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Dernières Infos - Justice

Libyen souçonné de crimes de guerre : Meloni citée dans une plainte

La Première ministre italienne Giorgia Meloni, lors d'une rencontre avec le chef du Parlement libanais, Nabih Berry, le 18 octobre 2024 à Beyrouth. REUTERS/Mohamed Abd El Ghany/File Photo

Un migrant qui affirme avoir été torturé par un Libyen soupçonné de crimes de guerre a déposé une plainte auprès de procureurs, affirmant que la Première ministre italienne a permis au suspect d'être libéré, ont rapporté lundi des médias. 

Le migrant originaire du Sud-Soudan, Lam Magok, affirme avoir été emprisonné dans un centre de détention de Tripoli dirigé par Osama Almasri Najim, qui est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour des accusations de meurtre, de viol et de torture. 

Osama Almasri Najim a été arrêté le 19 janvier à Turin, dans le nord de l'Italie, en vertu d'un mandat de la CPI, avant d'être libéré et ramené à Tripoli à bord d'un avion de l'armée de l'air italienne deux jours plus tard.

M. Magok affirme avoir été battu et frappé par le chef de la police et ses gardes, selon les rapports, qui précisent que la Première ministre Giorgia Meloni et deux ministres de haut rang ont été cités dans sa plainte.

La plainte déposée à Rome pourrait donner lieu à une enquête de la part des procureurs.

"Le gouvernement italien a fait de moi une victime à deux reprises, réduisant à néant la possibilité d'obtenir justice pour toutes les personnes qui, comme moi, ont survécu à ses violences", a-t-il écrit, selon des passages de la plainte publiés par les médias locaux. 

Ni l'avocat de M. Magok ni le gouvernement Meloni n'ont immédiatement répondu à une demande de commentaire ou de confirmation.

Le rapatriement d'Osama Almasri Najim a provoqué une vive polémique politique en Italie, et un tribunal spécial envisage d'ouvrir une enquête sur Mme Meloni et ses ministres de la Justice et de l'Intérieur pour le rôle qu'ils auraient joué dans la libération du Libyen. 


Un migrant qui affirme avoir été torturé par un Libyen soupçonné de crimes de guerre a déposé une plainte auprès de procureurs, affirmant que la Première ministre italienne a permis au suspect d'être libéré, ont rapporté lundi des médias. 

Le migrant originaire du Sud-Soudan, Lam Magok, affirme avoir été emprisonné dans un centre de détention de Tripoli dirigé par Osama Almasri Najim, qui est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour des accusations de meurtre, de viol et de torture. 

Osama Almasri Najim a été arrêté le 19 janvier à Turin, dans le nord de l'Italie, en vertu d'un mandat de la CPI, avant d'être libéré et ramené à Tripoli à bord d'un avion de l'armée de l'air italienne deux jours plus tard.

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