Merci d'avoir suivi en direct notre couverture des événements en Syrie. Nous la poursuivrons demain matin.
L'Organisation des Fils de l'Arqoub et des fermes de Chebaa a elle exprimé dimanche soir dans un communiqué son « étonnement » face aux prises de position de Walid Joumblatt concernant le statut des fermes de Chebaa, que l’ancien leader du PSP a plusieurs fois qualifié de « territoire syrien » dans de récents entretiens. L’organisation rappelle que « les frontières sont déjà tracées » malgré « l’occupation sioniste » sur ce territoire.
« Nous renvoyons M. Joumblatt et d'autres à la résolution 1701, qui évoque explicitement les fermes de Chebaa, confirme la résolution 425 et ne mentionne jamais la résolution 242 en ce qui concerne les fermes ». La résolution 425 a été adoptée en 1978, stipulant le retrait israélien du territoire libanais. La résolution 242 avait, elle, été adoptée en 1968 suite à la guerre des Six jours, indiquant l'inadmissibilité de l'acquisition de territoires par la guerre. Enfin, la résolution 1701 avait mis fin à la guerre de 2006 et permis un cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël le 27 novembre dernier. L’organisation appelle également les responsables libanais « à retirer ce dossier national des calculs personnels ».
Le nouvel homme fort de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a déclaré dimanche que son administration travaillait à la protection des minorités, soulignant l'importance de la "coexistence" dans le pays multi-ethnique et multiconfessionnel, selon l'AFP.
"Nous nous efforçons de protéger les confessions et les minorités contre tout conflit entre elles", et contre les acteurs "extérieurs" qui tentent d'exploiter la situation "pour provoquer une discorde sectaire", a déclaré M. Chareh lors d'une conférence de presse avec le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, ajoutant : "La Syrie est un pays pour tous et nous pouvons coexister ensemble".
Le ministre des Affaires étrangères de la Turquie a déclaré, après des discussions avec le leader de facto de la Syrie à Damas dimanche, qu'il n'y avait pas de place pour les militants kurdes des YPG dans l'avenir de la Syrie et qu'ils devaient se dissoudre, et que toutes les sanctions contre Damas devaient être levées pour permettre la reconstruction du pays.
S'exprimant aux côtés du nouveau dirigeant syrien Ahmad al-Chareh, Hakan Fidan a affirmé que la nouvelle administration à Damas avait indiqué qu'elle pouvait prendre l'initiative de gérer les prisonniers de l'État islamique dans le nord-est de la Syrie, une tâche jusque-là assurée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis et dirigées par les YPG.
Fidan a également déclaré qu'il croyait que le président américain élu, Donald Trump, adopterait une approche différente concernant la présence des États-Unis et leur partenariat avec les FDS une fois qu'il entrerait en fonction.
Le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a déclaré dimanche que toutes les armes du pays passeront sous le contrôle de l'État, y compris celles détenues par les forces dirigées par les Kurdes, à l'occasion de la visite à Damas du chef de la diplomatie turque, dans des propos repris par l'AFP.
"Nous ne permettrons absolument pas que des armes échappent au contrôle de l'Etat (...), qu'elles proviennent des factions révolutionnaires ou des factions présentes dans la zone des FDS (Forces démocratiques syriennes, dominées par les Kurdes, NDLR)", a affirmé le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC), qui domine la coalition ayant renversé Bachar al-Assad début décembre, lors d'une conférence de presse.
Le président élu américain Donald Trump comprend que Washington devrait soutenir la Turquie plutôt que les combattants kurdes en Syrie, a affirmé dimanche à Damas le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan.
"Lorsqu'on regarde les intérêts de l'Amérique, lorsqu'on fait un calcul pour voir si la Turquie ou une organisation terroriste comme le PKK est plus importante, M. Trump comprend immédiatement l'équation ici", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse conjointe avec le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad al-Chareh.
La "victoire" de la chute du président syrien Bachar al-Assad appartient aux Syriens et à "personne d'autre", a affirmé dimanche le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan, dans des propos repris par l'AFP.
