Une cérémonie de passation de pouvoirs s'est tenue mardi après-midi au ministère de l'Intérieur entre le ministre sortant, Bassam Maoulaoui, et le nouveau ministre, Ahmad Hajjar, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

« Ce ministère est aujourd’hui entre de bonnes mains », a déclaré M. Maoulaoui, soulignant que son successeur « connaît bien cette institution ». « Il est aujourd’hui le mieux placé pour diriger ce ministère », a-t-il assuré.

Ahmad Hajjar a ensuite pris la parole. « Les défis sont nombreux : assurer la sécurité, renforcer l’État, organiser les échéances constitutionnelles et démocratiques à venir », a déclaré le ministre. Il a dans ce cadre affirmé que le ministère préparera les élections municipales et législatives à venir « selon les plus hauts standards de transparence, garantissant les droits des candidats et des électeurs tout en appliquant la loi avec rigueur et équité ».

En avril 2024, le Parlement libanais avait décidé de reporter des élections municipales prévues en mai, en raison des violences dans le sud du pays entre le Hezbollah et Israël. Ce scrutin était initialement prévu en 2022. Les deux reports précédents avaient été imputés à l’effondrement économique du pays.

M. Hajjar a aussi indiqué que son ministère « prend soin des citoyens et veille à leurs préoccupations dans le respect des droits humains et de la dignité humaine ». « Nous lutterons avec détermination contre la criminalité sous toutes ses formes », a-t-il assuré.

« Nous nous engageons à travailler sans relâche avec les Forces de sécurité intérieure, la Sûreté générale et les autres directions du ministère pour assurer la sécurité et la stabilité du pays, en soutien à notre armée, afin de poursuivre la libération des territoires occupés du Sud et de protéger notre peuple et nos villes sur l’ensemble du territoire libanais. »

Malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis le 27 novembre, Israël a continué à mener des frappes sur le Liban et l'armée israélienne ne s'est pas encore totalement retirée du territoire libanais, son délai pour le faire étant fixé au 18 février.