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Politique - Gouvernement

Qui sont les ministres du gouvernement de Nawaf Salam ?

Vingt-quatre ministres, cinq femmes, des anciens ministres : les biographies express des membres du nouveau cabinet. 

Qui sont les ministres du gouvernement de Nawaf Salam ?

Le sérail gouvernemental, dans le centre-ville de Beyrouth. Photo Mohammad Yassine / L'OLJ

Après bientôt un mois d'âpres négociations, la fumée blanche est enfin apparue du côté du palais de Baabda ce samedi 8 février.

Après une annonce qui semblait imminente jeudi, un imbroglio de dernière minute sur l'identité du cinquième ministre chiite a retardé l'échéance jusqu'à samedi. Ce cinquième ministre est finalement Fadi Makki, ministre du Développement administratif. 

Entre les « critères » établis par Nawaf Salam et les « quote-parts » exigés par les différentes formations politiques, nombreux ont été les désaccords sur la répartition des 23 portefeuilles ministériels, en particulier celui des Finances. De quoi retarder jusqu'à ce 8 février la nomination de ce nouveau gouvernement qui rassemble des personnalités issues de nombreuses composantes du spectre politique, allant des Forces Libanaises (FL) au tandem chiite Amal-Hezbollah, assorties d'anciennes figures de précédents gouvernements et quelques indépendants. À noter qu'aucun des noms du gouvernement sortant de Nagib Mikati n'a été reconduit dans ce nouveau cabinet ministériel, qui marque par ailleurs le passage du Courant Patriotique Libre (CPL) dans l'opposition, après avoir été le parti le plus représenté dans le dernier, avec cinq portefeuilles.

À compter de ce samedi, ce premier gouvernement de l'ère Joseph Aoun dispose de 30 jours pour obtenir la confiance de la chambre des députés. Voici la liste des ministres qui le composent :

- Vice-président du Conseil des ministres : Tarek Mitri

Tarek Mitri, nommé vice-président du Conseil des ministres. Photo d'archives L'OLJ

Originaire de Tripoli, Tarek Mitri a occupé entre 2005 et 2011 plusieurs postes ministériels dans quatre gouvernements libanais successifs, notamment ceux de l’Environnement, du Développement administratif, de la Culture et de l’Information. Il a également assumé par intérim les fonctions de ministre des Affaires étrangères avant de devenir le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Libye de 2012 à 2014. Il succède à ce poste à Saadé Chami, affilié au Parti national-socialiste syrien (PSNS).

- Ministre des Finances : Yassine Jaber

Le nouveau ministre des Finances, Yassine Jaber. Photo d'archives L'OLJ

Sa désignation est sans doute celle qui a fait le plus couler d'encre ces dernières semaines. Réclamé par le tandem chiite malgré les protestations de l'opposition, le portefeuille-clé des Finances a finalement été attribué à Yassine Jaber, qui fait partie de la quote-part du Mouvement Amal. Après ses fonctions à l’Économie et au Commerce entre 1995 et 1998, puis aux Travaux publics et Transports de 2004 à 2005, l'homme d'affaires a fait un passage remarqué au sein de la commission parlementaire des Finances et du Budget pendant plus d'une décennie en tant que parlementaire jusqu'en 2022. Il succède à Youssef Khalil (Amal).

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Ministère des Finances : pourquoi Yassine Jaber est le favori des banquiers libanais

- Ministre de la Culture : Ghassan Salamé

Le nouveau ministre de la Culture, Ghassan Salamé. Photo d'archives L'OLJ.

Géopolitologue de renom et professeur à l’Université de la Sorbonne et à Science-Po Paris, Ghassan Salamé avait occupé ce même poste de ministre de la Culture de 2000 à 2003 au sein du gouvernement de Rafic Hariri. En 2003, il fut l'envoyé spécial de l'ONU en Irak avant de jouer le même rôle en Libye de 2017 à 2020. Il succède à Mohammad Mortada, affilié au Hezbollah.

