Le ministre israélien des Affaires étrangères a évoqué lundi « certains progrès » en vue d'un cessez-le-feu au Liban, une perspective que son collègue à la Défense a, un peu plus tard, exclue avant la capitulation du Hezbollah.
« Il y a certains progrès », a déclaré Gideon Saar, interrogé sur les perspectives d'une telle trêve. « Nous travaillons sur le sujet avec les Américains », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Jérusalem.
Il a toutefois conditionné un cessez-le-feu à la satisfaction des exigences israéliennes, à savoir que le « Hezbollah ne (puisse) plus s'armer » et que le mouvement chiite soit repoussé à bonne distance de la frontière israélo-libanaise.
De son côté, le ministre de la Défense, Israël Katz, a, quelques heures plus tard, exclu une trêve jusqu'à « la capitulation » du Hezbollah. « Il n'y aura aucun cessez-le-feu et il n'y aura aucune pause dans les frappes contre le Hezbollah », a-t-il dit en s'adressant, pour la première fois depuis sa prise de fonctions, devant l'état-major de l'armée israélienne. Mais s'il existe une proposition d'accord de cessez-le-feu « signifiant la capitulation du Hezbollah (et) répondant à toutes nos conditions (...), nous l'envisagerons certainement très sérieusement », a-t-il ajouté.
L'armée israélienne a lancé à la mi-septembre une importante offensive militaire contre le mouvement libanais allié de l'Iran.
Au cours des mois précédents, les affrontements à la frontière entre Israël et le Liban étaient quasi quotidiens.
Le Hezbollah avait dit y ouvrir un « front de soutien » en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, aujourd'hui dévastée par la campagne de représailles militaires lancée par Israël en riposte à l'attaque sans précédent perpétrée sur son sol par le Hamas le 7 octobre 2023.
Pour M. Saar, en cas de trêve, « le principal défi consistera à faire respecter ce qui aura été convenu ».
Le gouvernement israélien répète à l'envi qu'il n'a aucune confiance dans l'ONU pour faire appliquer un tel accord, et plusieurs hauts responsables israéliens ont plaidé pour qu'Israël garde à l'avenir toute latitude d'action au Liban pour faire respecter ses conditions.
Depuis le début des affrontements entre le Hezbollah et l'armée israélienne il y a plus d'un an, des dizaines de milliers d'habitants, au Liban comme en Israël, ont été contraints de quitter leur logement.
Plusieurs tentatives de médiation entre Israël et le Liban ont eu lieu, notamment via les Etats-Unis et la France, mais aucune n'a débouché.
Ils soufflent le froid pour pousser le HB et les mollahs à espérer, pour ensuite souffler le chaud pour leur montrerque rien ni personne ne viendrait à leur secours puisque ce sont eux qui ont décidé de déclarer la guerre. Une guerre pour laquelle ils n’étaient pas prêts mais n’ont pu l’éviter à cause des ordres des mollahs qui les nourrissent et les armes pour s’en servir et arriver à négocier leur sort déjà scellé. Les mollahs ont fait un mauvais calcul et il est trop tard pour eux de reculer. Il préfèrent sacrifier le HB et le Liban pour sauver leur peau, alors qu’Israël leur réserve un
12 h 26, le 12 novembre 2024