Dans un article de L’Orient-Le Jour, il est noté que le Libanais a plus tendance en ce début d’année à émettre des souhaits plutôt que de prendre des résolutions.
À y réfléchir, prendre une résolution vient d’une position de stabilité de l’environnement qui permet de faire un effort pour améliorer son quotidien. Mais le Libanais, lui, ne détient pas les rênes de sa vie, il vit depuis des décennies entre périodes de guerre et périodes de menaces de guerre. Il est donc difficile pour lui d’avoir des projets de vie meilleure, car ils risquent d’être interrompus par des événements graves et perturbants à tout moment. Alors, dans son subconscient et c’est tout naturel, il souhaite, et ses souhaits vont du global, comme la paix dans le monde, au particulier qui est d’avoir un président, de récupérer son argent volé et surtout de se débarrasser d’une classe politique qui l’a floué et en qui il n’a plus confiance.
Et c’est alors qu’il se sentira à même de prendre les résolutions qui s’imposent à chaque renouveau.
Bonne année.
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