- Ministre de l'Intérieur : Ahmad Hajjar

Le nouveau ministre de l'Intérieur, le général Ahmad Hajjar. Photo armée libanaise

Titulaire du grade de général, Ahmad Hajjar a passé 38 ans de service au sein des Forces de Sécurité Intérieure (FSI). Il succède à Bassam Maoulaoui, affilié au parti sunnite du Courant du futur.

- Ministre des Affaires étrangères : Joe Raggi

Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Joe Raggi. Photo Ennashr

Nommé en lieu et place d'Abdallah Bou Habib (CPL), Joe Raggi a été chargé d’affaires du Liban à Amman et a largement contribué au développement des relations entre le Liban et la Jordanie. Avant d’entrer dans le corps diplomatique, il avait travaillé dans les années 1980 comme journaliste à L’OLJ. Il fait partie de la quote-part des Forces Libanaises. Il succède à Abdallah Bou Habib, ministre de la quote-part du CPL. 

- Ministre de l'Environnement : Tamara Elzein

La nouvelle ministre de l'Environnement, Tamara Elzein. Photo fournie à L'Orient-Le Jour par Tamara Elzein

Docteure en chimie physique, Tamara Elzein était devenue en juillet 2022 la première femme à être nommée à la tête du Conseil national de la recherche scientifique au Liban (CNRS-L), puis de la Commission des Sciences de l'Unesco en novembre 2023. Elle succède à Nasser Yassine et fait partie de la quote-part du Mouvement Amal.

- Ministre de la Défense : Michel Menassa

Le nouveau ministre de la Défense, Michel Menassa. Photo fournie par l'armée libanaise.

Officier libanais à la retraite, le général de brigade Michel Menassa, succède à Maurice Slim au ministère de la Défense. Il a notamment occupé le poste d’inspecteur général au ministère de la Défense nationale et a également travaillé au Palais présidentiel.

- Ministre de l'Économie : Amer Bsat

Le nouveau ministre de l'Economie, Amer Bsat. Photo tirée du profil officel de M. Bsat sur le site du Middle East Institute

Titulaire d'un doctorat en économie à l'Université de Colombia aux États-Unis, Amer Bsat est responsable mondial des marchés émergents chez BlackRock, où il travaille depuis 2013. Entre 1991 et 1998, il a été économiste principal au Fonds Monétaire International (FMI), où il a participé à la négociation de programmes de premier plan avec la Russie, l'Ukraine et l'Égypte.
Il fait partie de la quote-part du Premier ministre et succède à Amine Salam, affilié au mouvement Azm, fondé par le Premier ministre sortant Nagib Mikati.

- Ministre du Tourisme : Laura el-Khazen Lahoud

Laura el-Khazen Lahoud. Michel Sayegh/Archives L'OLJ

Laura el-Khazen Lahoud est diplômée en mathématiques de la London School of Economics et Political Sciences, elle est directrice exécutive de l’hôtel Al Bustan à Beit Méry, sur les hauteurs de Beyrouth, qui a été fondé par son grand-père, et elle s'occupe également de l’organisation du Festival International de musique classique. Elle est également membre du conseil d'administration du C.A.T. Group, un groupe d'entrepreneurs spécialisé dans les services d'ingénierie et de construction. Elle succède à Walid Nassar. 

- Ministre de l'Éducation : Rima Karamé

La nouvelle ministre de l'Éducation, Rima Karamé. Photo tirée de la page officielle de Mme Karamé.

Originaire du Akkar, Rima Karamé est une professeure spécialisée en gestion de l’éducation et dans les politiques éducatives. Professeure associée et présidente de l'Université américaine de Beyrouth (AUB), elle est également directrice du projet « Tamam », une initiative régionale pour l'amélioration durable des écoles. Elle fait de la quote-part du Premier ministre et succède à Abbas Halabi, affilié au Parti social progressiste (PSP) de Taymour Joumblatt.

