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Économie - Santé

La CNSS reconduit ses contrats avec Al-Irfane et Clemenceau Medical Center

Au début de l'année, la CNSS avait rompu ses contrats avec cinq hôpitaux accusés d'imposer des tarifs trop élevés.

La CNSS reconduit ses contrats avec Al-Irfane et Clemenceau Medical Center

Le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Mohammad Karaki (à gauche). Photo CNSS

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a annoncé jeudi la reconduction de ses contrats avec les hôpitaux Al-Irfane et Clemenceau Medical Center, tout en affirmant être prête à mettre fin à leurs accords en cas de non-respect de leurs engagements.

Dans un communiqué, le directeur général de la CNSS, Mohammad Karaki, a indiqué avoir reçu des lettres officielles de ces deux établissements, dans lesquelles ils affirment leur « engagement à respecter pleinement les lois et les règlements en matière d'assurance », et en particulier à se conformer aux tarifs des interventions chirurgicales et des séances de dialyse fixés par l’institution.

M. Karaki a souligné qu'il n'hésitera pas à résilier à nouveau les contrats chaque fois que la direction de ces hôpitaux commettra des violations de quelque nature que ce soit, en particulier en ce qui concerne la facturation de différences aux patients.

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La CNSS avait annoncé la rupture de ses contrats avec cinq hôpitaux pour des raisons similaires, les accusant de «chercher à appauvrir ce qui reste des salariés libanais en imposant des tarifs élevés et absurdes». L'institution avait en outre menacé de mettre un terme à ses accords avec d'autres établissements. Elle avait précisé que ces mesures n'incluaient pas les patients ayant besoin de dialyse, de chimiothérapie et de radiothérapie.

Ainsi, les accords avec l'hôpital Beirut Eye & ENT, l'hôpital al-Arz, le Centre médical du Kesrouan, l'Hôtel-Dieu de France et l'hôpital al-Irfane ont été récusés. La CNSS avait menacé de mettre un terme à ses accords avec seize autres établissements pour les mêmes raisons, à savoir l'hôpital de l'Université américaine, l'hôpital Rizk, l'hôpital Libanais-Geitaoui, l'hôpital St Georges, l'hôpital al-Zahraa, l'hôpital du Mont-Liban, l'hôpital Saint-Charles, l'hôpital Maounat, l'hôpital de Bhannès, le Centre médical de Bellevue, l'hôpital Notre-Dame-du-Liban, l'hôpital Notre-Dame Maritime, le Centre médical al-Youssef, l'hôpital Habtour, l'hôpital de Batroun, et l'hôpital Najjar.

Les responsables des hôpitaux touchés par les mesures disciplinaires ont afflué pour rencontrer le directeur général afin de régler leur situation et de passer un nouveau contrat avec la CNSS, a précisé Mohammad Karaki dans son communiqué.

En revanche, le centre médical Clemenceau ne fait pas partie de ces listes fournies par la CNSS dans le communiqué du 22 janvier. Contacté, le directeur de l'institution a précisé que le contrat de cet établissement avait été rompu il y a plusieurs mois en raison de violation similaires.

La crise économique et financière aiguë dont souffre le Liban depuis 2019, que la guerre entre le Hezbollah et Israël a aggravée, a fortement impacté le secteur médical et hospitalier, ainsi que le niveau des couvertures par les divers tiers-payants. La CNSS, dont les tarifs étaient calculés en livres libanaises, fortement dévaluées depuis le début de la crise, fait face à de nombreux problèmes avec les hôpitaux privés, qui estiment que la couverture de la CNSS est désormais insuffisante par rapport aux nouveaux tarifs dictés par la crise, ce qui a fortement impacté l’accès des plus démunis aux soins.

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a annoncé jeudi la reconduction de ses contrats avec les hôpitaux Al-Irfane et Clemenceau Medical Center, tout en affirmant être prête à mettre fin à leurs accords en cas de non-respect de leurs engagements.Dans un communiqué, le directeur général de la CNSS, Mohammad Karaki, a indiqué avoir reçu des lettres officielles de ces deux établissements, dans lesquelles ils affirment leur « engagement à respecter pleinement les lois et les règlements en matière d'assurance », et en particulier à se conformer aux tarifs des interventions chirurgicales et des séances de dialyse fixés par l’institution.M. Karaki a souligné qu'il n'hésitera pas à résilier à nouveau les contrats chaque fois que la direction de ces hôpitaux commettra des violations de quelque...
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