas n'ont pas été encourageantes", a déclaré M. Witkoff lors de l'émission Face the Nation, diffusée dimanche sur CBS. "Nous avons présenté une proposition de transition raisonnable, qui aurait inclus une forme de démilitarisation du Hamas et qui, peut-être, aurait pu ouvrir la voie à une résolution de paix durable."

"Pourtant, le Hamas a proposé son propre projet", a ajouté l'émissaire. "Et il a essentiellement désavoué ce dont nous avions discuté. C'est une fin assez médiocre."

"Nous explorons toutes les alternatives et options qui pourraient offrir une vie meilleure aux habitants de Gaza et au peuple israélien", a-t-il précisé. " J'espère qu'ils reviendront sur leur décision, car l'alternative n'est pas très favorable pour eux"

Gaza

Le député et ex-chef d'état-major de l'armée israélienne Gadi Eisenkot a affirmé que le Hamas aurait "rétabli son armée" et a demandé au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de se présenter devant une commission de la défense de la Knesset, rapporte le Haaretz.

Gaza

Le ministère de la Santé à Gaza a publié un nouveau bilan sur le nombre de morts et de blessés causés par l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Dans un communiqué, il a annoncé un total de 29 morts au cours des dernières 24 heures, dont 14 nouveaux décès et 15 corps retrouvés, ainsi que 51 blessés admis dans les hôpitaux.

Depuis le début de la guerre de Gaza, le nombre confirmé de personnes tuées dans les attaques israéliennes s’élève à au moins 48 572, avec 112 032 blessés, a ajouté le ministère.

De nombreuses victimes restent sous les décombres, tandis que le Bureau des médias du gouvernement à Gaza estime le bilan à plus de 61 000 morts, affirmant que des milliers de disparus sous les ruines sont désormais présumés morts.

Yémen

"Les frappes américaines au Yémen se poursuivront tant que les houthis auront la capacité d’attaquer le commerce maritime mondial et la marine américaine", a déclaré le secrétaire d’État Marco Rubio dans l’émission Face the Nation de CBS News, dimanche.

Interrogé sur la possibilité d’une opération terrestre des États-Unis au Yémen, celui-ci a répondu que cette option n’était pas envisagée. "Je ne pense pas que ce soit nécessaire pour le moment", a-t-il dit. M. Rubio a également estimé qu’il était selon lui "impossible" que les houthis puissent attaquer le transport maritime mondial sans le soutien de l’Iran.

De leur côté, les rebelles yéménites ont déclaré que leurs opérations navales en mer Rouge contre des navires israéliens continueront "tant que le blocage de l’aide humanitaire à Gaza ne sera pas levé", affirmé le groupe dans un communiqué repris par Reuters.

Yémen

Les houthis du Yémen déclarent que les "opérations navales" se poursuivront jusqu'à ce que le blocus de Gaza soit levé et que l'aide soit acheminée, selon Reuters.

Liban/Syrie

Quatre hommes armés, présumément des membres des nouvelles forces de sécurité syriennes, auraient tenté de pénétrer en territoire libanais cet après-midi au niveau de la localité frontalière d’al-Qasr (caza de Baalbeck-Hermel), selon notre correspondante dans la région Sarah Abdallah.

Ceux-ci ont été repoussés par un groupe de combattants de clans libanais lors d’affrontements qui ont fait deux morts et deux blessés côté libanais. Ces derniers ont été transportés dans les hôpitaux de la région par la Croix-Rouge libanaise.

De son côté, l'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a indiqué que la Croix-Rouge libanaise a retrouvé trois corps près du "remblai de terrer du village d’el-Qasr, vers l'hôpital public de Hermel et que la sûreté générale libanaise a ouvert une enquête sur l'incident.

Yémen

Les frappes au Yémen ont tué "plusieurs dirigeants houthis clés", a affirmé dimanche la Maison Blanche, avertissant l'Iran, soutien du groupe rebelle yéménite, que "trop c'est trop".

Les frappes samedi ont visé "plusieurs dirigeants houthis et les ont éliminés", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz sur la chaîne ABC. Il a ajouté dans une seconde interview sur Fox News les avoir frappé avec "une force écrasante et avertit l'Iran que trop c'est trop". 

Liban-Sud

Contrairement aux informations relayées plus tôt dans la journée, aucun Libanais n'a été blessé par des tirs israéliens dans le village de Ramiyé, dans le caza de Bint Jbeil, assure notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah, qui a contacté la municipalité de la localité. Les soldats israéliens ont en revanche lancé une grenade assourdissante dans la zone à un moment de la journée.

Yémen

L'adjointe de l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, a prévenu les houthis que les frappes américaines nocturnes qui ont ciblé plusieurs zones, notamment à Sanaa, constituaient un "avertissement", selon un message sur X dans lequel elle a partagé des propos qu'elle a tenus sur Sky News ce dimanche.