- Ministre de l'Énergie et de l'Eau : Joe Saddi

Le ministre de l'Énergie et de l'Eau, Joe Saddi. Photo LinkedIn

Homme d'affaires, Joe Saddi occupe depuis 2014 le poste de président du conseil d'administration pour le Moyen-Orient de Strategy&, faisant partie du réseau PwC (anciennement Booz & Company). Il a notamment dirigé d'importants programmes de privatisation dans les secteurs du pétrole et de l'électricité au Moyen-Orient et conseillé plusieurs gouvernements sur la réorganisation de compagnies pétrolières nationales. Il fait partie de la quote-part des Forces Libanaises et succède à Walid Fayad, affilié au CPL.

- Ministre des Affaires sociales : Hanine Sayyed

La nouvelle ministre des Affaires sociales, Hanine Sayyed. Photo tirée du compte W de Mme Sayyed.

Économiste de formation et diplômée des universités de Stanford et de Columbia, Hanine Sayyed est experte des questions de protection sociale au sein de la Banque mondiale (BM) pour la région du Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Elle a notamment coordonné la réponse de la BM à la crise syrienne entre 2011 et 2017. Elle fait partie de la quote-part du Premier ministre et succède à Hector Hajjar, affilié au CPL.

- Ministre des Travaux publics et des Transports : Fayez Rassamny

Le nouveau ministre des Travaux publics et des Transports, Fayez Rasamny. Photo tirée du compte Facebook de M. Rasamny

Fayez Rassamny est un homme d'affaires dans le secteur de l'automobile. Il est notamment devenu directeur général de la société Rymco et d'Al Samrya Motors. Il fait également partie de la quote-part du PSP et succède à Ali Hamiyé, affilié au Hezbollah.

- Ministre de l'Industrie : Joe Issa el-Khoury

Le nouveau ministre de l'Industrie, Joe Issa el-Khoury. Capture d'écran de la chaîne LBCI

Joe Issa el-Khoury a occupé des postes à responsabilité dans plusieurs banques d'investissement, dont Merill Lynch, le groupe Saradar et a assuré la présidence de M1 Groupe, une holding basée à Beyrouth qui détient des parts dans plusieurs sociétés dans les domaines des télécommunications, de l'énergie et de l'immobilier. Il a occupé par ailleurs le poste de secrétaire général de « Ittihadiyoun », une association fédéraliste au Liban. Il fait partie de la quote-part des Forces Libanaises et succède à Georges Bouchikian (Tachnag).

- Ministre de l'Agriculture : Nizar Hani

Le nouveau ministre de l'Agriculture, Nizar Hani. Photo tirée du compte Facebook de la réserve de cèdres du Chouf.

Titulaire d’un doctorat en sciences agricoles et alimentaires de l’Université Saint-Esprit de Kaslik, Nizar Hani occupe depuis 2010 la fonction de directeur de la réserve naturelle des Cèdres du Chouf. Il a notamment travaillé en tant que conseiller au ministère de l'Environnement entre 2012 et 2020 et avait remporté une distinction de l'Unesco pour ses projets en faveur de la préservation des écosystèmes au Liban en 2013. Il fait partie de la quote-part du PSP et succède à Abbas Hajj Hassan, affilié au mouvement Amal.

- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Nora Baïrakdarian

La ministre de la Jeunesse et des Sports, Nora Baïrakdarian. Photo tiree d'internet

Nora Bairakdarian est professeur de relations internationales et chef du département des relations internationales à la Faculté de droit et de sciences politiques de l'Université libanaise et membre du conseil scientifique de l'école doctorale de droit, de sciences politiques, administratives et économiques. Elle est maître de conférences en relations internationales au département de sciences politiques et d'administration publique de l'AUB. Elle est membre du Conseil économique, social et environnemental du Liban pour un second mandat et présidente de la Commission de la science, de la technologie et de l'innovation au sein du Conseil. Elle succède à Georges Kallas (indépendant).

