Rechercher
Rechercher

Économie - Focus

Économie productive, libéralisation du change, services publics… : la vision économique de Amer Bsat

Corédigé avec l’économiste Ishac Diwan, ce texte rédigé dans les premières années de la crise et publié récemment par l’IFI préconise de sortir de « l'économie rentière ».

Économie productive, libéralisation du change, services publics… : la vision économique de Amer Bsat

Le ministre de l'Économie, Amer Bsat (centre), s'entretenant le 13 mars avec une délégation du FMI. Photo fournie par le ministère de l'Économie.

« Le Liban a ce qu’il faut » pour se remettre de sa crise et « avoir une économie compétitive à l’échelle mondiale », estiment le nouveau ministre de l’Économie Amer Bsat et l’économiste Ishac Diwan dans un rapport publié début mars par l’Institut Issam Fares (IFI) de l’AUB.« Les avantages compétitifs du pays ont été érodés (par la crise, NDLR) et doivent être renforcés. Mais avec des politiques appropriées, le pays dispose des moyens nécessaires pour avoir une économie compétitive à l’échelle mondiale (…), capable de créer de bons emplois et qui peut être gérée par un État moderne », mentionnent les deux économistes dans leur rapport.Rédigé en 2021, sous l’impulsion du juge Nawaf Salam, avant qu’il ne devienne Premier ministre et que Amer Bsat n’intègre son cabinet, ce rapport était depuis resté dans les tiroirs, à cause de « la...
« Le Liban a ce qu’il faut » pour se remettre de sa crise et « avoir une économie compétitive à l’échelle mondiale », estiment le nouveau ministre de l’Économie Amer Bsat et l’économiste Ishac Diwan dans un rapport publié début mars par l’Institut Issam Fares (IFI) de l’AUB.« Les avantages compétitifs du pays ont été érodés (par la crise, NDLR) et doivent être renforcés. Mais avec des politiques appropriées, le pays dispose des moyens nécessaires pour avoir une économie compétitive à l’échelle mondiale (…), capable de créer de bons emplois et qui peut être gérée par un État moderne », mentionnent les deux économistes dans leur rapport.Rédigé en 2021, sous l’impulsion du juge Nawaf Salam, avant qu’il ne devienne Premier ministre et que Amer Bsat n’intègre son cabinet, ce rapport...
commentaires (6)

Pas vraiment lu une vision mais plus une liste galvaudée d’actions avec des erreurs de jugement. Parler d’un avantage lié à la LL faible est une erreur probablement liée à l’ancienneté de la réflexion. Aujourd’hui le Liban est quasiment totalement dollarisé, y compris les salaires qui sont presque revenus à des niveaux précédents la crise. À moins que le gouvernement se mette à dévaluer cette pauvre LL en les imprimant… Ce qui ne fera qu’appauvrir la classe moyenne et donc affaiblir l’économie. La solution réside dans un État efficace avec des infrastructures modernes. Dommage.

Sam

16 h 35, le 17 mars 2025

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • Pas vraiment lu une vision mais plus une liste galvaudée d’actions avec des erreurs de jugement. Parler d’un avantage lié à la LL faible est une erreur probablement liée à l’ancienneté de la réflexion. Aujourd’hui le Liban est quasiment totalement dollarisé, y compris les salaires qui sont presque revenus à des niveaux précédents la crise. À moins que le gouvernement se mette à dévaluer cette pauvre LL en les imprimant… Ce qui ne fera qu’appauvrir la classe moyenne et donc affaiblir l’économie. La solution réside dans un État efficace avec des infrastructures modernes. Dommage.

    Sam

    16 h 35, le 17 mars 2025

  • Comme tous les autres plans de nos economistes geniaux, le sort des depots sera maintenu en suspens jusqu'a ..... la Saint Glinglin ? Le seul axe choisi est de regler le probleme des creanciers de l'etat. Mais pas le probleme de ceux dont l'argent a servi a ces memes creanciers.

    Michel Trad

    20 h 34, le 16 mars 2025

  • Et il faudra aussi inciter les cerveaux expatriés à revenir au pays pour participer au redressement. Envoyer des sous c’est bien, participer à l’économie productive c’est mieux.

    Marionet

    13 h 59, le 16 mars 2025

  • Aujourd’hui, même l’éducation est un oligopole au Liban où seuls les enfants de familles fortunées peuvent perpétuer leur statut alors que les autres rament pour boucler leurs fins de mois sans pouvoir se concentrer sur leurs études. A quand une école publique de qualité et un filet social efficace financés par l’impôt? A quand un État efficace et connecté pour lutter contre les inégalités et le travail au black? Il faudra beaucoup de bras (et de cerveaux) pour sortir le pays de l’impasse économique.

    Marionet

    13 h 44, le 16 mars 2025

  • Beaucoup de bonnes idées dans ce rapport mais qui reste dans une vision tradi de la croissance: jouer sur la faiblesse de la monnaie par exemple. Or il y a un levier puissant qui est la technologie permettant de vendre des services sur le double plan interne et international. Le Liban doit combler son retard grâce à des incitations fiscales fortes. Sinon, j’applaudis aux passages sur la fin des oligopoles et la mise en place d’une politique sociale et pédagogique permettant à l’élite de se démultiplier.

    Marionet

    13 h 37, le 16 mars 2025

  • Quel est le plan du nouveau gouvernement pour « trouver rapidement un accord avec ses créanciers », point bloquant depuis le début de la crise ?

    Nicolas Lahoud

    07 h 43, le 16 mars 2025

Retour en haut