"C'est un avertissement aux Houthis et à tous les terroristes : ce n'est pas l'administration Biden. Si vous frappez les États-Unis, le président Trump ripostera. Le président Trump rétablit le leadership américain et la dissuasion au Moyen-Orient", a écrit l'émissaire.

Gaza

Les frappes israéliennes ont tué au moins 14 Palestiniens dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, a déclaré dimanche le ministère de la Santé de Gaza.

Samedi, une frappe de drone israélienne a tué au moins neuf personnes, dont trois photographes, à Beit Lahiya, dans le nord de l’enclave. Pour justifier cette frappe, l'armée israélienne a affirmé que six des neuf victimes étaient des membres du Hamas et du Jihad islamique, précisant que certains des militants avaient opéré "sous la couverture de journalistes".

Salama Marouf, directeur des services de presse du gouvernement du Hamas à Gaza, a démenti cette déclaration en indiquant que celle-ci mentionne des noms de personnes qui n’ont pas été tuées dans cette frappe. "Ce communiqué se fonde sur des informations inexactes diffusées sur les réseaux sociaux sans prendre la peine de vérifier les faits", a-t-il dénoncé.

De son côté, le directeur général de l’organisation d’aide internationale el-Kheir a déclaré à Al Jazeera que huit des personnes tuées étaient des travailleurs de sa fondation.

Par ailleurs, l'agence de presse Wafa a rapporté qu'une autre attaque de drone a tué au moins un Palestinien de 62 ans et fait plusieurs blessés dans le quartier de Jouhor el-Dik, à Gaza-ville, ce dimanche matin, tandis que deux autres ont été tuées la nuit dernière dans la même zone.

Photo Omar HAJ KADOUR/AFP

Sur cette photo aérienne, des fusées éclairantes sont utilisées alors que des personnes se rassemblent pour commémorer le 14e anniversaire du soulèvement contre l'ancien président syrien Bachar al-Assad à Homs, le 15 mars 2025. 

Syrie

La Turquie va réclamer de nouveau à Bruxelles la levée des sanctions contre la Syrie, "sans condition et pour une durée indéterminée", lors de la conférence annuelle des donateurs qui s'ouvre lundi, a indiqué dimanche le ministère des Affaires étrangères.

Ankara, allié des nouvelles autorités syriennes au pouvoir depuis le 8 décembre, y voit une mesure indispensable pour soutenir "une transition globale et pacifique" chez son voisin, avec lequel il partage 910 km de frontière. "La sécurité économique de la Syrie est essentielle pour la stabilité et la sécurité du pays", estime le ministère dans un communiqué.

"Des opportunités économiques et des emplois doivent être créés" et "les sanctions doivent être levées sans condition et pour une durée indéterminée", insiste-t-il.

La Turquie, qui accueille toujours près de trois millions de réfugiés syriens, plaide également pour "la reconstruction globale (du pays) afin d'encourager les retours".

Gaza

Le Hamas et le Jihad islamique palestinien  ont violemment condamné la décision conjointe des États-Unis et des pays européens de bloquer Al-Aqsa TV, une chaîne affiliée au Hamas, a rapporté The New Arab.

La décision de bloquer Al-Aqsa TV aurait été influencée par une plainte déposée par Israël, le fournisseur de satellite français Eutelsat ayant suspendu la transmission de la chaîne, rapporte encore le média.

Des groupes ont qualifié cette décision d'attaque flagrante contre la liberté de la presse et de suppression systématique du récit palestinien.

Photo Jason Redmond/AFP

Des gens brandissent des pancartes pour protester contre l'arrestation de Mahmoud Khalil, ancien étudiant activiste de l'université de Columbia, et montrer leur soutien aux Palestiniens lors d'une manifestation « Fight for Our Rights » organisée par Shut It Down for Palestine (SID4P) et divers groupes locaux sur le campus de l'université de Washington à Seattle (Washington), le 15 mars 2025.

Mahmoud Khalil, l'un des principaux acteurs du mouvement de protestation de l'université de Columbia qui a éclaté en réponse à la conduite de la guerre par Israël, a été arrêté le 9 mars, a déclaré le ministère de la sécurité intérieure (DHS) sur X.

Israël

Trois nouveaux avions de combat F-35I ont atterri la semaine dernière sur la base aérienne de Nevatim, selon l'armée israélienne, cité pr le Haaretz et le Times of Israel.

Ils rejoindront le 166e escadron et porteront la flotte de F-35 de l'armée de l'air israélienne à 39. Les trois avions font partie de la commande initiale israélienne de 50 F-35. Vingt-cinq autres ont été commandés l'année dernière.

Le F-35 est un avion de chasse polyvalent produit par l'américain Lockheed Martin. Le F-35I est le nom de sa version personnalisée pour l'armée israélienne.