- Ministre des Télécommunications : Charles Hage

Le ministre des Télécommunications, Charles Hage. Photo prise de Facebook

Charles Hage est co-fondateur et directeur exécutif de la compagnie de télécommunications Mada Communications International. Il est ancien président et membre fondateur de la Fondation maronite dans le monde. Il succède à Johnny Corm.  

- Ministre des Déplacés et ministre d’État pour la technologie d’information et l’intelligence artificielle : Kamal Chéhadé  

Ministre des Déplacés et ministre d’État pour la technologie d’information et l’intelligence artificielle, Kamal Chéhadé. Photo tirée d'internet

Président des affaires juridiques et réglementaires du groupe Emirates Telecommunications. Il fait partie de la quote-part des Forces Libanaises et succède à Johnny Corm (Marada).

- Ministre du Travail : Mohammad Haïdar

Le Dr. Mohammad Haïdar, ministre du Travail. Photo tirée du site de l'AUB.

Directeur du département de médecine nucléaire à l’hôpital universitaire de Beyrouth. En 2013, le Dr. Haidar a été nommé à l'AUB en tant que professeur assistant, et a gravi les échelons académiques pour devenir professeur associé en 2018 (2018-aujourd'hui). Il fait partie de la quote-part du Hezbollah et succède à Moustapha Bayram, affilié au Mouvement Amal. 

- Ministre de la Santé : Rakan Nassereddine

Le Dr. Rakan Nassereddine, nouveau ministre de la Santé. Photo Facebook

Il fait lui aussi partie de la quote-part du Hezbollah et succède à Firas Abiad, affilié au Courant du futur. Rakan Nassereddine est un médecin spécialisé en chirurgie vasculaire qui exerce à l’AUBMC. Il est également chercheur dans son domaine.

- Ministre de l'Information : Paul Morcos

Paul Morcos, ministre de l'Information. Photo tirée de Facebook

Paul Morcos est un avocat, professeur de droit, fondateur et président du bureau Justicia Beirut Consult, qui contribue entre autres à la sensibilisation dans le domaine légal, par le biais d’un réseau d’organisations gouvernementales et non-gouvernementales élargi. Il succède à Ziad Makari, affilié au Marada.

- Ministre du Développement administratif : Fadi Makki 

Fadi Makki, ministre du développement administratif. Photo tirée du site du BCG

Fadi Makki est partenaire et directeur du Behavioral Science Lab du Boston Consulting Group et du département du personnel et de l’organisation de l'entreprise. Il est le fondateur de Nudge Lebanon et a été le premier chef de la première unité d'analyse comportementale au Moyen-Orient - B4Development (anciennement Qatar Behavioural Insights Unit) - au sein du comité suprême pour la livraison et l'héritage, où il a également été conseiller du secrétaire général. Il copréside actuellement le groupe consultatif technique de l'OMS sur les connaissances et les sciences comportementales pour la santé et est professeur adjoint à la HBKU au Qatar. Il succède à Najla Riachi. 

- Ministre de la Justice : Adel Nassar 

Le ministre de la Justice Adel Nassar. Photo tirée du site du cabinet Raphael et Associés

Adel Nassar est un avocat inscrit aux barreaux de Beyrouth et de Paris. Fils d’Amine Nassar (président du Conseil supérieur de la magistrature dans les années 1980 sous le mandat d’Amine Gemayel), il a étudié à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, à l'Université Paris II et à Harvard, à Boston. Il a contribué à la rédaction du projet de loi libanaise sur le gaz et le pétrole et aux travaux de la commission parlementaire chargée de la modernisation du Code de commerce. Sa pratique se concentre sur l’arbitrage, la banque, la construction, le droit des sociétés et du commerce, ainsi que la finance. Il siège au conseil d’administration de plusieurs entreprises, y compris de grandes compagnies d’assurance multinationales.