"Mes chers frères et sœurs, cette victoire est la vôtre et celle de personne d'autre. Grâce à vos sacrifices, la Syrie a saisi une opportunité historique", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad al-Chareh, à Damas.
La Turquie avait rejeté mercredi les propos du président américain élu Donald Trump, qui a qualifié la victoire des rebelles en Syrie de "prise de pouvoir inamicale" par Ankara.
Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmed el-Chareh, a déclaré que son administration annoncerait la nouvelle structure du ministère de la Défense et de l'armée dans les prochains jours, selon Reuters.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan dimanche, il a également déclaré que son administration n'autoriserait pas la circulation d'armes en dehors du contrôle de l'État.
Les sanctions contre la Syrie doivent être levées "dès que possible", a affirmé dimanche le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan lors d'une conférence de presse conjointe avec le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad al-Chareh, à Damas.
"La communauté internationale doit être totalement mobilisée pour que la Syrie se remette sur pied et que les personnes déplacées retournent dans leur pays. Les sanctions imposées au régime précédent doivent être levées dès que possible afin que les services puissent être fournis", a précisé le ministre qui a effectué une visite à Damas.
Les familles des détenus de la prison de Roumiyé manifestent à Beyrouth pour réclamer une amnistie générale, selon les médias locaux. Nombre d'entre elles viennent de Tripoli et du Nord du pays.
Les islamistes au Liban ont intensifié leurs demandes d'amnistie générale suite à la chute du régime Assad en Syrie et à la montée d'une coalition rebelle menée par des groupes islamistes.
Le leader druze et ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a été dimanche le premier chef politique libanais à se rendre à Damas depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, le 8 décembre, et à rencontrer Ahmad el-Chareh, le dirigeant des rebelles du Hay’at Tahrir el-Cham (HTC), plus connu sous son nom de guerre Abou Mohammad el-Jolani.
"Cette rencontre est des plus réjouissantes. Bani Maarouf (les Druzes, ndlr) sont enfin au Palais du peuple syrien pour la première fois, et c'est pour célébrer la victoire remportée contre ce criminel sanguinaire et son clan. J’en ai payé le prix : deux de mes fils sont morts aux mains de ce criminel", a affirmé le cheikh Bou Sanad Badih Rachid, de Soueida, à notre journaliste sur place à Damas, Jeanine Jalkh.
"Bachar el-Assad a massacré son peuple, l’a poussé à l’exil et introduit le trafic de Captagon", a-t-il ajouté.
⚡ Le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a rencontré dimanche à Damas le nouveau dirigeant de Syrie, Ahmad al-Chareh, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères.
Dans une vidéo diffusée par l'agence étatique Anadolu, MM. Fidan et al-Chareh sont filmés en train de se saluer et de se donner une accolade.
"En ce qui concerne les chiites libanais qui sont opposés ou favorables, nous parlons dans la logique de l'État, loin des classifications politiques, et il y a une nouvelle page avec toutes les composantes du peuple libanais", a affirmé Ahmad el-Chareh.
"La Syrie est à la même distance de tout le monde et respectera la souveraineté, la stabilité et la sécurité du Liban, et j'espère que l'ancienne mémoire syrienne sera effacée de l'esprit des Libanais", a encore déclaré Ahmad el-Charehm cité par des médias libanais.
"Notre bataille a sauvé la région d'une guerre régionale majeure et peut-être d'une guerre mondiale", a déclaré Ahmad el-Chareh, cité par la LBCI. Il a aussi affirmé que c'est le régime syrien qui a tué l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005.
"Nous espérons que les relations libano-syriennes reviendront à la normale grâce aux relations diplomatiques. Nous espérons que tous ceux qui ont commis des crimes contre les Libanais seront tenus responsables. Nous espérons que des tribunaux équitables seront établis pour ceux qui ont commis des crimes contre le peuple syrien, et que certains centres de détention resteront des musées d'histoire", a encore déclaré Walid Joumblatt cité par al-Jadeed.
