
Le député du Hezbollah Ali Fayad, pendant la cérémonie organisée à Naqoura en hommage aux victimes des bombardements israéliens à Taybé. Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah
Le député du Hezbollah Ali Fayad a prévenu que la formation chiite ne restera pas les bras croisés si Israël ne se retire pas des territoires du Liban-Sud avant le 26 janvier, dernier jour des deux mois prévus pour l'application des modalités de la trêve négociée entre les deux belligérants. Ces affrontements, d'abord sporadiques depuis le 8 octobre 2023, ont dégénéré en guerre quasi-totale en septembre dernier.
« Nous, au Hezbollah, attendons le 26 janvier, le jour où le cessez-le-feu exigera un retrait israélien total du territoire libanais. Si l'ennemi israélien ne s'y conforme pas, cela signifiera (la fin du processus d'application du cessez-le-feu) et la remise en cause du parrainage international de cet accord », a déclaré le député au cours d’une cérémonie à Nabatiyé en hommage aux victimes des bombardements israéliens à Taybé, dans le caza de Marjeyoun. L'accord a été conclu sous l'égide de la France et des États-Unis.
Selon un communiqué du Hezbollah citant son discours, le député a affirmé que ce scénario placerait « tous les Libanais sans exception devant une nouvelle phase de confrontation avec l'occupation israélienne, par tous les moyens et méthodes possibles ». « Cette confrontation est la responsabilité de tous les Libanais – gouvernement, armée, peuple, partis et résistance –, à l'exception de ceux qui choisissent de s'exclure eux-mêmes, car le sud de la terre libanaise bénie ne signifie rien pour eux », a-t-il ajouté.
Réunion technique
Le discours du député s’inscrit dans la continuité de celui du secrétaire général du parti chiite Naïm Kassem, diffusé samedi. Ce dernier s'était adressé à l'État libanais et à la communauté internationale, les exhortant à « ne pas tester la patience » du Hezbollah, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve entre le Hamas et Israël dans l’enclave.
Présent au Liban pour une visite de deux jours, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a assuré que la communauté internationale « n'acceptera pas que la guerre reprenne ». De son côté, le président libanais nouvellement élu, Joseph Aoun, a demandé qu’Israël se retire des territoires qu’il occupe au Liban dans les délais fixés.
Une réunion du comité technique de surveillance du cessez-le-feu est organisée aujourd’hui à Naqoura (caza de Tyr, Liban-Sud), selon les informations rapportées par notre correspondante Hoda Chedid. L’objectif de cette réunion est de finaliser les étapes essentielles liées au secteur central du Liban-Sud, d'où Israël est supposé se retirer et où l'armée libanaise doit se déployer. Le comité de suivi se penchera dès mardi sur le dernier secteur, situé à l’est. Les deux mois prévus pour mettre en place les modalités du cessez-le-feu prendront fin le 26 janvier.
Trop c’est trop. Ils étaient sadiques et ils deviennent masochistes. Il cherche une nouvelle raclée ? Il ont attaqué un Etat criminel, nucléaire, surarmé , disposant de l’arme électronique…pour les beaux yeux du Hamas de Gaza.Ils ont détruit notre pays par un manque terrifiant de maturité politique. Le hezb est une milice de mercenaires fanatiques créée par l’Iran pour servir l’Iran. Selon ses dires ce hezb est totalement aux ordres de ses maîtres perses. Alors avec le résultat désastreux de sa guerre, les fanfaronnades stupides ne lui servent plus à rien. Le silence est d’or
06 h 45, le 22 janvier 2025