Après bientôt un mois d'âpres négociations, la fumée blanche est enfin apparue du côté du palais de Baabda ce samedi 8 février.Après une annonce qui semblait imminente jeudi, un imbroglio de dernière minute sur l'identité du cinquième ministre chiite a retardé l'échéance jusqu'à samedi. Ce cinquième ministre est finalement Fadi Makki, ministre du Développement...
commentaires (29)

On saute des anciens ministères maudits d’avance à un ministère comportant des gens capables, instruits, honnêtes jusqu’à preuve du contraire, et qui ont fait leurs preuves. cerise sur le gateau pas de tiers de blocage, ce n’est pas peu dire ! Alors espérons des jours meilleurs. Le pays en a vivement besoin après la dictature des armes vendues.

Goraieb Nada

08 h 50, le 11 février 2025

Tous les commentaires

Commentaires (29)

  • On saute des anciens ministères maudits d’avance à un ministère comportant des gens capables, instruits, honnêtes jusqu’à preuve du contraire, et qui ont fait leurs preuves. cerise sur le gateau pas de tiers de blocage, ce n’est pas peu dire ! Alors espérons des jours meilleurs. Le pays en a vivement besoin après la dictature des armes vendues.

    Goraieb Nada

    08 h 50, le 11 février 2025

  • Ils ont tou.te.s de bonnes bouilles et semblent compétents. On aurait bien aimé lire une compilation de leur vision ainsi que de leur programme pour la gestion de leurs ministères respectifs. Nous leur souhaitons bon courage et beaucoup de probité.

    Gros Gnon

    07 h 43, le 10 février 2025

  • Bravo!! Belle brochette qui va nous sortir de la mouise… yalla au travail… Père Dalmet regarde …

    Myriam YARED

    20 h 20, le 09 février 2025

  • Ils sont nombreux nos ministres "franco-libanais". Comme les principaux chefs, zaïms, caïds, profiteurs, et un million de braves franco-libanais dispersés dans le monde parmi une diaspora qui se dilue. Ces politicards libanais dont il n'y a pas grand chose à espérer feraient mieux de s'inspirer de ce qu'il y a de meilleur du côté français, et non de ce qu'il y de pire dans cette république finalement anti français comme la laïcité anti catholique, le gauchisme, l'affairisme financier, car le pire du côté politique au Liban il n'y a malheureusement que cela.

    Nicolas ZAHAR

    18 h 55, le 09 février 2025

  • Président : Maronite , Premier ministre : Sunnite , Président du Parlement : Chiite , les autres N’IMPORTE , finalement , Ministre de la Jeunesse et des Sports : Arménien Quoi de neuf ?

    aliosha

    17 h 06, le 09 février 2025

  • Manque un ministère! celui du SSPT* Faut bien gérer le nid de coucous… sinon, Coucou! nous revoilà! *Syndrome de stress post-traumatique

    Yann Amar

    12 h 16, le 09 février 2025

  • On peut enfin s’enorgueillir de nos ministres qui, espérons le, mettront leur savoir au service des citoyens et de leur pays pour le propulser au sein de pays respectables et non au service de ceux qui les ont choisis pour les aider à achever ce qui reste. Pourvu que le ramage se rapporte au plumage sinon bye bye le Liban. Cette brochette bardée de diplômes semble enfin représentée les libanais qui brillent sous d’autres cieux. Ne nous décevez pas et bon vent à vous tous. Nous attendons de vous à relever le défi de la reconstruction et non à pas une collaboration pour détruire ce qui reste.

    Sissi zayyat

    11 h 15, le 09 février 2025

  • Bonjour Beyrouth Un gouvernant....!Pour le pays et les instances internationales !! Je ne comprends pas cette salve de " félicitations" ..certes des CV bien "garnis" ..pas un représentant de la société civile Et cinq femmes sur dix huit...encore un effort! je dirai sans arrogance aucune ..au "Boulot"!! Enfin aucune confession mentionnée avec les portraits ...ce que je dénonce depuis! L'orient le jour osera t il ..,,pour dévernir "'l'orient le futur" Bon courage à Mr salamé ...pour l'avoir entendu moulte fois ! Bon courage ...on va dire !