"Les crimes commis à l'encontre du peuple syrien sont similaires à ceux commis à Gaza et en Bosnie-Herzégovine et constituent des crimes contre l'humanité", a aussi déclaré le leader druze, selon al-Jadeed.
"Je soumettrai un mémorandum au nom du Rassemblement Démocratique sur les relations libano-syriennes", a déclaré Walid Joumblatt, cité par la LBCI.
⚡La rencontre entre Walid Joumblatt et Ahmad el-Chareh vient de débuter, selon les médias locaux.

Photo Nabil Ismaïl/ An-Nahar
Le leader druze Walid Joumblatt est arivé au palais présidentiel de Damas où il doit s'entretenir avec les nouveaux dirigeants syriens, deux semaines après la chute dur égime de Bachar el-Assad
⚡ L'ancien chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, est arrivé au palais présidentiel en Syrie avec une délégation de cheikhs druzes pour rencontrer Ahmad el-Chareh, le chef du groupe islamiste Hay’at Tahrir el-Cham (HTC), plus connu sous son nom de guerre, Abou Mohammad el-Jolani, selon plusieurs médias libanais.
Selon l’observatoire syrien, cité par la MTV, un cargo chargé d’équipement militaire a atterri à Hassake.
En début de semaine, le leader druze Walid Joumblatt s'est distingué en affirmant ne pas craindre un pouvoir islamiste à Damas, malgré la prise de pouvoir du HTC.
En maître impitoyable et pragmatique de la Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan a fait de la réinterprétation de l’histoire une spécialité. Alors que le « père des Turcs », Mustafa Kemal Atatürk, voulait faire entrer le pays dans l’ère de la modernité, à coups de grandes réformes laïques et de refonte de la société en suivant les lignes dessinées par l’Occident, le reïs préfère, lui, se tourner vers le passé.
En Syrie, le bilan des frappes de drone turc dans le nord-est du pays est désormais de 5 morts civils ont été tués dans des frappes de "drone turc", a rapporté samedi sor l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) , au lendemain de la mort de deux journalistes kurdes dans des circonstances similaires. Un premier bilan faisait état de trois morts.
"Deux civils, une femme et un membre d’un parti politique, ont succombé à leurs blessures, portant à cinq le nombre de personnes tuées samedi par des frappes de drone turc" près de la localité de Tal Brak, dans la province de Hassaké, a déclaré l'ONG.
"L'occupation turque a visé avec une frappe de drone une voiture sur une route reliant la ville d'Al-Hawl à Tal Brak (...) tuant trois civils", a indiqué plus tôt l'agence de presse kurde en Syrie Hawar.
"Ce crime fait partie d'une série de violations flagrantes du droit international et des droits de l'Homme qui interdisent de prendre pour cible des civils", ont affirmé de leur côté les Forces de sécurité intérieure kurdes dans un communiqué.
Deux autres civils ont péri dans une autre frappe turque dans le même secteur, selon l'OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays.
L'information principale de ce matin porte sur la visite en Syrie annoncée dans les médias du leader druze libanais Walid Joumblatt, ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), désormais dirigé par son fils Taymour.
Walid Joumblatt devrait rencontrer à Damas les nouveaux dirigeants syriens ayant pris le contrôle du pays après la chute de Bachar el-Assad. Il serait ainsi le premier homme politique libanais à se rendre en Syrie depuis le changement de régime, conséquence de l'offensive rebelle menée par Hay'at Tahrir el-Cham (HTC), principal acteur de la coalition au pouvoir.
Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct des événements en Syrie, après la chute, le 8 décembre, du régime de Bachar el-Assad.
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Mr Joumblatt, Gaza a attaqué l'entité le 7/10. Les Serbes ont attaqué la Bosnie-Herzégovine ( cette dernière durant la seconde guerre mondiale une partie de sa population ont massacré les Serbes et les juifs sous l'uniforme des Waffen SS. Quand à la Syrie elle a massacré son Peuple et a forcé son Peuple à quitter le pays !!!
17 h 04, le 22 décembre 2024