Yémen/Liban

L'Union des partis et des forces nationales et nationalistes de la Békaa ont condamné dans un communiqué "l’agression américano-occidentale contre le Yémen", qui a pris pour cible des quartiers résidentiels de la capitale Sanaa et d'autres provinces du pays, faisant au moins 31 morts.

Les deux partis ont estimé que « cette attaque cible le Yémen en raison de son soutien constant à Gaza et à la Palestine, ainsi que de son affirmation selon laquelle la Palestine demeure la question nationale par excellence".

"Le soutien des États-Unis, au nom d’Israël, aux représailles contre le peuple yéménite – qui, malgré le siège et la famine, a toujours soutenu la Palestine arabe – constitue l’apogée de l’arrogance et du parti pris flagrant en faveur de l’occupation israélienne, et constitue une violation des lois internationales", ont-ils ajouté.

Palestine/Israël

Israël va imposer de nouvelles règles strictes en matière de visas et d'enregistrement pour les organisations d'aide internationales opérant dans les territoires palestiniens, selon The Washington Post. Les ONG concernées estiment que ces restrictions mettent en danger leur personnel, politisent leur action et nuisent aux efforts de secours en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Les mesures, annoncées par Israël cette semaine, confèrent aux responsables israéliens un large pouvoir pour rejeter l'enregistrement des organisations non gouvernementales (ONG) fournissant une assistance aux Palestiniens, selon un ensemble de critères très étendus.

Parmi les critères : si une ONG ou ses employés ont déjà appelé au boycott d'Israël, nié son existence "en tant qu'État juif et démocratique", ou exprimé leur soutien à des poursuites juridiques contre des citoyens israéliens devant des tribunaux internationaux pour des actes commis pendant qu'ils servaient dans l'armée ou toute agence de sécurité.

Les groupes d'aide se disent particulièrement préoccupés par une disposition exigeant qu'ils soumettent les noms, les coordonnées et les numéros d'identification des employés palestiniens, une mesure qu'Israël considère nécessaire pour vérifier les liens éventuels avec des militants. Plus de 300 personnes travaillant dans l'humanitaire ont été tuées pendant la guerre de Gaza, dont une majorité de Palestiniens.

L'enregistrement en Israël est obligatoire pour les groupes humanitaires internationaux cherchant à accéder aux territoires palestiniens — qui abritent environ 5 millions de personnes — et facilite les visas, les permis, les transactions financières et autres logistiques essentielles pour les opérations d'aide à grande échelle. Cependant, bien que les ONG travaillent en Israël depuis des décennies, cette décision de limiter leurs activités survient dans le cadre d'un effort israélien plus large pour restreindre la livraison d'aide à Gaza et réduire l'espace politique et juridique dans lequel fonctionnent les groupes humanitaires.

Yémen/Liban

Le Hezbollah a condamné dans un communiqué "l'agression américano-britannique flagrante" contre le Yémen, qui a pris pour cible des quartiers résidentiels de la capitale Sanaa et d'autres provinces du pays, tuant au moins 31 personnes.

"Cette agression est une tentative désespérée de dissuader ce peuple fier de poursuivre son soutien héroïque au peuple palestinien et de continuer à faire pression pour que soit levé le siège injuste de Gaza et que soit acheminée l'aide humanitaire", a déclaré le parti chiite, allié de longue date des rebelles yéménites.

"Nous appelons également toutes les forces de la Résistance dans notre région à parler d'une voix forte face au silence arabe et international et à l'impuissance des institutions internationales qui se soumettent à l'administration américaine", conclut le texte.

Iran 

Le général iranien Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, a affirmé que les houthis "prennent leurs décisions opérationnelles et stratégiques de manière autonome", selon des médias d’État iraniens relayés par Reuters.

Cette déclaration intervient au lendemain des frappes menées par l’aviation américaine contre plusieurs villes au Yémen ayant fait au moins 31 morts, selon le ministre houthi de la Santé, après que les rebelles yéménites ont annoncé reprendre leurs actions en mer Rouge contre les navires israéliens. Les insurgés ont d’ailleurs averti que "cette agression ne restera pas sans réponse".

Dans le même temps, l’officier iranien a averti que Téhéran réagira de manière "décisive et destructrice" à toute menace américaine mise à exécution, en réponse aux déclarations de Donald Trump ayant ouvertement averti l’Iran dans un message sur son réseau Truth Social.

Israël

Un résident d'un village du nord d'Israël a été arrêté le mois dernier sous suspicion d'avoir planifié une attaque à main armée à la porte de Naplouse à Jérusalem, selon la police israélienne et le Shin Bet cit♪0s aujourd'hui par le Haaretz.