    salamé riad

    10 h 30, le 09 février 2025

  • Ce qui est frappes dans cette équipe c’est le haut niveau de culture de ses membres. Or ce qui manquait à la politique libanaise, surtout depuis qu’elle a été polluée par les aounistes, c’est la culture. Enfin le vrai Liban réapparaît

    AFL

    07 h 33, le 09 février 2025

  • Voila et Bravo! Bonne chance a cette bonne equipe, il y a beaucoup de travail a faire pour se rattrapper du temps perdu et de la destruction de la nation et de nos institutions par les incompetents et le Ha'zbala (et d'autres)! L'AUB es le 'parti' a eu la part du Lion et tant mieux.

    Cadmos

    07 h 26, le 09 février 2025

  • Impressionnante équipe qui nous donne finalement un peu d'espoir. Notre Liban est très fragile car composé de toutes sortes de rites et confessions, et coincé entre deux voisins, l'un plus nuisible que l'autre. Placé maintenant sous tutelle de l' Oncle Sam, il a plus de chances de réussir que sous diktat Syrien et Iranien. Je suis prudemment optimiste!

    Onaissi Antoine

    07 h 04, le 09 février 2025

  • Félicitations et bonne chance au gouvernement de Monsieur Salam, composé de personnes hautement qualifiés pour relever le défi.

    Saliba Patricia

    22 h 40, le 08 février 2025

  • JE SUIS DESOLE ET INQUIET POUR LE LIBAN. - GHAYAR ABOU AYOUB ? EH, LEBESS TYEBOU BEL MAELOUB ! RIEN N,A CHANGE DANS LE FAIT. QU,ILS COMMENCENT A DESARMER LE TANDEM CHIITE ET TOUTE AUTRE MILICE ARMEE ET CELA AVANT LE S LEGISLATIVES, SINON C,EST DU FULL ECHEC DONT IL EN SERA QUESTION.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    21 h 06, le 08 février 2025

  • Espérons que les souverainistes et en particulier les FL démissioneront avant que la présence au gouvernement de partisans des armes illégales n'impose au pays une invasion étrangère (du voisin du sud ou du voisin de l'est) et / ou une mise sous sanctions américaines, ce qui serait encore pire. Une fois l'un et / ou l'autre scénario engagé, la démission des ministres souverainistes n'aura plus une portée souverainiste mais au contraire une portée de gens qui comptent sur l'étranger pour libérer leur propre pays. Au vu de l'actualité il ne reste que QUELQUES JOURS aux souverainistes..

    MAKE LEBANON GREAT AGAIN

    20 h 45, le 08 février 2025

  • Je persiste et signe: la participation de l'opposition souverainiste et en particulier des FL à un gouvernement qui contient des ministres affiliés aux armes illégales est une grave erreur tactique. Salam n'a pas été en mesure d'imposer ne serait-ce qu'un dialogue sur la remise des armes illégales. Il n'aura certainement pas l'audace de révoquer les ministres partisans de ces armes illégales lorsqu'ils feront obstruction. Avoir de tels ministres anti-nationaux dans les circonstances internationales présentes c'est aller droit vers une invasion de notre pays ou (et !!) un étouffement économique

    MAKE LEBANON GREAT AGAIN

    20 h 34, le 08 février 2025

  • Mon avis sur ce gouvernement est mitigé, mais je tiens à remercier L'Orient-Le jour pour ces présentations qui ne tiennent pas compte des confessions mais uniquement des compétences, espérant que l'ensemble de la population libanaise adopte cet angle !

    Kassabian Sanahine

    20 h 24, le 08 février 2025

  • Félicitations! Il y a des bons noms dans le 1er gouvernement de l'ère de Joseph Aoun. On espère qu'ils font un bon travail dans les ministères respectives à eux.

