L'ex-gouverneur de la BDL pourrait être sanctionné d’une peine allant de trois mois à plusieurs années de prison, selon la nature des actes pour lesquels il sera jugé.
OLJ / Par Claude ASSAF, le 10 septembre 2024 à 21h04
Riad Salamé à Beyrouth, le 20 décembre 2021, lorsqu'il était toujours gouverneur de la Banque du Liban. Photo AFP / Joseph Eid
Suite à des soupçons de malversations financières, l’ancien gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, a été arrêté lundi par le premier juge d’instruction de Beyrouth, Bilal Halaoui, sur base de poursuites lancées contre lui par le...
Suite à des soupçons de malversations financières, l’ancien gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, a été arrêté lundi par le premier juge d’instruction de Beyrouth, Bilal Halaoui, sur base de poursuites lancées contre lui par le...
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C'est un simulacre de procès !
Ils l'ont arrêté pour le blanchir au mieux.
Nauséabond !
Aucune confiance !
Souad KHALIFE
16 h 36, le 11 septembre 2024
Donc retenons trois mois fermes de prison pour M. Salame dans un pays ou tout s arrange a l amiable
Antoine Sabbagha
15 h 28, le 11 septembre 2024
Pour un juge qui n’écoute que sa conscience et son intime conviction, la prison est sanction la plus raisonnable. D’abord il y est déjà, et ensuite payer en monnaie de singe n’est vraiment pas une pénalité, comme le déclare l’avocat fiscaliste : «insignifiantes, au vu de la dépréciation de la monnaie nationale». Si par un tour de passe-passe sa libération sera assortie par le payement d’un montant. Il a passé un mauvais quart d’heure devant le magistrat, et son incarcération ne relève pas de la torture. D’aucun a passé douze ans en détention, c’est que les prisons au Liban sont confortables.
NABIL
12 h 14, le 11 septembre 2024
Sa peine sera monnayée contre son silence quant aux inculpations de tous les autres nouveaux milliardaires qui se croient au dessus des lois et comptent sur sa loyauté envers eux contre la clémence de la justice. Le jour où il verra qu’il sera lâche par tous ça deviendrait intéressant. Ces documents sont en lieu sûr et n’attendent d’un hochement de la tête de Salamé pour être divulgués. Il y en a qui ne doivent plus trouver le sommeil, jusqu’au verdict de la justice qui nous dira si cette dernière est du côté des malfrats ou des citoyens et du pays.
Sissi zayyat
11 h 44, le 11 septembre 2024
Madoff qui a fait du Ponzi tout comme Saleame a été condamné à 150 ans de prison…mais il était aux Etats-Unis…
Qu’attend t’on pourqu’il fasse de même ?
Bosch François
10 h 48, le 11 septembre 2024
Curieusement, je ne vois dans aucun papier de l’OLJ mention de l’entourage familial de M. Salamé (et pas que ses neveux et fils) alors que des noms ont été cités ailleurs, liés par exemple à des achats de biens immobiliers hors du Liban. Ces personnes ne seraient donc pas entendues par la justice ou l’omerta règne ici?
Marionet
10 h 19, le 11 septembre 2024
" au cas où les actes soulevés par la juge Iskandar ne seraient pas pris en considération dans l’acte d’accusation, tout porterait à croire que l’affaire a fait l’objet d’un arrangement politico-judiciaire pour limiter les peines encourues par l'ex-gouverneur de la BDL, et éviter une instruction élargie qui risquerait d'ouvrir la boîte de Pandore"
La messe est dite !
C'est un simulacre de procès ! Ils l'ont arrêté pour le blanchir au mieux. Nauséabond ! Aucune confiance !
16 h 36, le 11 septembre 2024