D'après les agences de sécurité, Uday Mubarsham avait l'intention d'attaquer des policiers ou des civils juifs pendant le Ramadan avec une arme à feu, pour exprimer son identification à la lutte palestinienne, si les prières musulmanes étaient interdites sur le Mont du Temple pendant les festivités.

L'interrogatoire de Mubarsham a révélé que, pour réaliser son projet, il avait acheté illégalement une arme et s'était entraîné à tirer avec, tout en essayant de recruter d'autres personnes pour exécuter l'attaque.

Le Shin Bet et la police israélienne indiquent que l'arme a été saisie chez le frère de Mubarsham, qui a également été arrêté. D'autres suspects, que Mubarsham avait tenté de convaincre de participer à son plan, ont également été interpellés pour être interrogés. Le bureau du procureur de Haïfa a déposé une accusation contre Mubarsham et son frère pour l'avoir aidé à cacher l'arme.

Liban-Sud

Après une frappe ayant tué deux personnes pendant la nuit à Yater (caza de Bint Jbeil), l'armée israélienne a mené une nouvelle attaque sur un véhicule ce dimanche matin à Meis el-Jabal (Bint Jbeil), tuant Hussein Mahmoud Taha, un membre du Hezbollah, comme l'indique le communiqué annonçant son "martyr" publié par le parti chiite.

Selon notre correspondant local Mountasser Abdallah, deux de ses frères, Mohsen et Hassan Taha, avaient été tués quelques mois plus tôt lors des combats contre l'armée israélienne.

Par ailleurs, des soldats israéliens sont sortis de l'une de leurs cinq positions où ils sont toujours déployés en territoire libanais, celle située entre les villages de Houla et Markaba (Marjeyoun), pour s'approcher du cimetière et de la mosquée détruite du village d'Adaïssé, toujours selon notre correspondant.

D'autres troupes israéliennes ont été vues en train de franchir la barrière frontalière près de Kfar Kila (Marjeyoun), pour rester positionnées pendant quelques heures en territoire libanais avant de retourner de l'autre côté de la Ligne bleue.

Des tirs de mitrailleuses et d'artillerie ont également été effectués par l'armée israélienne depuis sa position de Roueissat el-Alam, qui fait face au village libanais de Kfarchouba.

Yémen

L'Iran ripostera à toute attaque, a averti dimanche le chef des gardiens de la révolution, l'armée idéologique du pays, après des menaces du président américain Donald Trump en cas de soutien de Téhéran aux rebelles houthis du Yémen.

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En ce qui concerne Gaza,  Israël a annoncé samedi poursuivre les négociations indirectes avec le Hamas sur la suite de la fragile trêve à Gaza mais campe sur ses positions, alors que des frappes aériennes dans le nord du territoire palestinien ont fait neuf morts, dont quatre journalistes.

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En Syrie, au moins 16 personnes ont été tuées samedi par l'explosion accidentelle de munitions à Lattaquié, dans l'ouest du pays, selon un nouveau bilan publié dimanche par la Défense civile syrienne.

Cet incident survient quelques jours après les massacres survenus lors des affrontements entre des combattants loyaux à l'ancien président déchu Bachar el-Assad, renversé le 8 décembre dernier, et les nouvelles forces de sécurité syriennes mises en place par la coalition de rebelles islamistes qui a pris le pouvoir.

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Au Yémen, un responsable houthi a déclaré à la chaîne qatarie Al-Araby Al-Jadeed (The New Arab) que "l'agression américaine est injustifiée et constitue une violation de notre souveraineté" et a menacé que "la réponse sera douloureuse et dissuasive". Le responsable houthi, Abdul Majid el-Hanesh, a déclaré que "Washington n'obtiendra rien de son agression et que la résistance se poursuivra jusqu'à son dernier souffle".

Se référant à l'identification des Houthis avec les habitants de Gaza, il a aussi déclaré que "le siège et la tentative d'affamer notre peuple ne mèneront pas à la paix. Des voies de négociation peuvent être ouvertes... L'administration Trump tente de se venger de Téhéran en affirmant que Sanaa est un bras iranien, mais notre décision est indépendante et l'influence de l'Iran est minime. Nous sommes en état de légitime défense."

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Le Liban-Sud a connu une nuit particulièrement agitée, moins d'une semaine après que Beyrouth et Tel-Aviv ont décidé de former trois groupes de travail pour régler leurs principaux différends et que le gouvernement libanais s'est pour la première fois penché sur un calendrier de désarmement du Hezbollah.

Deux frappes israéliennes distinctes, toutes deux menées avec des drones chargés, qui ont tué deux personnes au Liban-Sud, selon les informations de notre correspondant local, Mountasser Abdallah. Ces raids aériens ont eu lieu vers 2h du matin à Yater, dans le caza de Bint Jbeil, et dans la matinée de dimanche à l'est de Meis el-Jabal, dans celui de Marjeyoun. Ce ne sont pas les seuls incidents de la nuit.

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