    Ihab Ammoury

    20 h 17, le 08 février 2025

  • Incidemment, je salue le retour à la tête du ministère de la Culture, de Ghassan Salamé. J;]’espère de tout cœur qu’il annulera le décret signé par son prédécesseur le 28 janvier, autorisant le percement d’une nouvelle route dans la Qadicha, contribuant ainsi à sa destruction. Cette décision, prise sans l’avis de la DGA ni de l’UNESCO, est totalement illégale. Contrairememnt à son prédécesseur, Ghassan Salamé est est un homme réellement cultivé qui ne pourra pas cautionner un tel crime.

    Yves Prevost

    19 h 59, le 08 février 2025

  • Encore un gouvernement qui "rassemble des personnalités issues de nombreuses composantes du spectre politique. Autrement dit, un gouvernement semblable à tous ceux qui l’ont précédé depuis quelques décennies. Un système dont l’expérience a amplement prouvé - comme, d’ailleurs, le simple bon sens le laissait prévoir - la plus totale inefficacité. Un gouvernement dit "d’Union nationale" qui ressemble plus à un panier de crabes qu’à une famille unie! Il comporte, certes, des personnes intègres et compétentes, mais qui auront les mains liées par les partis qui les ont nommés.

    Yves Prevost

    19 h 45, le 08 février 2025

  • La photo et le CV de Rakan Nasreddine ne sont pas les bons. Le Rakan Nasreddine est medecin vasculaire et reside au Liban

    Ventre-saint-gris

    19 h 43, le 08 février 2025

  • Bonne Chance à tous. Espérons le meilleur pour le Liban

    Tacla sfeir

    19 h 29, le 08 février 2025

  • Enfin des tètes qui méritent le respect et nous pouvons voir en eux un liban à notre image. Nous pouvons avoir confiance en eux. D’autant plus que l’un d’entre eux a été camarade de classe durant plusieurs années au collège des frères , du sacré cœur gemmayzé. Je peux affirmer que c’est « une tête bien remplie et toujours en tête au classement. Bravo et félicitations à eux et à nous libanais aussi

    LE FRANCOPHONE

    19 h 25, le 08 février 2025

  • De très beau CV et beaucoup de compétences..les chantiers sont énormes (désarmement de la milice, réformes économiques et sociales, argent des déposant, réfugiés, électricité et eau, relation avec les pays amis, paix régionale, organisation de législatives, indépendance de la justice..,) bonne chance à eux/elles.

    Liban Libre

    19 h 11, le 08 février 2025

  • Bon courage! La charge qui attend cette équipe est gigantesque.

    Ilya

    19 h 11, le 08 février 2025

  • Félicitation on va voir ce qu’ils pourront faire

    Eleni Caridopoulou

    19 h 11, le 08 février 2025

  • Félicitations ! enfin, et des profils très intéressants et crédibles. Espérons qu'il arriveront à agir, et que l'on ne leur mettra pas trop de bâtons dans les roues.

    Zakariah

    18 h 55, le 08 février 2025

  • Félicitations pour la formation de ce gouvernement d’exception, composé de femmes et d’hommes brillants, dont l’expertise et l’engagement promettent un leadership éclairé. Avec des esprits aussi éduqués, dont certains détenteurs de doctorats, l’avenir s’annonce prometteur et inspirant. Que leur vision et leur savoir guident le pays vers un avenir prospère et innovant!

    Zéhil Maryanne

    18 h 50, le 08 février 2025

  • Félicitations au nouveau gouvernement dont les membres sont tous des spécialistes de leurs domaines respectifs. Mais je m'inquiète du risque de conflits d'intérêts lorsqu'un ministre est en même temps fondateur, cofondateur ou propriétaire d'entreprises que ce soit dans l'automobile, le droit, le tourisme, etc. Peuvent-ils agir à la tête de leurs ministères sans clins d'oeil vers leurs boîtes?

    Marionet

    18 h 50, le 08 février 2025

  • Waw, quasi tous docteurs ou PhD, quasi technocrates, le printemps Libanais pointe du nez.

    Zampano

    18 h 45, le 08 février 2025

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