Le Liban se situe à un tournant structurel dans une région en mutation. Le président, Joseph Aoun, et le chef du gouvernement, Nawaf Salam, s’engagent à appliquer une Constitution essentiellement démocratique selon les accords de Taëf. Le travail va être exercé avec les compétences indispensables et la transparence de chacun. Les étapes nouvelles devront incarner l’expertise et la maturité des qualificatifs afin de répondre aux urgences fondamentales de la nation. Allons se démarquer et échanger enfin avec de vrais et courageux actes démocratiques.
Ce qu’il faudrait faire ou pas a été suffisamment inscrit dans l’histoire de nos familles, de nos contextes et adhérences. Ainsi on était entendus appréciés ou menacés de restrictions selon les résultats correspondants ou pas. Dès le plus jeune âge, les faits accomplis demeurent le passage obligé de l’enfant en tant de contextes. Le rôle parental confirme certes des personnages aux mentalités particulières, mais qui ne représentent un pouvoir absolu. Les aînés peuvent se tromper dans l’exploration des rôles et réviser alors leurs comportements dans le but d’assumer une éducation ouverte, une base sûre pour le citoyen de demain.
On a besoin plus que jamais de ce partenariat civil qui dispose toute personne active à pratiquer le libre choix, le respect et la richesse des différences constructives. Ce dialogue véritable est à l’opposé des palabres et des monologues habituels. Les apprentissages du droit légitime, du devoir civil, de la pratique de l’égalité pourraient alors prévaloir au quotidien. Ils ne relèvent pas uniquement des décisions indispensables du nouveau pouvoir au service de la démocratie, mais de la pratique citoyenne à tout âge afin que chacun explore sa propre différence sans imposer sa subjectivité. Construisons ensemble des rapports civiques transparents et évolutifs pour faire naître un nouveau Liban réellement indépendant.
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