Merci d'avoir suivi en direct notre couverture des événements en Syrie. Nous la poursuivrons demain matin.
Trois ONG ont appelé le nouveau pouvoir en Syrie à prendre des mesures pour conserver les preuves des "atrocités" commises par le régime du président déchu Bachar el-Assad. Ces preuves, essentielles pour établir le sort de dizaines de milliers de disparus et poursuivre les auteurs d'exactions, incluent des documents gouvernementaux, des archives des services de renseignement et des sites de fosses communes.
"Les autorités syriennes de transition doivent de toute urgence prendre des mesures pour sécuriser et préserver les preuves des atrocités commises sous le gouvernement de l'ancien président", estiment l'Association des détenus et des disparus de la prison de Saydnaya (ADMSP), Human Rights Watch et Amnesty International.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti que quiconque violerait l'intégrité territoriale de la Syrie franchirait une "ligne rouge".
"L'intégrité territoriale de la Syrie doit être protégée, c'est une ligne rouge pour la Turquie. Nous ne reculerons jamais devant ce principe", a-t-il déclaré.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel de 130 millions de francs suisses (139 millions d'euros environ) pour venir en aide à cinq millions de personnes en Syrie.
Ce fonds aidera le Croissant-Rouge arabe syrien (SARC) à « fournir une aide vitale aux communautés à travers le pays », souligne la FICR dans un communiqué diffusé de son siège à Genève.
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Sur l'autoroute menant à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idleb en Syrie, le 18 décembre 2024. Photo Mohammad Yassine/L'OLJ
Sept ans après l'attaque à l'arme chimique de Khan Cheikhoun, il ne reste plus de traces de ce massacre si ce n’est dans la mémoire des habitants. Notre envoyée spéciale Caroline Hayek s'est rendue sur place, où certains d'entre eux ont parlé librement, pour la première fois.
Deux médecins et un infirmier affirment avoir subi des "pressions" du pouvoir de Bachar el-Assad pour fausser leur témoignage et nier tout recours à des armes chimiques devant des enquêteurs internationaux après une attaque au chlore meurtrière à Douma, près de Damas, en avril 2018.
Dans un entretien exclusif à l'AFP, les trois soignants qui ont pris en charge des victimes de l'attaque dans un hôpital de campagne à Douma, près de Damas, disent aussi avoir été interrogés par les services de sécurité. "Ils m'ont dit qu'ils savaient où trouver ma famille", a indiqué à l'AFP le chirurgien orthopédique Mohammad el-Hanach. "Un pistolet était posé sur la table, pointé vers moi", rapporte de son côté le médecin urgentiste Hassan Ouyoun.
La cheffe de la diplomatie allemande a mis en garde lundi la Turquie contre un durcissement de son conflit avec les unités kurdes dans le nord de la Syrie.
Une guerre de la Turquie contre les Kurdes en Syrie "ne doit pas avoir lieu", a affirmé Annalena Baerbock à la radio allemande Deutschlandfunk. "Cela n'aiderait personne" si le mouvement jihadiste État islamique (EI) "profitait d'un conflit" entre la Turquie et les Kurdes, a-t-elle souligné, ajoutant que "ce serait un danger pour la sécurité de la Syrie, mais aussi pour la Turquie et pour nous, l'Europe".
Cette déclaration intervient alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé vendredi à "éradiquer" les organisations terroristes en Syrie, en citant l'EI et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad el-Chareh, a déclaré à l'issue d'une réunion avec le ministre d'État aux affaires étrangères du Qatar à Damas, que l'émirat gazier était "prêt à investir en Syrie" dans des secteurs tels que l'énergie et les ports, selon Reuters.
Le chef de Hay'at Tahrir el-Cham (HTC) a ajouté qu'il avait officiellement invité l'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, à se rendre en Syrie.
Une délégation saoudienne de haut rang a rencontré à Damas le nouveau dirigeant syrien, Ahmad el-Chareh, a annoncé une source proche du gouvernement à l'AFP. Cette rencontre, qui s'est tenue hier, marque le premier contact officiel connu entre le gouvernement saoudien et la nouvelle administration syrienne.
La délégation saoudienne a notamment discuté "de la situation en Syrie" et de l'éradication du commerce illégal du "captagon", une amphétamine dérivée d'un médicament, avec Ahmad el-Chareh, a précisé cette source proche du gouvernement sous couvert d'anonymat.
Hier, lors d'une visite à Damas du chef de la diplomatie turque, le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad el-Chareh, a déclaré que toutes les armes du pays passeront sous le contrôle de l'État.
Le chef du groupe islamiste radical Hay'at Tahrir el-Cham (HTC), qui domine la coalition ayant renversé Bachar el-Assad début décembre, a indiqué qu'après les consultations à venir avec les responsables de la défense et de l'armée sur une nouvelle structure militaire, les « factions armées (allaient) commencer à annoncer leur dissolution et à entrer » dans l'armée.
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Le chef de la diplomatie jordanienne Ayman Safadi est attendu à Damas pour rencontrer le nouveau dirigeant de la Syrie voisine, Ahmad el-Chareh, a annoncé son ministère.
M. Safadi « se rendra aujourd'hui (lundi) à Damas et rencontrera le commandant en chef de la nouvelle administration syrienne, Ahmad el-Chareh, ainsi que d'autres responsables syriens », a indiqué le ministère dans un bref communiqué.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé son soutien à la souveraineté de la Syrie après la chute de Bachar el-Assad au terme d'une offensive rebelle, tout en affirmant ne « pas (avoir) de contact direct » avec les nouveaux dirigeants syriens.
« Notre position de principe sur la Syrie est très claire : préserver la souveraineté et l'intégrité » du pays « et permettre au peuple syrien de décider de son avenir sans ingérence étrangère », a déclaré le porte-parole du ministère, Esmaïl Baghaï, ajoutant que la Syrie ne devait pas devenir un « repaire pour le terrorisme ».
Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct des événements en Syrie, après la chute du régime Assad.
Le paysage régional se transforme
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