
Le ministre de l'Économie, Amer Bsat (centre), s'entretenant le 13 mars avec une délégation du FMI. Photo fournie par le ministère de l'Économie.
Corédigé avec l’économiste Ishac Diwan, ce texte rédigé dans les premières années de la crise et publié récemment par l’IFI préconise de sortir de « l'économie rentière ».
OLJ / Par Fouad GEMAYEL, le 16 mars 2025 à 00h00
Le ministre de l'Économie, Amer Bsat (centre), s'entretenant le 13 mars avec une délégation du FMI. Photo fournie par le ministère de l'Économie.
Pas vraiment lu une vision mais plus une liste galvaudée d’actions avec des erreurs de jugement. Parler d’un avantage lié à la LL faible est une erreur probablement liée à l’ancienneté de la réflexion. Aujourd’hui le Liban est quasiment totalement dollarisé, y compris les salaires qui sont presque revenus à des niveaux précédents la crise. À moins que le gouvernement se mette à dévaluer cette pauvre LL en les imprimant… Ce qui ne fera qu’appauvrir la classe moyenne et donc affaiblir l’économie. La solution réside dans un État efficace avec des infrastructures modernes. Dommage.
Comme tous les autres plans de nos economistes geniaux, le sort des depots sera maintenu en suspens jusqu'a ..... la Saint Glinglin ? Le seul axe choisi est de regler le probleme des creanciers de l'etat. Mais pas le probleme de ceux dont l'argent a servi a ces memes creanciers.
Et il faudra aussi inciter les cerveaux expatriés à revenir au pays pour participer au redressement. Envoyer des sous c’est bien, participer à l’économie productive c’est mieux.
Aujourd’hui, même l’éducation est un oligopole au Liban où seuls les enfants de familles fortunées peuvent perpétuer leur statut alors que les autres rament pour boucler leurs fins de mois sans pouvoir se concentrer sur leurs études. A quand une école publique de qualité et un filet social efficace financés par l’impôt? A quand un État efficace et connecté pour lutter contre les inégalités et le travail au black? Il faudra beaucoup de bras (et de cerveaux) pour sortir le pays de l’impasse économique.
Beaucoup de bonnes idées dans ce rapport mais qui reste dans une vision tradi de la croissance: jouer sur la faiblesse de la monnaie par exemple. Or il y a un levier puissant qui est la technologie permettant de vendre des services sur le double plan interne et international. Le Liban doit combler son retard grâce à des incitations fiscales fortes. Sinon, j’applaudis aux passages sur la fin des oligopoles et la mise en place d’une politique sociale et pédagogique permettant à l’élite de se démultiplier.
Quel est le plan du nouveau gouvernement pour « trouver rapidement un accord avec ses créanciers », point bloquant depuis le début de la crise ?
Pas vraiment lu une vision mais plus une liste galvaudée d’actions avec des erreurs de jugement. Parler d’un avantage lié à la LL faible est une erreur probablement liée à l’ancienneté de la réflexion. Aujourd’hui le Liban est quasiment totalement dollarisé, y compris les salaires qui sont presque revenus à des niveaux précédents la crise. À moins que le gouvernement se mette à dévaluer cette pauvre LL en les imprimant… Ce qui ne fera qu’appauvrir la classe moyenne et donc affaiblir l’économie. La solution réside dans un État efficace avec des infrastructures modernes. Dommage.
16 h 35, le 17 mars 2025