Accord trouvé en Syrie pour dissoudre les groupes rebelles et les regrouper au sein du ministère de la Défense | En direct

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La Turquie veut conclure un accord de démarcation maritime avec la Syrie après la formation d'un gouvernement permanent à Damas, a déclaré le ministre turc des Transports, Abdelkader Uraloglu, cité par Reuters.

La Turquie, qui a soutenu les rebelles syriens qui ont renversé le président Bachar el-Assad ce mois-ci après 13 ans de guerre civile, est en contact étroit avec la nouvelle administration intérimaire de son voisin. Le chef des services de renseignement et le ministre des affaires étrangères turcs ont notamment rencontré le dirigeant syrien de facto, Ahmed el-Chareh.

"Bien entendu, une autorité doit d'abord être établie sur place... Cette question sera certainement inscrite à notre ordre du jour, mais il est difficile de dire qu'elle y est aujourd'hui", a déclaré M. Uraloglu.

L'accord de démarcation maritime serait conforme au droit international et permettrait aux deux pays de déterminer les autorités chargées de l'exploration du pétrole et des hydrocarbures, a également déclaré le ministre.

Le Qatar a souhaité une levée "rapide" des sanctions internationales contre la Syrie au lendemain de la rencontre à Damas d'une importante délégation de cet Etat du Golfe avec le nouveau dirigeant syrien Ahmad al-Chareh, rapporte l'AFP.

"Nous appelons à intensifier les efforts en vue d'une levée rapide des sanctions internationales imposées à la Syrie", a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari.

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🔴 Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmad el-Chareh, est parvenu à un accord avec les chefs des factions rebelles pour dissoudre tous les groupes et les regrouper au sein du ministère de la Défense, selon un communiqué de la nouvelle administration générale syrienne cité par Reuters.

Sur l'enlèvement des archevêques d'Alep Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, retrouvez ici l'enquête en trois volets de notre journaliste Caroline Hayek.

L'ONG Hostage Aid Worldwide a annoncé à Damas qu'un évêque syro-américain, Youhanna Ibrahim, enlevé en 2013 pendant la guerre en Syrie, avait été vu dans une prison du pouvoir de Bachar el-Assad cinq ans plus tard.

"Youhanna Ibrahim est un citoyen américain. Il a été vu en 2018 dans la branche 291", une prison de Damas, a déclaré Nizar Zakka, président de cette ONG. Le chef du diocèse syriaque orthodoxe d'Alep (nord) avait été enlevé en compagnie de Boulos Yazigi, chef du diocèse grec orthodoxe de la ville, en avril 2013 près d'Alep. Le régime syrien avait accusé des "jihadistes tchétchènes" de leur rapt.

L'ONG Hostage Aid Worldwide a annoncé à Damas disposer de "données" selon lesquelles le journaliste américain Austin Tice, disparu en Syrie depuis 2012, est "vivant".

"Nous disposons de données selon lesquelles Austin est en vie jusqu'en janvier 2024, et le président des Etats-Unis a déclaré en août qu'il était en vie, et nous sommes sûrs qu'il est en vie aujourd'hui", a déclaré Nizar Zakka, président de cette ONG qui travaille avec les familles pour libérer des civils enlevés.

Les compagnies aériennes iraniennes ne desserviront pas la Syrie jusqu'à la fin janvier 2025, ont rapporté les médias locaux cités par l'AFP, deux semaines après la chute d'Assad, allié de longue date de l'Iran.

"Pour pouvoir voler, le pays de destination doit délivrer un permis d'entrée", a déclaré le chef de l'Organisation de l'aviation civile iranienne, Hossein Pourfarzaneh. "Les vols vers la Syrie ne seront pas autorisés avant le 22 janvier", a-t-il ajouté, cité par l'agence de presse Isna.

Il n'est pas clair quand l'Iran a formellement suspendu ses vols vers la Syrie.

Plus de 25.000 réfugiés syriens ont traversé la frontière turque pour rentrer dans leur pays au cours des quinze derniers jours, a affirmé le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya cité par l'AFP.

Un précédent chiffre communiqué par les autorités turques faisait état de 7.621 retours depuis la Turquie entre les 9 et 13 décembre, les quatre jours ayant suivi la chute de Bachar el-Assad.

Une délégation saoudienne de haut rang a rencontré lundi à Damas le nouveau dirigeant syrien, Ahmad el-Chareh. Cette rencontre a marqué le premier contact officiel connu entre le gouvernement saoudien et la nouvelle administration syrienne.

La délégation saoudienne a notamment discuté "de la situation en Syrie" et de l'éradication du commerce illégal du "captagon", une amphétamine dérivée d'un médicament, avec Ahmad el-Chareh. Des délégations diplomatiques se succèdent en Syrie, venues de divers pays, pour s'entretenir avec le nouveau pouvoir en place.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi, dans une référence apparente à la Syrie, que son pays ne laisserait pas "des terroristes s'installer aux frontières" d'Israël, rapporte l'AFP.

Quelques heures seulement après la chute du président syrien Bachar el-Assad le 8 décembre, l'armée israélienne s'est déployée dans une zone tampon séparant les deux pays sur le plateau du Golan. L'ONU a dénoncé une "violation" d'un accord de désengagement de 1974 entre la Syrie et Israël.

Plusieurs manifestations ont éclaté dans des quartiers chrétiens de Damas mardi pour protester contre l'incendie d'un sapin de Noël près de Hama, dans le centre de la Syrie, a indiqué un journaliste de l'AFP. "On réclame les droits des chrétiens", scandaient en chœur les manifestants en marchant dans les rues de Damas, vers le siège du patriarcat orthodoxe, à Bab Charqi.

Affluant spontanément de différents quartiers, ils se sont rassemblés pour exprimer leur mécontentement et leurs craintes plus de deux semaines après la prise du pouvoir par une coalition armée menée par les islamistes ayant destitué Bachar el-Assad. Le président renversé se posait en protecteur des minorités dans un pays à majorité sunnite.

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