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Scan TV - Série

« La cage » ouvre la porte pour le MMA vers le grand public

« La cage » ouvre la porte pour le MMA vers le grand public

Franck Gastambide au centre pose avec les acteurs de la série « La cage », au cinéma Pathé Beaugrenelle, à Paris, le 4 novembre 2024. Photo Kiran Ridley/AFP

Conçue et réalisée par un poids lourd du box-office, Franck Gastambide, La cage, série française sur le MMA, est diffusée sur Netflix, nouvelle étape dans l’ouverture au grand public de ce sport aussi spectaculaire que violent.

« J’assume d’essayer de faire en sorte que le plus large public aime l’histoire que je vais raconter », déclare M. Gastambide, fan de ce sport de combat qui mélange boxe pieds-poings et lutte, anciennement appelés combat libre ou free-fight.

En cinq épisodes, La cage raconte l’ascension d’un jeune champion de MMA (Mixed Martial Arts en anglais). Il est interprété par Melvin Boomer, connu pour avoir incarné le rappeur Joey Starr dans la série Le monde de demain, sur le groupe NTM.

Classique, l’histoire évoque celle du boxeur Rocky de Sylvester Stallone, influence revendiquée de Gastambide. Ce dernier s’est d’ailleurs taillé un rôle d’entraîneur qui rappelle le vieux coach de Rocky, avec le même bonnet toujours vissé sur la tête.

Pour Laurent Salvaudon, directeur de la rédaction de RMC Sport, cette série marque « un tournant ». « La France était l’un des derniers pays où le MMA était interdit (il y a été légalisé en 2020, NDLR) et c’est le premier à sortir une série Netflix sur ce sport », s’enthousiasme-t-il.

RMC Sport détient les droits de diffusion dans l’Hexagone des principales ligues de MMA, dont la plus prestigieuse, l’organisation américaine UFC.

Leader des plateformes de streaming, Netflix a visiblement mis les moyens pour cette sortie mondiale. La cage met à l’affiche dans leur propre rôle certaines des plus grandes stars du MMA, internationales (le Canadien Georges St-Pierre, l’Américain Jon Jones) ou française (Ciryl Gane).

Gastambide, lui, est un habitué des succès grand public dans le cinéma de divertissement.

Après des millions d’entrées en salle avec Les Kaïra (2012), Pattaya (2016) ou Taxi 5 (2018), il a signé en 2023 la comédie d’action Medellin pour la plateforme Prime Video, avec un carton mondial à la clé.

Son « challenge principal » pour La cage était de mettre en scène les combats de façon réaliste. Pour cela, il a fait appel à des consultants professionnels, le journaliste Antoine Simon et le combattant Taylor Lapilus. Tous deux sont les voix du MMA en France, puisqu’ils commentent les combats sur RMC Sport. Outre l’expertise technique qu’ils ont apportée à la série, ils y jouent leur propre rôle.

« Cette série fait découvrir ce sport sous tous ses aspects : les combats mais aussi tout ce qu’il y a autour, les entraîneurs, les managers, les problèmes financiers », explique Antoine Simon. Autre dimension caractéristique explorée par La cage : l’importance des réseaux sociaux. Les combattants s’y défient, voire s’y insultent, et un K.-O. ou un étranglement peuvent y devenir viraux.

Les réseaux sont d’ailleurs au cœur de la stratégie de popularisation du MMA en France mise en œuvre par RMC Sport. Outre la retransmission télévisée payante des combats, ce média diffuse extraits ou documentaires de façon gratuite sur ses différents canaux, X, Twitch ou YouTube. Ils y cumulent des millions de vues.

Le géant de la production audiovisuelle Mediawan a annoncé mi-octobre un partenariat avec la ligue française ARES pour concevoir des fictions ou des documentaires. Le groupe M6 prépare une émission de téléréalité sur le MMA. Et Cédric Doumbè, combattant aussi talentueux que provocateur, va participer à la saison 5 du jeu de comédie sur Prime Video, LOL : qui rit, sort !

Paul RICARD/AFP

Conçue et réalisée par un poids lourd du box-office, Franck Gastambide, La cage, série française sur le MMA, est diffusée sur Netflix, nouvelle étape dans l’ouverture au grand public de ce sport aussi spectaculaire que violent.« J’assume d’essayer de faire en sorte que le plus large public aime l’histoire que je vais raconter », déclare M. Gastambide, fan de ce sport...
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