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Société - Explosions du 4 août

Deux anciens fonctionnaires du port auditionnés par Tarek Bitar


Deux anciens fonctionnaires du port auditionnés par Tarek Bitar

Manifestation devant le port de Beyrouth pour la 4e commémoration de la double explosion, le 4 août 2024. Matthieu Karam / L'Orient-Le Jour

Le juge d’instruction près la Cour de justice de Beyrouth, Tarek Bitar, a poursuivi vendredi ses auditions dans le cadre de son enquête sur les explosions meurtrières du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Il a ainsi interrogé durant près de trois heures Mohammad Ahmad Kassabiyé, ancien chef du bureau de sécurité du port, qui était accompagné de son avocat. M. Kassabiyé devait être interrogé le 7 février dernier, mais son avocat avait alors soumis au juge un rapport médical justifiant son absence pour cause d’hospitalisation. Le juge Bitar a décidé vendredi de le laisser en liberté, tout en le maintenant « à la disposition de l’enquête ».

L’ancien chef du personnel du port, Marwan Kaaké, a également été auditionné durant trois heures, en présence de son avocat Gaby Germanos. Ce dernier avait soulevé des exceptions de procédure lors d’une précédente convocation, mais s’en est désisté vendredi « pour laisser libre cours à la justice », apprend-on de source informée. Sa décision intervient dans un contexte où le juge Bitar ne peut soumettre ces recours au parquet de cassation pour avis consultatif, car celui-ci refuse de coopérer avec lui, dans la ligne des entraves dressées pour l’empêcher d’enquêter auprès de responsables politiques.

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À la fin de l’audience de vendredi, le juge d’instruction a laissé libre M. Kaaké, sous caution d’élection de domicile. « Une première, et un indice de présomption d’innocence », estime un juriste interrogé par L’Orient-Le Jour, notant que toutes les autres personnes interrogées par Tarek Bitar depuis la reprise de ses audiences le 7 février, ont été laissées libres, tout en restant à la disposition de l'enquête.

Pour ses prochaines auditions prévues le 28 février, le juge d’instruction devrait entendre l ’ancien chef des services de renseignements de l’armée, le général Edmond Fadel, et le général Marwan Eid, ancien chef des renseignements du port. Selon nos informations, Tarek Bitar envisage également de convoquer plusieurs témoins. Mais leurs identités et la date de leurs audiences resteront secrètes afin de garantir leur sécurité.

Le juge d’instruction près la Cour de justice de Beyrouth, Tarek Bitar, a poursuivi vendredi ses auditions dans le cadre de son enquête sur les explosions meurtrières du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Il a ainsi interrogé durant près de trois heures Mohammad Ahmad Kassabiyé, ancien chef du bureau de sécurité du port, qui était accompagné de son avocat. M. Kassabiyé devait être interrogé le 7 février dernier, mais son avocat avait alors soumis au juge un rapport médical justifiant son absence pour cause d’hospitalisation. Le juge Bitar a décidé vendredi de le laisser en liberté, tout en le maintenant « à la disposition de l’enquête ».L’ancien chef du personnel du port, Marwan Kaaké, a également été auditionné durant trois heures, en présence de son avocat Gaby Germanos. Ce dernier avait soulevé des...
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Le juge Bitar ne peut soumettre ces recours au parquet de cassation pour avis consultatif, car celui-ci refuse de coopérer avec lui? Et que font ils il donc à leurs postes au parquet de cassassions? Il serait temps de leur montrer la porte de sortie pour pouvoir les juger pour manquement à leur devoir en refusant d’appliquer la loi afin de protéger les citoyens de leurs complices qui croient légal le fait de leur ôter la vie sans être inquiétés.

Sissi zayyat

11 h 07, le 22 février 2025

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Commentaires (1)

  • Le juge Bitar ne peut soumettre ces recours au parquet de cassation pour avis consultatif, car celui-ci refuse de coopérer avec lui? Et que font ils il donc à leurs postes au parquet de cassassions? Il serait temps de leur montrer la porte de sortie pour pouvoir les juger pour manquement à leur devoir en refusant d’appliquer la loi afin de protéger les citoyens de leurs complices qui croient légal le fait de leur ôter la vie sans être inquiétés.

    Sissi zayyat

    11 h 07, le 22 février 2025

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